J'ai enfin fini Lolita. C'était un peu long à lire, parfois j?accrochais et par moments pas du tout. J'ai pas été entièrement absorbée par ce livre donc.
Maintenant je vais commencer Fractures de F.Thilliez.
Maintenant je vais commencer Fractures de F.Thilliez.
Je viens de finir Le Treizième conte, de Diane Setterfield que je conseille vraiment =) Ça faisait belle lurette que je ne m'étais pas autant passionnée d'un livre, de là à en oublier le temps qui passe, de n'avoir qu'une hâte que la journée se finisse pour rentrer m'affaler sur mon lit, et lire.
Mais tout a fin, et surtout les livres (notamment quand ils sont supers, coïncidence ? je ne crois pas ...).
En ce moment, je commence les Hauts de Hurle-vent, et j'ai en vue de m'attaquer à Jane Eyre ensuite héhéhé ^^
Mais tout a fin, et surtout les livres (notamment quand ils sont supers, coïncidence ? je ne crois pas ...).
En ce moment, je commence les Hauts de Hurle-vent, et j'ai en vue de m'attaquer à Jane Eyre ensuite héhéhé ^^
A
AnonymousUser
Guest
Dernièrement, j'ai lu beaucoup de livres de poésie et d'histoire, mais je viens mentionner le premier tome des Chroniques de Narnia de C.S. Lewis, que je n'ai pas vraiment aimé à vrai dire. Je n'aime pas tout le message religieux qui se cache derrière, et les personnages me semblent sans relief, avec une personnalité trop fade, esquissés en deux lignes. C'est une série culte, mais je n'ai pas accroché.
En revanche, j'arrive au bout de Uncle Silas, de Sheridan Le Fanu, et j'ai été complètement prise dans le roman. C'est un roman victorien gothique, qui parle d'une jeune fille qui vit très isolée et doit un jour aller vivre, à la mort de son père, chez son oncle, le mystérieux Silas, qui n'apparaît qu'au bout de trente chapitres. Tout est baigné de mystère, de suspicion de meurtre, de solitude et de crainte, c'est délectable à lire. Il y a un suspense de fou; chaque soir je me dis "Allez, je ne lis qu'un chapitre de plus", puis je suis si prise par l'intrigue que j'en lis quatre, cinq, six sans m'en rendre compte pour savoir si la narratrice va finalement échapper à ceux qui lui veulent du mal. C'est mon roman de l'année, je crois: il est à lire et à relire!
En revanche, j'arrive au bout de Uncle Silas, de Sheridan Le Fanu, et j'ai été complètement prise dans le roman. C'est un roman victorien gothique, qui parle d'une jeune fille qui vit très isolée et doit un jour aller vivre, à la mort de son père, chez son oncle, le mystérieux Silas, qui n'apparaît qu'au bout de trente chapitres. Tout est baigné de mystère, de suspicion de meurtre, de solitude et de crainte, c'est délectable à lire. Il y a un suspense de fou; chaque soir je me dis "Allez, je ne lis qu'un chapitre de plus", puis je suis si prise par l'intrigue que j'en lis quatre, cinq, six sans m'en rendre compte pour savoir si la narratrice va finalement échapper à ceux qui lui veulent du mal. C'est mon roman de l'année, je crois: il est à lire et à relire!
J'ai commencé 1974 de David Peace. C'est le premier volet d'une saga de quatre livres dont trois ont été adaptés à la télévision britannique ; j'avais vu et adoré le premier. Ce premier livre est bien, mais un peu dur à lire car il y a beaucoup de slang et de mots que je ne connais pas, des tournures de phrases, du dialecte.. Il faut s'habituer. Je me demande bien ce que donne la traduction !
Je suis en train de lire Just Kids de Patti Smith qui raconte sa rencontre avec Robert Mapplethorpe. Tout y est : New York, les années 70', l'art, la musique, la Factory, la décadence du rock'n roll. Vraiment captivant. Je vous le conseille vivement !
