Les ruptures sont mauvaises pour la santé… des hommes, plus que des femmes

[Marre des]

Je me pose la question après avoir lu vos réponses : pourquoi faire l'éducation de votre compagnon ? Ce n'est pas votre rôle.
De plus j'ai l'impression (à tort sûrement) que vous exigez que votre compagnon doit avoir la même vision que vous, notamment sur le ménage.
Perso je n'aime pas faire la vaisselle juste après manger, si le plan de travail n'est pas nettoyé de suite ce n'est pas grave.
L'essentiel est que ça soit fait, au pire le lendemain ?
S'il m'avait imposé tout cela (juste pour le ménage), je serai parti vite fait je crois. (question de caractère sûrement plus que de genre)
Pour l'administratif, j'ai laissé tomber pour mon ex copain, il a encore oublié un rdv ? D'envoyer un papier ? Ben je lui ai répondu que comme ça il apprendra à noter et s'organiser, que je ne suis pas sa mère ni sa secrétaire,que j'ai été patiente et qu'il n'a pas voulu écouter mes conseils.
En général quand il fait qqc c'est quand il est au pied du mur.

Est ce du machisme ? Pas sur, il a été élevé comme cela, il n'a jamais eu à gérer l'administratif, les rdv,... Tout lui tombé tout cru dans la bouche, je n'ai pas voulu le faire. Si je faisais des choses c'est parce que j'avais envie.

C'est lui qui a rompu, je l'aurai sûrement fait à un moment, si je suis honnête avec moi même.
Avec le recul, je me rends également compte qu'il avait fait énormément efforts (mais réellement) mais comme pour moi (ma façon de voir et d'être) s'en était pas et l'inverse également, il n'a pas vu les miens car ça lui semblait normal.
On n'est resté auto centré sur nos ressentis en oubliant presque celui de l'autre.
Ce que ça m'apporte aujourd'hui ? Faire un vrai travail sur moi même, chose qui sans la rupture je n'aurai pas vu, je ne l'aurai pas cru non plus.
J'ai également appris qu'elle était mon mode d'attachement et le sien, ça explique beaucoup de choses...
Si on ne le sait pas, ça peu pourir bien des relations, toujours en dehors du genre...

Il s'en sort mieux que moi car il a réussi à se faire plaindre, un membre de sa famille lui fait à manger tlj, il va chercher ses tuppers... Et il a encore oublié de l'administratif à faire... Il n'apprendra sûrement jamais
Mais il a admis quand même certaines choses (peut être que nous 2 ça repartira, peut être pas) mais la rupture bien que difficile m'apprend énormément sur moi même finalement et mes limites.

 

[Marre des]

@LRD relis mon commentaire s'il te plaît car tu extrapoles totalement ce que j'ai dit :\

 

[KrissdeValnor]

Perso, je penses que globalement dans les couples hétérosexuels classiques, les femmes sont assez peu exigeantes avec leur compagnon de vie. C'est carrément une construction de notre société, en plus du fait que le couple/construire une famille est vu comme un but à atteindre, si ce n'est LE but ultime. Si je dis ça, c'est pas pour charger mes consœurs en mode 'c'est votre problème, vous avez pas été fichues de trouver le BON mec' mais plus que c'est la faute de la société qui nous guide vers des incompétents. Vu que de toute manière le BON mec, c'est un peu comme chercher une licorne, celui qui n'est ni un macho, ni un ours, qui sait à peu près communiquer, qui a appris à se servir d'une éponge, qui va avoir la présence d'esprit de mettre la vaisselle salle DANS le lave-vaisselle (et pas au-dessus ), qui va remplacer le rouleau de PQ après l'avoir fini, etc, etc... fin bref tous ces trucs qui sont en fait tellement évident et allant de soi pour l'écrasante majorité des personnes élevées en tant de femmes.
Du coup, on est presque obligées de se contenter du 'moins pire' un peu comme à chaque élection politique, et on tente de le formater, un peu, si on y arrive. Donc globalement, être plus exigeante avec le choix du compagnon dès le départ ça reste la meilleure option que je vois, individuellement du moins (même si il parait qu'il y en a qui sont fourbes et capables de faire semblant pendant quelques temps au début).

