Queen Bitch;1739030 a dit :Oh mais tout le monde ne reconnaît pas tout!
J'adore ce livre ! La Douleur, Marguerite Duras, le retour du déporté. Il est souvent étudié pour le bac, je crois, et c'est vraiment un très beau texte.Ganipouss;1804039 a dit :"Dans mon souvenir, à un moment donné, les bruits s'éteignent et je le vois. Immense. Devant moi. Je ne le reconnais pas. Il me regarde. Il sourit. Il se laisse regarder. Une fatigue surnaturelle se montre dans son sourire, celle d'être arrivé à vivre jusqu'à ce moment-ci. C'est à ce sourire que tout à coup je le reconnais, mais de très loin, comme si je le voyais au fond d'un tunnel."
"See, how she leans her cheek upon her hand!
O that I were a glove upon that hand,
that I might touch that cheek!"
3 mille ans plus tardBleuenn;1837570 a dit :Combien de fois depuis s'était-elle demandé ce qui serait arrivé si elle avait essayé de rester avec lui ; si elle avait rendu à Richard son baiser au coin de Bleeker et de MacDouglas, si elle était partie quelque part (où ?) avec lui, n'avait jamais acheté le sachet d'encens ou le manteau d'alpaga aux boutons en forme de rose. Auraient-ils pu découvrir quelque chose... de plus grand et de plus étrange que ce qu'ils avaient ? Cet autre futur, ce futur rejeté, on ne peut l'imaginer qu'en Italie ou en France, dans de grandes chambres ensoleillées et au milieu de jardins ; peuplés d'infidélités et de durs affrontements ; une vague et longue histoire d'amour reposant sur une amitié si brûlante et profonde qu'elle les accompagnerait jusqu'à la tombe et au-delà. Elle aurait pu, pense-t-elle, entrer dans un autre univers. Elle aurait pu avoir une vie aussi riche et dangereuse que la littérature.
(désolée, la balise quote a des ratés chez moi)
Bleuenn;1837570 a dit :Combien de fois depuis s'était-elle demandé ce qui serait arrivé si elle avait essayé de rester avec lui ; si elle avait rendu à Richard son baiser au coin de Bleeker et de MacDouglas, si elle était partie quelque part (où ?) avec lui, n'avait jamais acheté le sachet d'encens ou le manteau d'alpaga aux boutons en forme de rose. Auraient-ils pu découvrir quelque chose... de plus grand et de plus étrange que ce qu'ils avaient ? Cet autre futur, ce futur rejeté, on ne peut l'imaginer qu'en Italie ou en France, dans de grandes chambres ensoleillées et au milieu de jardins ; peuplés d'infidélités et de durs affrontements ; une vague et longue histoire d'amour reposant sur une amitié si brûlante et profonde qu'elle les accompagnerait jusqu'à la tombe et au-delà. Elle aurait pu, pense-t-elle, entrer dans un autre univers. Elle aurait pu avoir une vie aussi riche et dangereuse que la littérature.
(désolée, la balise quote a des ratés chez moi)
Albertine;1958361 a dit :3 mille ans plus tard: serait-ce un extrait de La musique du hasard de Paul Auster ?
maiia76;2054520 a dit :Il faudrait que tu répondes qu'on sache si la madmoizelle a bon ou pas! histoire de relancer le sujet! ;-)