J'ai binge-watché
Evil ce week-end. Heureusement que je l'ai lancée samedi soir, parce que j'ai enchaîné les 10 premiers épisodes jusqu'au milieu de la nuit avant de réussir à me raisonner.
On retrouve un duo à la
X-Files : d'un côté une psychologue judiciaire qui apportera son point de vue cartésien et de l'autre, un prêtre en devenir qui l'embauche afin d'enquêter sur des affaires possiblement surnaturelles (possessions et miracles) pour déterminer si l'Église catholique doit intervenir. (À vrai dire, c'est même un trio, puisqu'ils sont accompagnés d'un expert technique, mais son rôle est plus secondaire dans la série.)
J'aime beaucoup l'explication des phénomènes en apparence surnaturels par le biais de la psychologie, en plus ça rejoint pas mal de lectures et podcasts que j'ai écoutés ces derniers mois et ça flatte mon égo de reconnaître ces concepts.
(Dr Rosenrot, dans ma tête : "Hum, il me semble évident que c'est un phénomène d'hystérie collective similaire aux
manies dansantes, moui…"
) Et puis, sans vouloir trop en révéler, le spectateur omniscient commence à avoir du mal à se satisfaire d'explications logiques. Et comme dans
X-Files, une conspiration plus vaste finit par se dessiner au fil des épisodes.
Au-delà de la forme, c'est une série qui traite du "Mal" qui est bel et bien humain (avec quelques épisodes assez durs : incels, infirmière raciste… et je pense aussi que la série ne doit pas être de tout repos quand on est parent), de religion, de foi et de croyances, et avec des personnages principaux très intéressants.
Je ne lui rends pas justice, c'est vraiment une excellente série. Avec quelques moments flippants, c'est peut-être nécessaire de prévenir !
Accessoirement, David Acosta est le nouveau
hot priest que le peuple réclame depuis la fin de
Fleabag (y'a pas que moi, dites ?).