 

[Furya]

@just_in_case j'ai justement lu le livre de Titiou Lecoq quand mon fils était bébé et qu'il faisait ses siestes sur moi et j'ai été d'accord avec elle. Le planning j'ai essayé et même moi, je n'arrive pas à m'y tenir mais pendant un temps on faisait le compte sur l'appli Nipto (qui est plutôt sympa pour voir qui a fait quoi).

D'ailleurs hier, j'étais en train de faire le salon et il a rangé la panière de linge et la chambre de notre fils. Il fait des choses, mais je crois qu'on n'a pas le même rythme.

@Marre des il y a surement un peu de ça aussi, je sais que je ne supporte pas quand la lessive est mal étendue (d'après MES critères) et j'en ai conscience donc ça il ne le fait jamais parce que c'est moi qui suis une psychorigide de l'étendage de la lessive.
Après le coup de plan de travail et autres, ça dépend. Je ne suis pas maniaque, clairement pas, mais il y a des choses qui semblent logiques. S'il fait à manger, il peut quand même laver les ustensiles ? Moi je le fais bien, pourquoi je devrais le faire à sa place ? (c'est un exemple)

@KrissdeValnor parfois c'est fourbe parce que les choses peuvent changer. Mon compagnon a vécu tout seul, son appart était toujours très bien tenu. On a vécu ensemble, moi travaillant lui au chômage et il faisait tout à la maison. Là où ça a changé c'est quand il s'est mis à travailler. Alors oui il rentre le soir à 19h, mais bon... moi aussi je travaille (même chez moi en plus).

C'est aussi pour ça qu'il y a des choses que je ne fais pas avec mon fils. Par exemple, le soir, je ne le couche pas, c'est quasi toujours son père. Et je ne donne pas le bain non plus. S'il n'est pas très régulier dans le ménage et les affaires de la maison, ça au moins, il le fait et il le fait bien. Bon il ne s'est jamais vraiment levé pour les biberons de la nuit mais il n'a jamais rechigné à changer une couche. Il n'est clairement pas parfait, mais ça, ça va. (maintenant s'il pouvait l'entendre avant moi le matin et se lever, se serait encore mieux)

Du coup, si un jour on se sépare, je sais que je suis quasi sûre de ne pas me remettre en couple. Je préfère rester seule.

 

[Marre des]

@Furya oui il peut le faire donc je ne comprends pas pourquoi tu le fais à sa place ? (ce n'est pas un jugement juste une interrogation)
En discuter avec lui sur le pourquoi il fait ou ne fait pas tel truc et inversement
Toujours à titre perso, et ça ne concerne pas mon ex mais ma mère, si tel truc n'est pas rangé à tel endroit, elle pète un câble mais d'autres trucs qu'elle ne fait pas m'horripile (utiliser 1 éponge et 1 torchon pour tout... Alors que je préfère utiliser 1 éponge pour essuyer la table, une pour la vaisselle,... La même pour les torchons)

 

[Furya]

@Marre des oui il peut le faire mais je n'ai pas envie d'attendre 3 semaines qu'il se décide à faire une lessive et je n'ai pas non plus envie de devoir lui dire tous les 2 jours.

On a déjà discuté ensemble et en fait il ne s'en rend pas compte. Parfois ça va lui prendre genre oh je vais faire ça, mais je n'ai plus la patience d'attendre après lui.
(et pourtant parfois je laisse traîner des choses mais ça ne le dérange pas et vu que je craque avant)

 

[Marre des]

