Rock-Ambolesque;1691898 a dit :
Et pour savoir si elles étaient de vraies sorcières, on leur attachait un boulet, on les mettait dans l'eau, et si elles coulaient, c'est qu'elles en étaient. Mais si elles restaient à la surface, elles étaient dites innocentes.
Il y a la méthode du canard aussi ! (les Monty Python me perdront
)
Une autre méthode, mais pas uniquement pour les sorcières : le jugé devait tenir une barre de fer chauffée au rouge, et si la blessure s'infectait après, il était innocenté. Sinon, coupable.
Pour rester dans le glauque, les femmes avaient droit à des "traitements de faveur", des tortures plus douces : on leur enlevait par exemple, des morceaux d'oreille, de joue, ou les faisait marcher sur des charbons ardents. Cependant, elles ne pouvaient pas être décapitées car c'était un sort trop "noble" pour elles - du coup, elles se faisaient lapider.
Les prisonniers payaient leurs instruments de torture et leur séjour, et donc selon leurs moyens il y avait plus ou moins de luxe. Ainsi dans certains cachots, les lits étaient surélevés pour prévenir des inondations (mais ça ne changeait pas grand chose, ils étaient sous l'eau quand même au final). Les plus pauvres engraissaient des rats pour les manger ensuite.
(J'ai appris ça dans "The Clink Prison Museum", une prison du XIIème à Londres)