Opium.;3151934 a dit :
Mais, j'ai bien lu ton message dans son intégralité, je voulais surtout rebondir sur la partie que j'ai quotée parce que malgré tout ce que tu as pu dire par ailleurs, elle a particulièrement retenu mon attention? Et s'il te plait, évite d'écrire en majuscules, même si ça n'est pas volontaire ça donne vraiment une impression d'agressivité et ça n'incite pas vraiment à répondre de façon courtoise
Si tu avais vraiment lu tout mon message, alors tu n'aurais pas dit "hey stop! le plaisir vaginal c'est bien aussi!" alors je n'aurais pas eu à utiliser les majuscules (j'avais bien pris les précautions dans mon messages car je me doutais bien que qqun allait faire comme si mon message n'était pas nuancé, et comme si je n'avais pas dit que le plaisir vaginal ne devait pas être mis de côté). Je ne sais pas quoi faire de plus pour que ça se voit.
Mais... et pourquoi pas? On peut imaginer tout un tas de cause à l'insensibilité aux stimulations du point G...
Et si on découvrait un jour non seulement qu'il y a bien un point G et qu'on identifiait des raisons au fait que certaines femmes n'y sont pas sensibles? Moi ça me pose question quand même, que certaines femmes puissent jouir de cette façon et pas d'autres. Sommes-nous toutes si différentes? A la limite avant on pouvait le penser, mais si les conclusions de cette découverte sont confirmées et qu'un point G est bien identifié chez l'ensemble de la population féminine on peut imaginer que nous sommes toutes aptes à la jouissance par ce biais, et peut-être même de façon encore moins aléatoire que par la stimulation externe du clitoris une fois qu'on connait le "truc"...
A titre personnel, cette étude ne m'a rien appris, parce que je sais que j'ai en moi une zone très réceptive aux caresses, je l'ai toujours assimilée au point G et je doute être la seule...
Ok imaginons :
moi je dis qu'il existe une super zone érogène dans l'épaule. Cette zone est magique! Elle existe chez tous les hommes, mais ils ne savent juste pas comment la trouver. Pourtant c'est vraiment la zone ultime de plaisir.
Et puisque j'ai trouvé cette zone à 14,53 cm de la clavicule chez un homme décédée de 83 ans, alors moi je dis que c'est une preuve scientifique de son existence, et je vais crier dans tous les journaux que son existence est irréfutable. Tout comme le prouve de nombreuses autres études fumeuses qui vont dans mon sens. Évidemment, je vais bien me garder de répondre aux études qui prouvent que cette zone est bidon.
Non je vais plutôt, avec mon étude basée sur un seul sujet sous le bras, inonder les magazines masculins et féminins d'encouragements à aller chercher cette zone de plaisir avec insistance chez tout le monde en assurant que SI ON SAIT S'Y PRENDRE cette zone est trouvable de façon UNIVERSELLE chez chacun de nous à 14,53cm de la clavicule.
Évidemment il y a cette grande partie de la population qui essaie d'attirer l'attention sur le fait que certains hommes prennent du plaisir au niveau génital ou au niveau des tétons et qu'il y a des associations qui essaient de faire enseigner ça aux ados, mais ... crions plutôt haut et fort avec des preuves à deux balles que c'est cette zone près de l'épaule qui est la VRAIE zone de plaisir. Même si c'est prouvé que ça ne l'est pas.
Oui je sais, toi et tes copains vous ne l'avez jamais ressenti, mais ya ce mec de 83 ans et cette zone à 14,53 cm de la clavicule, alors comment le nier? Je veux dire : peut être que tous ces gens qui ont l'habitude de prendre du plaisir au niveau génital, n'ont peut être tout simplement PAS ASSEZ CHERCHE! Heureusement la science est là pour les aider.
Tu ne crois pas qu'il y a un problème. Attention, je ne dis pas qu'il ne faut pas explorer cette zone près de l'épaule qui je suis sure donne du plaisir à une partie de la population de façon plus ou moins importante (et je le dis sans majuscule).
Ce ne m'embête pas qu'on fasse des recherches sur le point G, mais c'est cette insistance, cette façon de le montrer comme vérité universelle dans les études (basées sur des études de cas et pas sur un échantillon de la population), dans les magazines etc. qui fait qu'on a l'impression qu'on nous "force la main" comme dit l'article.
