Sur le forum de ma fac, le lien de
cet article avait été posté en janvier, si les détails scientifiques en intéressent quelques-unes (on notera "l'impact significatif de cette étude sur la pratique et la recherche cliniques" à la fin de l'article, et pouf, on peut partir en débat "médecine d'amélioration ou médecine thérapeutique ?", "l'absence d'orgasme vaginal est-il une maladie ou non ?*", etc) (parce que la deuxième interrogation, aussi farfelue soit-elle, va forcément se poser un jour et ça va faire des remous -elle se pose déjà d'ailleurs, vu que cet article est contre la standardisation de l'orgasme).
Je pense vraiment que le statut anatomique du point G fait partie de ce grand débat sur la médecine d'amélioration (accompagné de sa question sous-jacente "peut-on modifier la nature humaine", et que toutes les réflexions qui vont découler de cette découverte précise seront semblables à celles qui ont suivi la découverte des produits dopants, du gène de la longévité, etc.). Balancé comme ça, j'ai l'impression de tenir des propos prophétiques, probablement parce qu'entre le point G et la découverte du gène de la longévité chez le ver, il y a un monde de différence, mais dans le fond, le débat est pareil... Que va-t-on faire de cette découverte ?
Et d'un point de vue plus personnel, je pense que chacun a le droit de jouir comme il le souhaite, y compris en recherchant son point G à 16,5 mm de l'urètre si ça peut l'aider/lui faire plaisir/se rassurer.
* je ne suis pas spécialiste dans les différences (ou l'absence de différence) entre ll'orgasme vaginal/clitoridien/venu des oreilles, j'ai simplement pris la question qui m'est venue en premier à l'esprit
(Il est possible que mon cours d'épistémologie ait profondément déteint sur moi au point de m'emballer et de me faire débiter des âneries pas si stupides que ça, mais un peu hors-sujet
).
(et un gros gros big-up à l'article, au passage)