Je ne veux pas en dire trop sur un forum public mais je viens de perdre mon père d'un cancer (il y a un mois) alors je connais l'angoisse que tu décris.
Je n'ai pas encore franchis l'étape du psychologue mais c'est un bon conseil, car il y a beaucoup de choses que l'on ne peut pas exprimer auprès de sa famille, ou même ses amis, et que c'est nécessaire de les faire sortir.
C'est très bien aussi que vous essayiez de vous dire et montrer que vous vous aimez et de passer des moments privilégiés ensemble (on est très très pudique là-dessus chez nous aussi, c'était très difficile pour moi mais c'est tellement important...).
Je sais que finalement mon père s'inquiétait plus pour nous (3 enfants entre 20 et 30 ans) que pour lui, et que même si c'était très dur, on essayait de ne pas se montrer trop effrayés ou tristes devant lui, car c'est ce qui lui faisait le plus de peine...
Bien sûr il nous est tous arrivé de craquer et le but n'était pas de se montrer froid non plus, plus d'essayer de continuer à vivre "normalement" (même si là dans mon cas je parle d'une fin de vie à l'hôpital), continuer à rigoler (ça fait du bien à tout le monde et ça reste possible même dans ces moments là oui) etc.
Ça semble impossible d'envisager la moindre chose sans lui, et finalement "après", puisqu'on a pas le choix, ça force juste à les faire "mieux" je crois (enfin mon expérience est trop fraiche pour en parler) même si il manquera toujours quelque chose.
Je suis très triste pour toi (et pour toutes les madmoizelles qui traversent cette épreuve), c'est une horrible épreuve que de voir quelqu'un qu'on aime souffrir, ça fait très peur, et personne ne devrait perdre son papa avant d'avoir une vie d'adulte épanouie.
Je te souhaite tout le courage du monde pour la surmonter, ainsi qu'à ton père ; il ne faut pas baisser les bras car plus on avance, et plus on se dit qu'une journée de plus est un cadeau et il faut chérir ces moments. Et j'espère que vous en aurez plein.
Je n'ai pas encore franchis l'étape du psychologue mais c'est un bon conseil, car il y a beaucoup de choses que l'on ne peut pas exprimer auprès de sa famille, ou même ses amis, et que c'est nécessaire de les faire sortir.
C'est très bien aussi que vous essayiez de vous dire et montrer que vous vous aimez et de passer des moments privilégiés ensemble (on est très très pudique là-dessus chez nous aussi, c'était très difficile pour moi mais c'est tellement important...).
Je sais que finalement mon père s'inquiétait plus pour nous (3 enfants entre 20 et 30 ans) que pour lui, et que même si c'était très dur, on essayait de ne pas se montrer trop effrayés ou tristes devant lui, car c'est ce qui lui faisait le plus de peine...
Bien sûr il nous est tous arrivé de craquer et le but n'était pas de se montrer froid non plus, plus d'essayer de continuer à vivre "normalement" (même si là dans mon cas je parle d'une fin de vie à l'hôpital), continuer à rigoler (ça fait du bien à tout le monde et ça reste possible même dans ces moments là oui) etc.
Ça semble impossible d'envisager la moindre chose sans lui, et finalement "après", puisqu'on a pas le choix, ça force juste à les faire "mieux" je crois (enfin mon expérience est trop fraiche pour en parler) même si il manquera toujours quelque chose.
Je suis très triste pour toi (et pour toutes les madmoizelles qui traversent cette épreuve), c'est une horrible épreuve que de voir quelqu'un qu'on aime souffrir, ça fait très peur, et personne ne devrait perdre son papa avant d'avoir une vie d'adulte épanouie.
Je te souhaite tout le courage du monde pour la surmonter, ainsi qu'à ton père ; il ne faut pas baisser les bras car plus on avance, et plus on se dit qu'une journée de plus est un cadeau et il faut chérir ces moments. Et j'espère que vous en aurez plein.