Rodchenko;1828181 a dit :
Bien sûr! Je n'ai jamais dit le contraire.
Je dis seulement, en gros, que lorsque l'on est passionnée par un domaine créatif; la mode; l'art; la littérature; et j'en passe... On a tendance à developper une certaine forme de respect face aux gens qui en ont fait beaucoup dans tel ou tel domaine.
Personellement, je ne suis pas "fan" de Chanel, mais j'en comprends l'engouement, ainsi que le désir de posséder ce qui s'apparente à une "part" de ce personnage.
Les beaux sacs, je préfère ce terme à it bag, sont des petits chefs-d'oeuvre dans un sens. Après il en va de nos gout personnels.
Bref, cet article est vraiment bien écrit, et il amène un débat très intéressant.
Pour moi acheter un sac d'une telle valeur ce n'est pas respecter le créateur. C'est descendre son art au rang de vulgaire objet achetable, consommable. (je parle pour la mode notamment, pour la littérature c'est différent)
Et c'est peut-être pour ça que cet article, même s'il est très juste et très bien vu, me met mal à l'aise.
Plus que d'acheter un beau sac, on achète un concept, concept propre à la maison, de Beau, d'Intemporalité, de Savoir-faire, et j'en passe, c'est ce concept je dirais qui donne vraiment le prix du sac. Parce que finalement, si on enlève "l'esprit" ("esprit" va peut-être mieux que "concept") de la maison qui l'a créé, ce n'est qu'une poche en tissu ou en cuir, destinée à porter nos objets terriblement communs de nos banales vies de mortels.
Acheter un sac hors de prix, it-bag ou pas, c'est acheter une illusion. Autant pour l'esprit de la marque, que par le soi-disant pouvoir qu'elle donne. À notre bras, un sac de marque n'est qu'un objet, dont le prestige est terni par notre simple rang d'humain. Rien d'autre. Et le pouvoir, c'est le pouvoir de l'argent qu'il a fallu pour le payer, ce n'est pas le pouvoir du sac en lui-même. Je ne sais pas si je suis très claire