MAIS bordayl moi aussi j'ai l'impression qu'on fait une putain de fixette, voir un acharnement sur ce fameux point G comme si c'était une sorte de "Graal".
Alors que bon, si c'est AUSSI compliqué de prouver qu'il existe c'est que soit :
1) le gouvernement nous met des bâtons dans les roues pour ne PAS qu'on le trouve car si les femmes prennent plus de plaisir au lit, elles dépensent moins pour compenser la frustration et donc l'économie en prend un coup, les marchés s'effondrent, les banques ferment etc.
2) soit les scientifiques qui mènent ces études sont de vraies brêles, d'ailleurs ce ne sont pas des scientifiques mais des koalas ovipares en blouse blanche venus d'un autre plan astral dont le but de faire flancher notre économie
D'ailleurs au passage, le trouver sur UNE femme de 83 ans, ça n'a rien d'une preuve scientifique de son existence, c'est plus une étude de cas.
Des études ont montré que si ce point existent chez des femmes c'est la prolongation des fibres nerveuses du clitoris. POURQUOI chercher absolument à prouver l'importance de ce point comme si on cherchait ABSOLUMENT à nous dire de "ne pas abandonner le vagin" (mais personne ne l'abandonne hein rassurez vous).
A celles qui disent "c'est pour aider les femmes à trouver du plaisir etc, des femmes qui ne se connaitraient pas", etc. j'ai envie de dire ... MON CUL ! Dans quel monde vivez vous?
Dans cette société où le clitoris n'existe pas dans les manuels de bio, voire même pas dans les cours sur la sexualité (qui est confondue avec la reproduction), qui parfois n'est pas cité avec les autres zones érogènes ALORS QUE 85% des femmes sont clitoridiennes... Mais enfin quel est le feuque?
JE NE DIS PAS qu'il ne faut pas que les femmes ne doivent pas apprendre qu'elles peuvent trouver du plaisir à la pénétration, et qu'on ne peut pas faire d'études sur le plaisir vaginal (mais des VRAIES études, pas une OBSERVATION sur 1 personne), mais juste, ne soyons pas hypocrites, c'est plutôt le clitoris qui est "l'oublié".
Cette recherche du point G ressemble (j'ai dit "ressemble"), je suis désolée mais c'est vrai, à une tentative pour une société phallique de se rassurer sur l'utilité d'un pénis, à une façon de ne pas laisser échapper le plaisir des femmes, à le garder sous l'emprise masculine (comme si, s'il n'y avait plus besoin de pénis, on avait plus besoin d'hommes).
Je m'étais déjà posé la question en entrant dans un sex shop en voyant tous ces vibros en forme de bite. Au vu du nombre, de toute évidence, les personnes qui les conçoivent n'ont pas cherché vraiment à comprendre le plaisir des femmes (en tout cas, par pure logique, si la majorité des femmes est clitoridienne, la majorité des godes ne devrait pas avoir pour objectif la pénétration vaginale).
D'ailleurs j'ai appris plus tard qu'ils avaient été conçus par des hommes, pour le milieu du porno, parce que c'est plus "visuel" (porno dont le public visé est principalement les hommes, et qui est conçu par des hommes également).
Voilà de façon gentille je voulais pousser ce petit coup de gueule et aussi rassurer cette société qui s'inquiète vraiment je crois de la façon dont les femmes s'émancipent pour ce qui est du plaisir.
PS : juste parce que j'avais trouvé ça drôle, faut que je retrouve les dates mais les études sur le point G commencent à peu près quand on a commencé à s'intéresser "scientifiquement" au clitoris (plus précisément ça correspond à la première fois où l'on a essayer de "scanner" cette partie du corps pour l'explorer, avec une technique d'IRM je crois)