@Furya tu as déjà fait la "technique" du tu laves que ton linge ? Ça peut être un déclencheur pour lui (ma mère a fait ça avec mes frères, la 1ere lessive d'un de mes frères il a mis que du calgon, il a quand même pendu son linge et s'en ai pas rendu compte sauf quand le linge était sec... Ma mère avait aussi fait le technique chacun faisait son repassage, c'était ok, en plus dans une pièce au grenier, ben elle repassait tout le temps mon linge car ça la faisait c**** de voir mon tas de linge, moi non, je le faisais que lorsque j'en avais besoin, c'était ma façon de faire et voir les choses ^^" adulte je pends mon linge de tel façon que pas besoin de repassage
Je préfère encore une fois précisé, je ne fais pas de jugement, j'essaie de comprendre et je compare à ma façon de voir et vivre.
J'ai quand même eu des désagréments avec mon ex, je lui disais mais comme il avait sa façon de faire : mettre l'éponge de vaisselle dans un bol sale rempli d'eau et de liquide vaisselle, j'ai horreur de ça... J'ai du faire avec, c'est un réflexe pour lui. Quand je mettais l'éponge au bord de l'évier et qu'il passait derrière moi, il remettait l'éponge dans l'eau...
Je devais faire également avec sa façon de prendre le linge, du coup je mettais comme moi j'aime mon linge (je passais derrière lui quand j'en avais l'énergie, pour mon linge sinon c'était à sa façon, pas par exasperation mais parce que je n'avais pas envie de me prendre la tête, quand on a plus de 40 ans pour lui et moi presque 40,il y a forcément des "automatismes" dans la façon de faire)
Après chacune et chacun fait comme il peut et veut

 

[Lylia-B]

Pour m'être retrouvé dans les situations que tu décris @Marre des , je pars du principe que c'est une violence dans le couple quand un compagnon ne fait rien avant qu'on lui ait répété 20 fois, et qu'en plus on passe pour la méchante derrière.

Avec mon ex j'ai bien tenté la technique du "je lui dis 1 fois et après j'attends, je suis pas à la minute".
Je me suis retrouvée avec de la vaisselle en train de moisir dans l'évier. Littéralement moisir.
Et quand j'ai fini par la faire passablement énervée en rentrant du travail (parce que ça sentait bah ... le moisi pour être polie), il osait me dire "mais non t'abuses, mais j'allais le faire !"
Donc oui, je finissais par lui balancer à la gueule que 2 semaines d'attente pour faire une tâche, c'est juste du foutage de gueule. (et là, je donne 1 exemple sur tant d'autres)

Il y a aussi le nombre de fois où on est obligé de le répéter. Quand le sol de son appartement est dégueulasse, je considère qu'il ne faut pas avoir fait option math au bac pour se dire que passer l'aspirateur est judicieux.
Quand on doit déjà le dire à son compagnon, je trouve ça violent parce qu'on passe encore pour la "méchante", mais souvent quand on le dit, c'est que l'état du sol est déjà cata ... Donc quand le gars en face te dit "oui oui je le fais", et 2 jours plus tard rien n'est fait, c'est pas possible ...

Et je ne parle même pas de cette situation quand on reçoit des invités, et là c'est vraiment à la minute pour le coup.
Je me suis déjà retrouvée à ce que mon ex soit en congé, moi au boulot, le soir on a des potes qui viennent à la maison. Naturellement je lui demande de ranger / nettoyer l'appart (j'ai essayé la méthode aussi de "je demande rien pour voir"), et quand je rentre tout est DEGUEULASSE. Et quand je commence à ranger énervée, il ose à nouveau me dire "roh mais t'es jamais contente, j'allais le faire". (et explique moi quand au juste, quand les invités seront partis ???)

Mention spéciale pour cette fois où j'ai fait le 1er de l'an avec des amis à 6h de route de chez moi et, notre couple allant déjà mal mais, pour rabibocher un peu les choses, je suis revenue dès le 1er janvier, en faisant 6h de route d'une traite sans pause, pour rentrer à la maison et passer la soirée avec lui (vu qu'il bossait le 31, ça permettait de le fêter ensemble).
J'étais partie 1 semaine entre Noël et le 1er de l'an. Qu'elle ne fut pas ma surprise (non) quand l'appart était en vrac et le gars n'avait même pas préparé à manger... Il était 21h30, je venais de faire 6h d'un coup, et il n'aurai même pas penser à préparer le dîner.
Et quand je lui dis "mais tu n'as rien préparé ? Enfin tu attendais que j'arrive pour que je fasse un truc ?" le gars me sort : "oui me je savais pas ce que tu voulais manger"
PARCE QUE MOI JE LE SAIS TOUT LE RESTE DE L'ANNEE ?? (spoiler alert : je l'ai quitté 1 mois après)

(désolé, le sujet me tend )

Tout ça pour dire qu'en général, quand tu arrives à un tel point de saturation, le problème ce n'est jamais juste que tu n'es pas patiente et que tu pourrais attendre un peu que les choses soient faites. On arrive rarement à un niveau aussi fort de détresse et d'énervement dans son couple pour un plan de travail qui n'est pas nettoyé à la minute.

