Comme je ne veux pas te laisser monologuer je réponds !
Dans ma formation, on avait le choix qu'entre deux mentions en licence, dont le FLE. Je n'ai donc fait qu'une année de FLE (une année où je trouve qu'on ne nous a pas appris grand chose, en tout cas pas assez pour prétendre enseigner à des étrangers). Je savais que je n'étais pas faite pour ça mais je voyais un peu le FLE comme une "option de secours" si je ne trouvais pas le boulot que je voulais, une façon de pouvoir gagner facilement ma vie à l'étranger. Ca n'a pas loupé, j'ai tout de suite eu une opportunité de travail, qui m'a confortée dans mon idée : ce n'était pas fait pour moi.
Le FLE, c'est (ou plutôt "ça a été" ?) un peu la grande mode d'orientation des littéraires qui ne savaient pas quoi faire en fin de licence il y a quelques années. Je ne le conseille qu'aux madmoizelles très motivées et déterminées et douées pour l'enseignement du français (comme toi
)
Moi ça ne me passionnait pas, et j'ai eu un peu honte de manquer de créativité et de pédagogie d'enseignement en face d'élèves qui voulaient apprendre :/ Encore plus honte lorsque j'ai rencontré de formidables profs de FLE (qui avaient un niveau Master) qui avaient plein de chouettes idées pour enseigner
Voilà, contribution sans intérêt mais je raconte ma vie