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Avec 52% des voix en faveur du brexit, les britanniques font le choix de quitter l'Union Européenne. C'est la première fois dans l'histoire de la construction européenne qu'un Etat décide de quitter l'Union.
Les marchés financiers asiatiques (les seuls ouverts à l'heure où j'écris ces lignes) ont plongé cette nuit et la Livre Sterling s'effondre. Elle a perdu 10% de sa valeur face au dollar, ce qui n'est plus arrivé depuis trente ans.
Pour autant, l'Union européenne n'est pas encore passée de 28 à 27 membres, loin de là. Avant toute chose, comme le prévoit l'article 50 du Traité sur l'Union européenne, le Royaume-Uni doit notifier au Conseil européen son intention de s'en aller. Le Premier ministre, David Cameron, a laissé entendre qu'il saisirait ce conseil des chefs d'Etat et de gouvernement "tout de suite", mais rien ne l'y oblige. Rien ne garantit non plus qu'il restera Premier ministre, car il a fait campagne pour le maintien dans l'UE. Son parti pourrait vouloir le remplacer par un conservateur pro-Brexit, plus en phase avec le choix des électeurs.
Une fois la procédure lancée, Londres et Bruxelles auront deux ans maximum pour négocier les clauses du divorce et parvenir à un accord, qui devra être approuvé par le Parlement européen et le Conseil européen. Si rien n'est conclu au terme des deux ans, le divorce prendra effet immédiatement, à moins que les parties prenantes ne décident de prolonger les discussions. Ce n'est qu'une fois le divorce acté que le Royaume-Uni sera libéré des obligations des traités européens (ce qui suppose d'adapter la législation britannique) et que ses représentants quitteront les institutions européennes.
Certains redoutent déjà que ce départ de la Grande-Bretagne donne des idées à d'autres pays, qui pourraient être tentés à leur tour de plier bagage ou, du moins, de négocier des statuts spéciaux. Certains responsables politiques suggèrent d'être dur lors des négociations avec le Royaume-Uni, pour dissuader les potentiels futurs déserteurs et éviter toute dislocation.
Sans surprise, Marine Le Pen se réjouit et demande l'organisation d'un référendum en France et dans tous les pays de l'Union
Avec 52% des voix en faveur du brexit, les britanniques font le choix de quitter l'Union Européenne. C'est la première fois dans l'histoire de la construction européenne qu'un Etat décide de quitter l'Union.
Les marchés financiers asiatiques (les seuls ouverts à l'heure où j'écris ces lignes) ont plongé cette nuit et la Livre Sterling s'effondre. Elle a perdu 10% de sa valeur face au dollar, ce qui n'est plus arrivé depuis trente ans.
Pour autant, l'Union européenne n'est pas encore passée de 28 à 27 membres, loin de là. Avant toute chose, comme le prévoit l'article 50 du Traité sur l'Union européenne, le Royaume-Uni doit notifier au Conseil européen son intention de s'en aller. Le Premier ministre, David Cameron, a laissé entendre qu'il saisirait ce conseil des chefs d'Etat et de gouvernement "tout de suite", mais rien ne l'y oblige. Rien ne garantit non plus qu'il restera Premier ministre, car il a fait campagne pour le maintien dans l'UE. Son parti pourrait vouloir le remplacer par un conservateur pro-Brexit, plus en phase avec le choix des électeurs.
Une fois la procédure lancée, Londres et Bruxelles auront deux ans maximum pour négocier les clauses du divorce et parvenir à un accord, qui devra être approuvé par le Parlement européen et le Conseil européen. Si rien n'est conclu au terme des deux ans, le divorce prendra effet immédiatement, à moins que les parties prenantes ne décident de prolonger les discussions. Ce n'est qu'une fois le divorce acté que le Royaume-Uni sera libéré des obligations des traités européens (ce qui suppose d'adapter la législation britannique) et que ses représentants quitteront les institutions européennes.
Certains redoutent déjà que ce départ de la Grande-Bretagne donne des idées à d'autres pays, qui pourraient être tentés à leur tour de plier bagage ou, du moins, de négocier des statuts spéciaux. Certains responsables politiques suggèrent d'être dur lors des négociations avec le Royaume-Uni, pour dissuader les potentiels futurs déserteurs et éviter toute dislocation.
Sans surprise, Marine Le Pen se réjouit et demande l'organisation d'un référendum en France et dans tous les pays de l'Union
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