Pour moi juste, c'est un manque de respect. Si dans mon couple, mon compagnon part du principe que mon temps est moins précieux que le sien (puisque moi je peux passer mon temps à faire la bonne et pas l'autre) et qu'il ne prend pas sa part des tâches, c'est de l'irrespect, et c'est profondément violent pour le partenaire en face.

 

[Lady_M]

@Marre des
J entends que parfois il faut un peu d indulgence et qu on ne peut pas attendre que le copain fasse quelque chose au moment où on l'a a décidé NOUS.
Pour autant sur la question des repas, y a quand même une certaine fenêtre de tir à respecter.
Qu on dine à 19h30 ou à 21h je m en fiche, mais quand à 20h30 je rentre du boulot, que rien n a été lancé et qu il est dans le canapé en train de jouer à la console, là j estime qu il n y a pas d excuses et qu il a juste échoué totalement sans rattrapage ou excuse possible.
Je vais voir si je peux tenter un truc : manger un sandwich sur le retour du boulot, ne rien faire en arrivant et quand il va finir par se réveiller en mode "on mange quoi ?", dire que j ai pas d idée, et qu en fait j ai pas faim car trop de boulot. Et ne pas manger ce qu il sera obligé de se préparer. Ça pourrait être rigolo.
Peut-être pas tous les soirs sinon ça sera louche, mais 2 soirs par semaine quoi, histoire qu il commence à se dire que "ma femme est rentrée" ne signifie pas "on mange bientôt" et qu il se sente obligé de gérer.

 

[vassilena]

Pour apporter un témoignage "de l'autre côté" : j'ai été élevée, fille unique, par une mère seule, qui m'a traitée en enfant (puis ado) reine. L'empathie ne m'étouffait pas et je ne levais pas le petit doigt à la maison (j'acceptais ponctuellement de faire les poussières, en râlant, sans en comprendre l'intérêt, et de jeter la poubelle le matin). Elle faisait mon lit, me préparait mon petit-déj... J'en ai honte aujourd'hui, bien sûr, mais à l'époque, je trouvais ça bien pratique de n'en foutre pas une rame. D'autant plus que ma mère est maniaque et que je trouvais ça ridicule de sa part (elle repassait les draps, les torchons, les culottes...). Le revers de la médaille, c'était que je ne savais rien faire et que toutes ces tâches m'effrayaient !
Quand j'ai rencontré mon compagnon, j'étais très très jeune, et pendant tout le temps de notre relation/cohabitation, c'est lui qui faisait tout à la maison (mais vraiment tout !). Le prétexte était que je préparais des concours très difficiles et très importants pour mon avenir, alors que lui avait un travail déjà assuré (à temps plein en plus, le pauvre). Et puis j'avais de gros problèmes de dos. Bon, mon ex avait des comportements très problématiques par d'autres aspects, donc je ne culpabilise pas de l'avoir exploité ainsi, MAIS de fait je sais ce que l'on ressent quand on laisse l'autre s'occuper de la maison sans lever le petit doigt (ok, j'ai dû nettoyer les chiottes une ou deux fois, parce que lui ne le faisait jamais).
- Je faisais semblant de ne pas me rendre compte du déséquilibre : ma mauvaise foi était totale.
- Je n'avais juste pas envie de m'occuper de tout ça parce que ça me faisait chier, tout simplement.
- avec le temps (et l'"éducation" que j'avais reçue), je manquais totalement de confiance en moi : je n'osais pas cuisiner, faire marcher certains appareils d'électroménager, j'avais peur de ne pas savoir, de faire une connerie... idiot, bien sûr, puisqu'il s'agit d'apprendre en se trompant. Mais comme lui (et ma mère avant lui) faisait tout à la perfection (c'était un dieu de la cuisine), j'avais le sentiment que de toute façon, je ne serais pas à la hauteur.
- Et puis bon, de toute façon, ça me faisait bien chier et j'étais très contente d'exploiter mon prochain, qui était volontaire et ne râlait même pas, ou si peu.

