Quand j'étais étudiante je séchais beaucoup
Mes études ne me plaisaient pas, je n'avais pas d'amis à la fac, j'étais en grosse dépression et j'avais grand peine à guérir de ma phobie sociale!
Mais ça ne m'a jamais dérangé de donner mes cours aux autres "sécheurs". Je faisais volontiers tourner mes fichier doc complets, avec mes cours tout propres, à tous les étudiants, même les gros flemmards. Ça, c'est mon esprit communiste
. Je kiffe partager et aider les gens. Et comme mes cours étaient limpides et très bien organisés, ça faisait des heureux. Et ça me rendait heureuse. Les bonheurs simples de la vie d'Endless, dans ces temps troublés de déprime!
En tant que flemmarde (avec circonstances atténuantes à une époque cependant), j'ai toujours mis un point d'honneur à aider mes camarades de classe en manque de grasse matinée ou d'après midi détente. Je comprends tellement que je ne peux pas blâmer
. Mais je comprends que ça puisse être super chiant, quand on fait l'effort de ne jamais rater de cours, d'aider des gens qui vivent en dilettante et s'offrent des grasses mat en pleine semaine. Ça doit donner la sensation de travailler pour eux. Je n'ai jamais réclamé de cours après avoir séché vu que j'avais déjà tous les cours de l'année grace à une amie qui était dans l'année supérieure (et qui me les a spontanément donnés, elle est comme moi
!).
Sinon je suis super ponctuelle et ne manque jamais une journée de travail, même quand je suis malade (et idem pour mes rendez-vous, je n'ai jamais été en retard de ma vie je crois
!). J'ai toujours été très fiable dans ce que je juge utile, or beaucoup de cours me semblaient inutiles dans mon cursus - une perte de temps! Au travail les enjeux sont tellement différents que le comportement s'adapte naturellement je dirais: on sort du régime "scolaire", on commence à parler en arrêts de travail et en pointeuse, c'est du sérieux quoi, y'a des sous derrière
.
Bref, ne me haïssez pas
j'ai passé ma scolarité à admirer ceux qui étaient régulier dans leur boulot!