Depuis L'Elysée, François Hollande annonce que si Leonarda en fait la demande, elle pourra réintégrer le cadre scolaire français. En revanche, il s'oppose au retour de la famille de la jeune fille.
Réaction immédiate de Leonarda sur I-télé : "je veux rentrer avec ma famille et pas toute seule"
Pas sûr que la tentative présidentielle qui vise à ménager la chèvre et le chou (Valls d'un côté et la gauche dite humaniste de l'autre) soit très efficace...
(samedi 19 octobre).
Des lycéens manifestent pour le retour de Leonarda (jeudi 17 octobre)
"Leonarda ne va pas en cours, nous non plus". A Paris mais aussi en province (à Mende et à Avignon par exemple) des milliers de lycéens sont descendus dans la rue aujourd'hui pour demander le retour en France de Leonarda Dibrani, cette jeune Kosovare de 15 ans expulsée récemment avec sa famille vers son pays d'origine.
Interviewée sur France inter, la jeune fille a pu apporter des précisions sur les circonstances de son arrestation par la police qui a intercepté le car dans lequel elle se trouvait avec sa classe, en route pour une sortie scolaire :
"A 7 h 30, j'ai eu un appel, c'est l'ancien maire de Levier qui m'a appelée, il m'a demandé où j'étais. J'ai amené le téléphone à la prof, il a parlé avec elle, je suis descendue du bus avec la prof, j'étais dans les bras de la prof en train de pleurer.
"J'avais honte aussi parce qu'il y avait la police qui est venue, il y a des camarades qui me demandaient : 'Qu'est-ce que t'as fait, t'as volé ?"'
Au quotidien L'Est républicain qui est parvenu à la joindre, elle a donné quelques précisions sur ses nouvelles condition de vie : "nous n'avons pas de maison ici, on ne connaît personne. Ce n'est pas comme en France, il n'y a personne pour nous aider. On est comme les clochards. On a dormi sur un banc. Je ne comprends même pas la langue d'ici."
Aujourd'hui, Leonarda ne souhaite qu'une chose : "tout ce que je veux, c'est, avec ma famille, revenir en France, recommencer les cours pour avoir un avenir. Le truc le plus important, c'est l'école".
Violemment critiqué au sein même du parti socialiste, Manuel Valls, ministre de l'Intérieur, se défend en rappelant que "cette reconduite à la frontière s'est déroulée dans le respect du droit, dans le respect des personnes".
Problème pour beaucoup à gauche, c'est qu'on croirait bel et bien entendre du Sarkozy. Ce qu' Emmanuel Maurel, chef de file de l'aile gauche du PS, n'hésite pas à rappeler à ses petits camarades : "il y a encore quelques années, tous les socialistes se mobilisaient contre de telles pratiques" a-t-il dit.
Bien plus radicale, l'actrice Josiane Balasko enfonce le clou : "j'ai honte. Je n'ai pas honte pour mon pays, parce que je suis sûre que mon pays, il vaut mieux que ça. J'ai honte pour le gouvernement".
Et toi madmoiZelle, que penses-tu de cette expulsion ? As-tu honte, comme Josiane Balasko, pour ce gouvernement ? Es-tu pour ou contre le retour de Leonarda et de sa famille en France ?
Réaction immédiate de Leonarda sur I-télé : "je veux rentrer avec ma famille et pas toute seule"
Pas sûr que la tentative présidentielle qui vise à ménager la chèvre et le chou (Valls d'un côté et la gauche dite humaniste de l'autre) soit très efficace...
(samedi 19 octobre).
Des lycéens manifestent pour le retour de Leonarda (jeudi 17 octobre)
"Leonarda ne va pas en cours, nous non plus". A Paris mais aussi en province (à Mende et à Avignon par exemple) des milliers de lycéens sont descendus dans la rue aujourd'hui pour demander le retour en France de Leonarda Dibrani, cette jeune Kosovare de 15 ans expulsée récemment avec sa famille vers son pays d'origine.
Interviewée sur France inter, la jeune fille a pu apporter des précisions sur les circonstances de son arrestation par la police qui a intercepté le car dans lequel elle se trouvait avec sa classe, en route pour une sortie scolaire :
"A 7 h 30, j'ai eu un appel, c'est l'ancien maire de Levier qui m'a appelée, il m'a demandé où j'étais. J'ai amené le téléphone à la prof, il a parlé avec elle, je suis descendue du bus avec la prof, j'étais dans les bras de la prof en train de pleurer.
"J'avais honte aussi parce qu'il y avait la police qui est venue, il y a des camarades qui me demandaient : 'Qu'est-ce que t'as fait, t'as volé ?"'
Au quotidien L'Est républicain qui est parvenu à la joindre, elle a donné quelques précisions sur ses nouvelles condition de vie : "nous n'avons pas de maison ici, on ne connaît personne. Ce n'est pas comme en France, il n'y a personne pour nous aider. On est comme les clochards. On a dormi sur un banc. Je ne comprends même pas la langue d'ici."
Aujourd'hui, Leonarda ne souhaite qu'une chose : "tout ce que je veux, c'est, avec ma famille, revenir en France, recommencer les cours pour avoir un avenir. Le truc le plus important, c'est l'école".
Violemment critiqué au sein même du parti socialiste, Manuel Valls, ministre de l'Intérieur, se défend en rappelant que "cette reconduite à la frontière s'est déroulée dans le respect du droit, dans le respect des personnes".
Problème pour beaucoup à gauche, c'est qu'on croirait bel et bien entendre du Sarkozy. Ce qu' Emmanuel Maurel, chef de file de l'aile gauche du PS, n'hésite pas à rappeler à ses petits camarades : "il y a encore quelques années, tous les socialistes se mobilisaient contre de telles pratiques" a-t-il dit.
Bien plus radicale, l'actrice Josiane Balasko enfonce le clou : "j'ai honte. Je n'ai pas honte pour mon pays, parce que je suis sûre que mon pays, il vaut mieux que ça. J'ai honte pour le gouvernement".
Et toi madmoiZelle, que penses-tu de cette expulsion ? As-tu honte, comme Josiane Balasko, pour ce gouvernement ? Es-tu pour ou contre le retour de Leonarda et de sa famille en France ?
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