Bonjour à toutes,
Pour vous la faire courte je craque pour mon kiné. Un grand classique... Je sais.
Je pourrais tenter une approche/me dévoiler et passer à autre chose mais plusieurs choses me retiennent :
- j'ai peur d'instaurer un malaise et de devoir changer de kiné, et au passage bousculer ma routine (la routine c'est structurant chez moi et donc participe à mon équilibre mental et émotionnel)
- la balance risque-gain est défavorable : il est beaucoup plus jeune que moi. Je ne le vois que dans le cadre de mes soins donc je ne peux pas vraiment dire que c'est lui qui me plaît ou l'image qu'il me renvoie durant nos séances. L'idéalisation fait partie de tout début de relation quelqu'un soit la nature, mais j'en sais finalement peu sur lui, sa maturité notamment. Les crusches ça arrive hein. Je me sens capable d'essuyer un refus et de poursuivre la relation de soignant-soigné mais qu'en est-il pour lui ?
- dans la continuité du point précédent... À quel genre de relation s'attendre avec un.e kiné ? Si passager, la raison de mes consultations l'emporte largement (je suis dans un processus d'amaigrissement. Ces séances de kiné, qui me font un bien inespéré et inestimable, ont démarré en janvier dernier. J'en suis à presque 40 kilos de moins et l'équipe de nutrition qui me suit est optimiste pour la suite au point d'écarter l'option chirurgie bariatrique. On s'est laissé jusqu'à juillet 2024. J'ai démarré avec un niveau -10 en sport mais j'y ai pris clairement goût. J'en fais beaucoup tous les jours. Minimum 10km de vélo pour aller au travail et c'est un vrai plaisir !). Il y est pour quelque chose là-dedans. C'est bateau au possible mais il me donne envie de me dépasser voire même de l'impressionner. En général, les hommes n'éveillent pas en moi ce genre de considérations. Si durable, vu toutes les histoires de relations ambiguës entre kiné et patient, et déjà la manière dont la nôtre se serait conçue, comment garder sa sérénité (même sans être déraisonnablement porté à jalouser) ?
- notre fonctionnement me convient et pallie mes "inhabiletés", notamment sociales. Il réagit bien à mes TOCs. J'ai essayé de ne plus y aller et ça m'a perturbée. Ça a déstructuré mon alimentation. J'en avais perdu l'appétit, or, pour perdre du poids sainement il faut manger. Ce dernier point ne vient pas en contradiction avec le fait que je sais pouvoir dépasser un refus de sa part d'avoir un autre genre de relation. Je le sais par expérience.
Auriez-vous des suggestions à me faire ? Des retours ?
Merci d'avance de votre attention et de votre aide
Pour vous la faire courte je craque pour mon kiné. Un grand classique... Je sais.
Je pourrais tenter une approche/me dévoiler et passer à autre chose mais plusieurs choses me retiennent :
- j'ai peur d'instaurer un malaise et de devoir changer de kiné, et au passage bousculer ma routine (la routine c'est structurant chez moi et donc participe à mon équilibre mental et émotionnel)
- la balance risque-gain est défavorable : il est beaucoup plus jeune que moi. Je ne le vois que dans le cadre de mes soins donc je ne peux pas vraiment dire que c'est lui qui me plaît ou l'image qu'il me renvoie durant nos séances. L'idéalisation fait partie de tout début de relation quelqu'un soit la nature, mais j'en sais finalement peu sur lui, sa maturité notamment. Les crusches ça arrive hein. Je me sens capable d'essuyer un refus et de poursuivre la relation de soignant-soigné mais qu'en est-il pour lui ?
- dans la continuité du point précédent... À quel genre de relation s'attendre avec un.e kiné ? Si passager, la raison de mes consultations l'emporte largement (je suis dans un processus d'amaigrissement. Ces séances de kiné, qui me font un bien inespéré et inestimable, ont démarré en janvier dernier. J'en suis à presque 40 kilos de moins et l'équipe de nutrition qui me suit est optimiste pour la suite au point d'écarter l'option chirurgie bariatrique. On s'est laissé jusqu'à juillet 2024. J'ai démarré avec un niveau -10 en sport mais j'y ai pris clairement goût. J'en fais beaucoup tous les jours. Minimum 10km de vélo pour aller au travail et c'est un vrai plaisir !). Il y est pour quelque chose là-dedans. C'est bateau au possible mais il me donne envie de me dépasser voire même de l'impressionner. En général, les hommes n'éveillent pas en moi ce genre de considérations. Si durable, vu toutes les histoires de relations ambiguës entre kiné et patient, et déjà la manière dont la nôtre se serait conçue, comment garder sa sérénité (même sans être déraisonnablement porté à jalouser) ?
- notre fonctionnement me convient et pallie mes "inhabiletés", notamment sociales. Il réagit bien à mes TOCs. J'ai essayé de ne plus y aller et ça m'a perturbée. Ça a déstructuré mon alimentation. J'en avais perdu l'appétit, or, pour perdre du poids sainement il faut manger. Ce dernier point ne vient pas en contradiction avec le fait que je sais pouvoir dépasser un refus de sa part d'avoir un autre genre de relation. Je le sais par expérience.
Auriez-vous des suggestions à me faire ? Des retours ?
Merci d'avance de votre attention et de votre aide