Après, je suis ouverte au débat. Si on se dirige vers un cadre qui permet la GPA
sur la base du volontariat, on peut discuter.
Par exemple, si mes frères ou un couple d'amis me demandaient d'être leur mère porteuse, j'accepterais certainement (ils prennent en charge les frais médicaux, mais ne me paient surtout pas, et ils expliquent au(x) futur(s) enfant(s) pourquoi ils ont mûri dans mon ventre.)
Mais si on se dirige vers
« une prestation de service », une mise en relation de mères porteuses contre rémunération, alors je suis vraiment vraiment vraiment contre (parce que ce seront les plus vulnérables, les plus pauvres qui serviront de mères porteuses aux plus riches. Et ça, je suis contre.)
Dans l'article, je ne demande pas la légalisation de la GPA : je demande qu'on ouvre un débat de société sur la question.