@Lullabye Je suis d'accord que cette présomption de malveillance est malheureuse, mais bon, c'est plus facile à dire quand on est un homme de 30 ans qui n'a sûrement jamais été harcelé dans les transports ou dans la rue non ? Enfin à mon stade je trouve normal de me méfier. Même si je rêve de ne pas avoir à le faire, bah j'ai trop de raisons dans mon expérience pour me dire que je suis sûre que c'est un relou qui va m'emmerder et que ça va être dur de s'en dépêtrer
Non mais c'est certain, c'est plus facile pour un homme que pour une femme, surtout une jeune femme. Mais s'il avait été relou à un moment donné, je lui aurais dis bye-bye et je me serais barrée. Mais j'accorde toujours le bénéfice du doute aux gens, je suis peut-être naïve mais ça n'a jamais mal tourné.
Je me rappelle une fois, sur le quai du RER D à Gare du Nord, tard (vers 23h30). Endroit qui craint un max. Et y'avait un mec un peu bizarre, il parlait un peu tout seul, il tournait en rond. Puis il vient me voir, il me demande s'il peut emprunter mon téléphone pour appeler sa femme, pour qu'elle vienne le chercher quand il arriverait. Je lui ai passé, il a fait son appel, et il me l'a rendu. Et ensuite une femme à côté m'a dit qu'elle n'aurait jamais fait ce que j'avais fais, qu'elle aurait eu trop peur qu'il lui vole son portable ou qu'il l'agresse... J'ai juste jugé que le mec était probablement schizophrénique, ou un peu à côté de la plaque du moins, et qu'il avait besoin d'aide.
(pensée à ma prof d'histoire américaine qui racontait, enseignait et parlait de façon aussi grandiose que son écriture était horrible)
