Bonjours à toutes !!
Je suis un peu timide à l'idée de montrer mon travail ici, j'espère que vous serez intéressée par ces petites bêtises ! En tout cas passez un bon moment
Je vais participer au courant de l'année à différent concours de poésie notamment de recueil, alors si vous avez des préférences pour m'orienter dans mes sélections, have fun !
Je suis un peu timide à l'idée de montrer mon travail ici, j'espère que vous serez intéressée par ces petites bêtises ! En tout cas passez un bon moment
Je vais participer au courant de l'année à différent concours de poésie notamment de recueil, alors si vous avez des préférences pour m'orienter dans mes sélections, have fun !
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Moment d'absence
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J'ai le cerveau complétement détruit
A force d'y réfléchir
Liée aux barreaux d'une chaise
La frange collée au front par la sueur,
J'ai les doigts en sang et les ongles inexistants
Ensanglantant
Tout jusqu'au papier toilette de la maison de tes parents.
J'ai le cerveau qui tourne à vide
Je sens mon démon me saisir et
M'emporter dans la nuit
Sans me demander mon avis il me pousse
Vers un précipice avide :
L'abysse des vices,
Lieu où l'on te pardonne à chaque fois que tu esquisses,
Un seul geste, oui un seul suffit,
Pour te retenir :
Pour chaque tentation
Il y aura toujours
Une échappatoire.
Tu avais beau le savoir
Il est déjà bien trop tard,
Maman avait dit onze heure
Il est bien deux heures du mat'
Ce qu'il s'est passé entre onze et deux heures
Maman ne doit pas le savoir.
Ca restera entre nous,
Enfin surtout entre moi ,
Je me suis sentie si seule ce soir là;
Si seule que nous aurions pu être deux.
Liée aux barreaux d'une chaise
Tu m'avais dis « mets toi à l'aise »
Pourquoi est ce que je n'ai pas vu
Que j'avais le cerveau complétement détruit ?
A force de courir on finit par fuir
Et moi en talon de 12
J'ai finis allongée jambe en l'air sur cette fichue pelouse,
La même où regardant les étoiles
Tu m'avais récité un poème
Appris en quatrième
Au collège du quartier je crois bien qu'il commençait
Par une histoire de violons qui chiale
C'était l'automne oui
Entre onze et deux heures du mat'
Dans une ruelle sombre où personne ne passe jamais
Pas même pour vivre, pas même pour pisser,
Seul les chiens parfois,
Mais les chiens ne m'ont pas regardé
Entre onze et deux heures du mat'.
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