L'un n'empêche pas l'autre si? Parce qu'on a "sous la main" un truc qui fait jouir 85% des femmes d'après tes dires, on ne pourrait pas considérer que les deux plaisirs sont complémentaires? J'imagine que ça n'était pas ce que tu voulais laisser entendre, mais ça sonne vraiment comme "contentons-nous de ce qu'on a déjà et qui marche déjà très bien". Je trouve que c'est un raisonnement qui est motivé par de "mauvaises raisons" parce qu'il est sous-tendu par ces histoires de sexualité "phallocentrée" , mais j'y ai déjà réagi dans mon précédent post. Au passage, pourquoi ne pas parler de sexualité vaginocentrée? Et là je m'interroge vraiment, parce qu'il me semble qu'on ne laisse pas tellement de choix à l'homme non plus...
Non mon message n'était pas qu'il ne fallait se contenter d'un point mais que l'un était très efficace chez une majorité de femmes MAIS méconnu et peu enseigné, et qu'on préférait mettre le paquet sur un autre qu'on prend comme une évidence, qui marche moins, mais auquel on essaie a tout prix de donner une place "absolue". Ya pas comme une erreur dans l?énoncé?
Si on ne parle pas de société vaginocentrée, c'est justement parce qu'elle est phallocentrée.
Tu peux la voir comme vaginocentrée, et j'ai envie de te dire que j'aimerais qu'elle le soit quelque part. Mais relis quelques articles et quelques posts sur ce site et tu verras que dans cette société c'est difficile de faire comprendre que le but de la sexualité n'est pas l'éjaculation masculine et la pénétration.
Et personnellement je n'ai jamais eu l'impression que le clitoris était si négligé que ça. C'est dommage que sa stimulation soit reléguée au rang de prémilinaire, comme si le plaisir qu'elle procure était considéré comme périphérique ou secondaire, ça c'est sûr. Mais tous les amants que j'ai connus savaient quand même très bien le localiser et aucun ne l'a jamais négligé. Et je me rappelle aussi très bien de mes cours de bio au collège où le rôle du clitoris avait été abordé? De mon point de vue, même s'il n'est pas toujours considéré à sa juste valeur, on ne peut pas dire qu'il y ait une "censure générale du clito" dans la presse, les livres, etc.
C'est cool pour toi, ya quelques associations qui pensent le contraire.
J'aimerais savoir qui est cette "majorité de femmes" qui n'a jamais rien ressenti par le point G... En tout cas, même dans le cas où tu aurais des chiffres officiels, ils n'attestent en rien de l'inexistence du point G. Par contre il peuvent attester du fait qu'on ne sait pas encore grand chose dessus...
Tout comme cette zone dans l'épaule...et c'est bien dommage.
PS : fais quelques recherches, et tu verras que tu supprimeras tes guillemets sur "majorité de femmes".
Tu parles de faire passer ces femmes pour dysfonctionnantes, mais on n'est pas obligé de le voir comme ça... Ces recherches peuvent aussi très bien attiser une curiosité vis-à-vis de son propre corps, curiosité qui a pu être réfrénée pour des raisons très diverses... C'est pas comme si de tout temps on avait beaucoup encouragé les femmes à se tripoter?
Oui, enfin quand on les encourage à se toucher c'est avec des objets en forme de bite. Je ne sais pas pourquoi tu parles comme si le vagin était "diabolisé" comme tu le disais dans ton précédent post. On ne doit pas vivre dans le même pays, sur la même planète. Tu vois bien que la majorité des godes sont en forme de queue, que les gens ne comprennent pas ce que peuvent faire des lesbiennes au lit puisqu'elles n'ont pas de pénis (tu vois c'est là où je me dis qu'on ne peut pas parler de société "vaginocentrée"), que ce qui prédomine dans le porno c'est la pénétration, la double pénétration, la pénétration anale.
T'as déjà vu un film où l'acte sexuel s?arrêtait après que le mec ai fait un cuni à sa copine? et combien parce que le mec avait joui après pénétration?
Je ne dis pas "le pénis et le vagin c'est mal". Je dis juste qu'on pourrait peut-être s'intéresser à d'autre chose, aller plus loin, explorer d'autres terrains, et reconnaitre qu'il n'y a pas qu'UNE sexualité qui tournerait autour de la pénétration. Que la sexualité de la femme est plus riche que ça, et que ces foutues études sur le point G ne nous enferment que dans un seul schéma (même si OUI il faut explorer son corps).
Je crois qu'on n'en sait pas encore assez sur tout ça pour se montrer aussi péremptoire, dans un sens comme dans l'autre...
ET POURTANT la société et ces études, ne le sont que dans un sens.
Donc en tant que femme je me dois de rappeler qu'il existe d'autres choses, comme le dit l'article, et pas mal de nanas sur le forum aussi, et ailleurs.