Quand je me suis séparée de lui (pas parce qu'il faisait tout, mais en raison des autres comportements problématiques), j'ai alors découvert l'énormité de la tâche de vivre au quotidien. Il fallait prévoir plusieurs repas par jour ! Il fallait prévoir les lessives ! le ménage ! Et comme j'avais un enfant, j'étais obligé de le nourrir. Il m'a fallu des années (mais vraiment des années !) pour apprendre tant bien que mal à m'organiser et à ne pas tout laisser partir en vrille. Cependant, il arrive encore que je laisse la vaisselle moisir une semaine ou que je fasse le ménage au sprint parce que quelqu'un va débarquer chez moi et que c'est une porcherie. Je ne serai jamais ordonnée ni vraiment au taquet pour l'entretien d'un espace domestique, je le crains... Mais tant pis ! Au moins, je n'ai de comptes à rendre qu'à moi-même. Et j'ai beaucoup apprécié le livre américain qui disait que le ménage était neutre moralement. À présent, je ne le fais que parce que je trouve ça plus agréable d'être dans un espace à peu près propre qu'au milieu de la saleté.

Donc oui, j'étais de mauvaise foi avec ma mère et mon ex, en prétendant ne pas me rendre compte qu'ils faisaient tout. Mais non, je n'étais pas complètement de mauvaise foi car je ne réalisais vraiment pas la quantité réelle de boulot que cela supposait, vu que je ne m'en étais jamais occupée...

Le seul truc, sur la charge mentale, c'est que je m'occupais des rdv médicaux et des cadeaux de Noël pour la famille de mon ex, je lui rappelais l'anniversaire de ses parents, etc., ça oui.

Aujourd'hui, je vis seule depuis très longtemps (j'ai eu des relations mais jamais plus de cohabitation) et je sais que jamais je ne supporterai de revivre avec quelqu'un, a fortiori s'il s'agit d'un mec cis hétéro de base comme décrit dans les témoignages au-dessus. Je ne m'emmerderai jamais à faire son éducation, à négocier, etc., mais c'est vrai que je suis assez radicale et que j'apprécie mon indépendance plus que tout. Mon bordel et moi, on vit bien ensemble !

Edit : Ah oui, bien sûr ! J'ai été évidemment lourdement critiquée par ma famille et ma belle-famille ! Alors que si j'avais été un mec, jamais on aurait moufté sur notre répartition des tâches. Ma mère considère que personne ne peut vouloir de moi vu comme je suis bordélique, ça me fait toujours bien marrer !

 

[Marre des]

@vassilena merci beaucoup pour ton témoignage !!!

Je suis aussi bordélique, c'est devenu une plaisanterie pour ma famille (mais pas bienveillante) et ce n'est pas par flemme ni autre mais le reflet de mes traumas.
J'en avais pas vraiment conscience ado mais depuis peu, puisque je fais un travail sur moi vraiment en profondeur, je sais que c'était ma façon de m'exprimer, car je ne pouvais pas le dire par les mots (et quand j'ai pu le dire, on ne m'a pas cru...)
Du coup quand j'aurai un appart nickel (bon pas à manger par terre faut pas exagérer ) ca me fera du bien car ça voudra dire que j'ai guéri de mes traumas

 

[vassilena]

@vassilena merci beaucoup pour ton témoignage !!!

Je suis aussi bordélique, c'est devenu une plaisanterie pour ma famille (mais pas bienveillante) et ce n'est pas par flemme ni autre mais le reflet de mes traumas.
J'en avais pas vraiment conscience ado mais depuis peu, puisque je fais un travail sur moi vraiment en profondeur, je sais que c'était ma façon de m'exprimer, car je ne pouvais pas le dire par les mots (et quand j'ai pu le dire, on ne m'a pas cru...)
Du coup quand j'aurai un appart nickel (bon pas à manger par terre faut pas exagérer ) ca me fera du bien car ça voudra dire que j'ai guéri de mes traumas

Oui, je n'ai pas précisé, mais il y a eu beaucoup de dépression ces dernières années pour moi (donc pas du tout l'énergie de faire le ménage !) et je pense que ce manque de souci de mon intérieur reflétait aussi mon manque d'amour pour moi-même. Mais ça reste moralement neutre quand même, il ne faut pas se flageller. La figure de la bonne ménagère demeure une construction sociale hyper aliénante pour les femmes.
Courage à toi !