wallflowwer;4422402 a dit :Bon. Ma question va paraître stupide mais j'ai besoin d’éclaircissement. Pourquoi parlé de radicalisation du PS qui flirte avec le FN sur les questions d'immigration dans le cas de Leonarda alors que c'est légal, d'après le code pénal et au vu des recours diverses qui ont été entrepris par la famille. D'un point de vue moral, c'est plus discutable d'accord (devant tous ces amis, lors d'une sortie scolaire etc...) mais il applique la loi non?denis;4422383 a dit :elynor;4422343 a dit :Dans les deux cas le PS a perdu les municipales alors autant rallier ses troupes fidèles à leurs valeurs.denis;4422293 a dit :La question peut se résumer à cela : faut-il courir derrière Le Pen pour se donner une chance de la battre (ce faisant Sarkozy a échoué) ou faut-il affirmer et réaffirmer ses valeurs au risque de perdre face au FN ?
C'est tout le problème d'un parti comme le PS qui compte des milliers (dizaines de milliers même) d'élus accrochés à leur fauteuil. C'est humain.
Beaucoup voient en Valls l'homme capable de rivaliser avec la droite dure voire l'extrême-droite sur le terrain de la sécurité et de l'immigration. Je pense que c'est illusoire. Si une majorité de Français est réellement prête à se radicaliser sur ces sujets, elle choisira l'original pas une pâle copie.
Voila je voulais juste poser cette question ici car je sais que je ne me prendrais pas un torrent d'insultes comme cela pourrait être le cas sur un site d'actualité ou autres...
Ha mais ta question n'a rien de stupide ! En fait, ce ne sont pas seulement des lois mais aussi des circulaires d'application qui régissent le fonctionnement du système.
Et en l'occurrence, la circulaire donne des marges de manoeuvre au préfet. Donc le ministère de l'Intérieur peut parfaitement donner pour consigne aux fonctionnaires de terrain d'être plus ou moins souple.
Et là, il semble bien que le préfet du Doubs a choisi de ne pas faire dans la dentelle (une enquête administrative est d'ailleurs en cours, ce qui pourrait permettre à Valls de sauver la face si jamais l'affaire prend de l'ampleur en sanctionnant ce haut fonctionnaire).
Donc en fait, en bout de course, ce n'est pas une affaire de droit, mais bien de morale comme tu dis, de valeurs politiques en fait.