A
AnonymousUser
Guest
Armanoush Sullivan;2006413 a dit :
Tu cites 3 de mes livres préférés en 1 post ^^
J'entame Emma de Jane Austen.
A
AnonymousUser
Guest
Dernièrement, j'ai lu le 4° tome des Chroniques de San Francisco, Babycakes. Sans surprise, j'ai beaucoup aimé, je crois même plus que celui d'avant. Ca fait toujours autant de bien de se plonger dans le passé à travers le regard d'Armistead Maupin et de retrouver Mary-Ann et toute la bande; là, j'ai beaucoup aimé l'ambiance beaucoup moins insouciante que dans les années 60, on sent que les personnages ont évolué, que les années 80 sont une époque différente. La façon dont l'auteur s'attaque au sida est très touchante; on sent que c'est "l'éléphant dans la pièce" de l'époque, il ne sait pas comment s'y prendre, au final c'est très beau.
Puis j'ai lu La vie devant soi de Romain Gary. J'ai moins aimé que La promesse de l'aube: c'est une écriture très différente, très travaillée mais pour adopter le ton du gamin de Belleville dans les années 70, c'est très réussi. On pourrait penser qu'avec cette histoire pas franchement drôle d'un clandé, une sorte de foyer pour les fils de celles qui "se défendent avec leur cul" sur lequel règne Mme Rosa, une ancienne prostituée qui s'est reconverti dans la garderie après avoir subi la déportation, le livre serait franchement plombant. Absolument pas. Le narrateur possède une bonne dose d'humour, la façon dont on sent l'auteur derrière lui, une moquerie un peu tendre, est très jolie; les thèmes pourtant douloureux abordés en filigrane - la Shoah - ou en pleine face - le dénuement d'un enfant de personne - sont traités sans lourdeur, c'est à la fois plaisant à lire et terriblement dur. La galerie de personnages autour du narrateur est suffisamment approfondie pour qu'on s'y attache et donne une jolie leçon de vie entre communautés, entre religions, entre nous quoi.
Je n'ai pas pu m'empêcher de chercher le Romain Gary de La promesse de l'aube derrière tout ça, à guetter la moindre mention de Nice ou d'une éventuelle Russie et puis finalement je me suis rendue compte que le plus évident, c'était dans l'amour indéfectible que porte le narrateur à sa "mère" pourtant malade et diminuée que la similitude était la plus frappante - et la plus touchante.
J'ai encore envie de lire Gary, du coup. Enfin là je me mets à The Great Gatsby !
Puis j'ai lu La vie devant soi de Romain Gary. J'ai moins aimé que La promesse de l'aube: c'est une écriture très différente, très travaillée mais pour adopter le ton du gamin de Belleville dans les années 70, c'est très réussi. On pourrait penser qu'avec cette histoire pas franchement drôle d'un clandé, une sorte de foyer pour les fils de celles qui "se défendent avec leur cul" sur lequel règne Mme Rosa, une ancienne prostituée qui s'est reconverti dans la garderie après avoir subi la déportation, le livre serait franchement plombant. Absolument pas. Le narrateur possède une bonne dose d'humour, la façon dont on sent l'auteur derrière lui, une moquerie un peu tendre, est très jolie; les thèmes pourtant douloureux abordés en filigrane - la Shoah - ou en pleine face - le dénuement d'un enfant de personne - sont traités sans lourdeur, c'est à la fois plaisant à lire et terriblement dur. La galerie de personnages autour du narrateur est suffisamment approfondie pour qu'on s'y attache et donne une jolie leçon de vie entre communautés, entre religions, entre nous quoi.
Je n'ai pas pu m'empêcher de chercher le Romain Gary de La promesse de l'aube derrière tout ça, à guetter la moindre mention de Nice ou d'une éventuelle Russie et puis finalement je me suis rendue compte que le plus évident, c'était dans l'amour indéfectible que porte le narrateur à sa "mère" pourtant malade et diminuée que la similitude était la plus frappante - et la plus touchante.
J'ai encore envie de lire Gary, du coup. Enfin là je me mets à The Great Gatsby !
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