Résumé des épisodes précédents :
Ségolène Royal, en course pour la présidence de l'Assemblée nationale, décide de se présenter à La Rochelle, avec le soutien de la direction du PS, pour être élue député.
Une partie des socialistes locaux s'insurge contre ce parachutage. Leur chef de fil, Olivier Falorni, décide de se présenter.
Au premier tour, Ségolène Royal arrive en tête avec 34,26% des voix, Falorni second avec 30,25% des voix. La candidate Ump est éliminée.
En toute logique, selon la règle en vigueur à gauche, Falorni devrait se désister en faveur de l'ex-candidate à l'élection présidentielle. Mais malgré les pressions en provenance de l'état major du PS, il décide de se maintenir.
A partir de là, on entre dans le bizarre...
Alors qu'il s'était engagé à se tenir au dessus de la mêlée et à ne soutenir personne lors de ce scrutin, le président Hollande autorise Ségolène Royal à affirmer qu'elle est la seule candidate "à représenter la majorité présidentielle".
Quelques heures plus tard, mardi en fin de matinée, l'actuelle compagne du président, Valérie Trierweiller, adresse son fameux tweet à la terre entière :
Au PS, à l'Elysée et dans toutes les rédactions, ces quelques lignes font l'effet d'une bombe.
Voilà que la "première dame" prend ouvertement parti pour l'adversaire de l'ex de son compagnon, n'hésitant pas à contredire celui-ci sur la place publique. Du jamais vu.
Hier, un sondage réalisé par l'Ifop-Fiducial pour France Bleu La Rochelle, Sud Ouest et France 3 Poitou-Charentes donne Olivier Falorni, en tête du second tour avec 58 % des voix. Un score élevé qui s'explique pour partie par le soutien que lui apporte une fraction de la droite locale.
Dans la soirée, Ségolène Royal se livre à la tribune d'un meeting : "je n'ai pas voulu volontairement réagir hier car la violence du coup était trop forte et moi je n'ai pas le droit de me laisser abattre. Je n'ai pas le droit de dire des choses qui pourraient envenimer la situation, je n'ai pas le droit d'aller au-delà du discours politique.
Ce ne veut pas dire que je ne suis pas meurtrie, que je ne suis pas touchée, je ne suis pas un robot.
Je demande aussi le respect à l'égard d'une femme politique, le respect à l'égard d'une mère de famille dont les enfants entendent aussi ce qui est dit."
Ce matin, c'est panique à bord au PS où l'on redoute désormais la défaite de Ségolène Royal dimanche prochain, ce qui bouleverserait les subtils équilibres internes qui régissent la vie de ce parti multi-courants et pourrait bien empoisonner le début du quinquennat de François Hollande.
On en est là...
Que pensez-vous de ce psychodrame politico-familial ? Pensez-vous qu'il peut avoir une incidence sur les résultats du second tour des législatives ? Si vous votiez à La Rochelle, à qui irait votre suffrage ? Pourquoi ?
Ségolène Royal, en course pour la présidence de l'Assemblée nationale, décide de se présenter à La Rochelle, avec le soutien de la direction du PS, pour être élue député.
Une partie des socialistes locaux s'insurge contre ce parachutage. Leur chef de fil, Olivier Falorni, décide de se présenter.
Au premier tour, Ségolène Royal arrive en tête avec 34,26% des voix, Falorni second avec 30,25% des voix. La candidate Ump est éliminée.
En toute logique, selon la règle en vigueur à gauche, Falorni devrait se désister en faveur de l'ex-candidate à l'élection présidentielle. Mais malgré les pressions en provenance de l'état major du PS, il décide de se maintenir.
A partir de là, on entre dans le bizarre...
Alors qu'il s'était engagé à se tenir au dessus de la mêlée et à ne soutenir personne lors de ce scrutin, le président Hollande autorise Ségolène Royal à affirmer qu'elle est la seule candidate "à représenter la majorité présidentielle".
Quelques heures plus tard, mardi en fin de matinée, l'actuelle compagne du président, Valérie Trierweiller, adresse son fameux tweet à la terre entière :
Au PS, à l'Elysée et dans toutes les rédactions, ces quelques lignes font l'effet d'une bombe.
Voilà que la "première dame" prend ouvertement parti pour l'adversaire de l'ex de son compagnon, n'hésitant pas à contredire celui-ci sur la place publique. Du jamais vu.
Hier, un sondage réalisé par l'Ifop-Fiducial pour France Bleu La Rochelle, Sud Ouest et France 3 Poitou-Charentes donne Olivier Falorni, en tête du second tour avec 58 % des voix. Un score élevé qui s'explique pour partie par le soutien que lui apporte une fraction de la droite locale.
Dans la soirée, Ségolène Royal se livre à la tribune d'un meeting : "je n'ai pas voulu volontairement réagir hier car la violence du coup était trop forte et moi je n'ai pas le droit de me laisser abattre. Je n'ai pas le droit de dire des choses qui pourraient envenimer la situation, je n'ai pas le droit d'aller au-delà du discours politique.
Ce ne veut pas dire que je ne suis pas meurtrie, que je ne suis pas touchée, je ne suis pas un robot.
Je demande aussi le respect à l'égard d'une femme politique, le respect à l'égard d'une mère de famille dont les enfants entendent aussi ce qui est dit."
Ce matin, c'est panique à bord au PS où l'on redoute désormais la défaite de Ségolène Royal dimanche prochain, ce qui bouleverserait les subtils équilibres internes qui régissent la vie de ce parti multi-courants et pourrait bien empoisonner le début du quinquennat de François Hollande.
On en est là...
Que pensez-vous de ce psychodrame politico-familial ? Pensez-vous qu'il peut avoir une incidence sur les résultats du second tour des législatives ? Si vous votiez à La Rochelle, à qui irait votre suffrage ? Pourquoi ?