Ah le maquillage et le rapport à soi et aux autres... Toute une histoire pour moi
. Je travaille sur ça.
Je suis allée récemment un samedi chez S***ora : pleins de jeunes filles et jeunes femmes étaient présentes dans la boutique. Ce jour, et ce depuis quelques semaines, j'avais uniquement les yeux maquillés.
Ayant encore de l'acné à 27 ans passé, mon teint est... pas terrible.
(avec des hauts et des bas selon mes hormones, la joie)
(ma dermato m'a demandé un jour si je me maquillais, j'ai dit non, elle m'a dit "c'est pas plus mal", même les "gentilles et légères" BB crème "non comédogènes" ne sont pas mes amies c'est dire)
Bref, juste les voir toutes maquillées et jolies et croiser mon visage dans un miroir : aïe.
Il y a quelques temps (et encore un peu aujourd'hui, mais je vais y venir un peu plus loin) si je voyais une fille maquillée, même "trop" (c'est-à-dire "trop" dans le fond de teint d'aspect plâtreux ou contouring très marqué etc.), je me sentais jugée et vraiment pas jolie, et ça restait dans ma tête bien trop longtemps après "l'exposition". Je distingue les deux émotions.
- D'une part, la colère : on a l'idée toute pourrie selon laquelle ces personnes me jugeaient, et que par voie de conséquence, c'étaient des êtres à mépriser (on le sent le délire de persécution, le "girl on girl hate").
- D'autre part, la tristesse : l'idée pas bien épanouissante que je suis moche avec ou sans maquillage, que je ne suis pas douée pour le maquillage, que je n'y accorde pas suffisamment de temps pour m'améliorer, que j'ai une peau "trop pourrie" pour être présentable et donc que je n'ai pas un visage appréciable.
Heureusement, ces sentiments ont disparus assez rapidement (je deviens mature).
Bref, c'est un travail et j'essaie toujours de me rappeler de ça (la phrase n'est pas inclusive malheureusement) :
Ce qui est plus ou moins équivalent à l'idée qu'on ne devrait pas avoir à rabaisser les autres pour se sentir bien.
Et aussi ceci :
Aujourd'hui, en ayant travaillé sur moi sur d'autres sujets, je sais que je peux changer ma mentalité et (ou mais) que cela prend du temps. Quand je perçois un truc pas top dans mon mode de penser, je "crée" des nouveaux chemins et chaque jour cela devient de plus en plus naturel de les prendre. Je sais que du jour au lendemain, je ne peux pas devenir Mère Teresa ^_^, les a priori s'estompent au fur et à mesure.
En tout cas, je crois que la bienveillance envers soi et envers les autres se nourrissent l'un l'autre.
C'est un peu confus ce que je raconte, je crois
.
EDITs : désolée, problèmes avec les images.