@MaryJAnna En fait, je comprends très bien la difficulté de vivre tous ensemble et de devoir supporter les choix des autres, mais je ne comprends pas trop pourquoi ça semble si sensible une fois qu'on parle du choix de faire des enfants.
Je compends ce que tu dis quand tu parles du fait que ça peut être pénible de dépendre de ses collègues pour les congés, et notamment de passer après ceux qui ont des enfants pour le choix des dates. Je le comprends vraiment, j'en ai fait aussi les frais pendant une bonne décénie (EDIT : je dis beaucoup "je comprends". Mais c'est parce que j'ai vraiment râlé plusieurs fois sur le sujet quand j'étais plus jeune).
Mais en y réfléchissant, j'ai réalisé que mes collègues parents n'étaient qu'une donnée de l'équation. Dans mon cas, j'ai aussi toujours eu au moins un collègue "backup", ce qui veut dire qu'on ne peut pas partir en vacances en même temps. Donc ça fait une contrainte supplémentaire.
Bientôt, je vais dépendre des congés de la crèche : je n'aurais pas le choix que de prendre congé certaines semaines spécifiquement. Je comprends que ça soit relou pour am collègue backup, mais comme toujours, il s'agit de faire preuve de bon sens et de bonne volonté. S'il s'avérait qu'elle aussi avait une énorme contrainte perso qui l'obligeait à prendre congé ces semaines-là, ben pas le choix, on devrait trouver un compromis et des solutions intermédiaires.
Tout ça me parait une question de bon sens et de bonne volonté
Même si je comprends que ça puisse être pénible, je trouve qu'il est important de tenir compte des contraintes des parents pour les congés.Parce qu'au final, les enfants n'ont rien demandé à personne et c'est eux qui seront pénalisés s'ils ne peuvent jamais avoir de vacances avec leurs parents.
Par contre, les parents ne sont pas les seuls à avoir des contraintes perso. Ceux qui sont accompagnants (d'une personne âgée ou habidcapée par exemple), ou ceux qui vivent loin de leur famille.... on devrait aussi tenir compte de leurs besoins.
C'est d'ailleurs pour ça que je trouve bien les boites qui ont la politique de fermeture entre Noël et Nouvel An. Parce que ça n'est pas parce qu'on n'a pas d'enfant qu'on n'a pas de famille et tout le monde devrait avoir le droit d'en profiter pendant les fêtes.
Globalement, on doit souvent supporter les choix des autres. De la même manière que les CF doivent supporter le choix des autres d'avoir des enfants quand ils voyagent dans un wagon TGV avec une famille nombreuse, je dois supporter les gouts musicaux déplorables de ma voisine et son envie ponctuelle de faire peter les watts dans le jardin (Ou son choix de ne pas dresser son putain de chien qui gueule toute la journée dans le jardin)
Ceci dit, petite nuance : le choix de certains d'avoir des enfants peut quand même avoir des avantages pour les CF. Genre pour les pensions par exemple... (compensées par le prix à payer pour les écoles, certes, mais écoles dont les CF ont bénéficiés eux-mêmes).