Hellébore;2633364 a dit :cette étude ne m'étonne pas plus que ça, puisqu'en effet, on doit paraître à son avantage pour inspirer confiance, or, l'intérêt du maquillage, c'est qu'il donne bonne mine, entre autre. Mais il faudrait rappeler je crois, et surtout avec les photos, que ça n'est pas le maquillage de soirée qui inspire cette confiance, mais un teint propre, net, des yeux et des lèvres clairement dessinées, et colorées.
Mais après, je peux comprendre ce qui dérange, ce culte de l'apparence, le fait qu'on mette en relation qualité personnelle et rendu extérieur. Malgré tout, c'est comme ça que fonctionne le monde du travail, et dans sa grande majorité, le monde tout court.
Ce n'est pas seulement l'effet bonne mine ici qui est valorisé, autrement on ne constaterait pas de meilleurs résultats entre le maquillage naturel (qui est là pour corriger les "défauts") et le maquillage dit "professionnel". Il ne faut ainsi pas seulement gommer ces soit-disant défauts, mais aussi que le maquillage soit visible, que l'effort fourni soit, en quelque sorte apparent. Ce qui rejoint la thèse de la fonction sociale du maquillage...
Est-ce que cela signifie que, même dans le monde professionnel, la femme doit garder son rôle d'objet de séduction ? (pas être seulement "soignée", mais accentuer ouvertement ses traits de séduction : lèvres colorés, cils longs et étoffés, etc.) Ca mérite en tout cas réflexion.
Et n'oublions pas que si le maquillage de soirée inspire un peu moins confiance, il est tout de même vu comme un signe de compétence !
Je suis d'accord avec toi sur le constat que "c'est comme ça que fonctionne le monde". En revanche, ce constat n'est pour moi qu'un point de départ, et non une conclusion. L'intérêt des articles de ce type, à mon sens, c'est de prendre conscience de ces préjugés, des biais que nous rencontrons quand nous jugeons les gens. Et, grâce à cette prise de conscience, de les corriger, autant que possible. Changer le regard que nous portons sur les autres (en l'espèce, les femmes qui ne se maquillent pas).
Parce que rien ne m'énerve plus que le "c'est comme ça et on peut rien y faire" (je ne dis pas que c'est ce que tu penses, hein ! Je n'en sais rien). Si, on peut. Et je dirai même : on doit.