EDIT : ATTENTION PAVE !
Tout d'abord, je voulais juste dire que je trouve le sujet vraiment ultra intéressant et que je suis plutôt fière de nous voir en débattre de la sorte. Voi-là.
Me concernant, j'identifie différents points :
Déjà, l'éternelle recherche d'équilibre entre la liberté, les intérêts dit publics et les droits individuels. Parce que finalement, reconnaître des droits individuels aux auteurs, cela veut aussi dire qu'il faut faire en sorte qu'ils soient respectés. Si on observe un peu l'histoire, on se rend finalement compte que nos libertés sont seulement annoncées sans jamais être vraiment consolidées et que les droits individuels priment toujours. Mais est-ce réellement une mauvaise chose ? Qui a raison ? Qu'est-ce qui est vraiment le plus précieux à nos yeux ?
Aussi, on est plutôt toutes d'accord sur ce point-là, il faut REPENSER le droit de la propriété intellectuelle et instituer un nouveau droit prenant en compte les nouvelles problématiques et évolutions et lui donner une portée la plus large possible via des directives ou règlements communautaires d'une part et pourquoi pas via des conventions internationales plurilatérales d'autre part.
L'une des solutions, de mon point de vue, serait de retourner au système où on ne différenciait pas le support de l'oeuvre et l'oeuvre en elle-même. Pour faire en sorte qu'une fois que l'auteur se soit séparé de son oeuvre, il n'ait, de fait, plus aucun droit sur celle-ci. Ce serait une sorte d'épuisement du droit mais qui ne se limiterait pas à un critère territorial mais substantiel tenant à la simple mise sur le marché de l'oeuvre supprimant les redevances, royalties, pourcentages etc ... Bien évidemment, la conséquence directe du retour à ce système c'est finalement une évaluation du prix de vente qui sera éminemment supérieure car l'auteur sera complètement destitué de ses droits après la transaction. Et je consens que c'est un grand sacrifice qui peut, à terme aussi, nous priver de la culture car elle pourrait devenir moins accessible.
L'autre solution moins controversée et peut-être plus logique, ce serait de créer d'autres sites dans la même veine que Spotify et proposer le visionnage de films, séries, documentaires en illimité monnayant le paiement d'un abonnement.
Concernant l'accès à la culture, il faut aussi dire qu'il y a les bibliothèques municipales qui permettent d'emprunter livres, DVD, disques etc ... A Paris (je ne sais pas si cela varie selon les communes) on peut emprunter 7 documents quels qu'ils soient pendant 3 semaines et renouveler l'emprunt une fois (et l'été c'est 6 semaines renouvelables une fois). Quand c'est la dèche, à défaut de pouvoir dégainer la carte bancaire, je fais chauffer ma carte de bibli.
Sinon, je voulais juste dire que ça me fascine de voir à quel point nous réagissons tous si vivement. Cela prouve bien que quand quelque chose nous touche directement dans notre quotidien, on réagit immédiatement. Si seulement on pouvait faire la même chose pour les sujets plus loin de nous mais non moins importants !