Après avoir survolé les commentaires, je me réjouis à l'idée de pouvoir m'exprimer sur un sujet qui me concerne autant (et qui me donne une piloérection jusque dans la choucroute quand je pense qu'on est encore loin du compte !)
Certaines ne considèrent pas la condition de la femme si atroce... Je suis d'accord, elle ne l'est plus autant qu'avant pour la simple et bonne raison qu'il y a eu pas mal d'actions concrètes entreprises par nos militantes féministes, et que des résultats s'en sont suivis! (si je pouvais, je roulerais un énorme palo à Simone Veil puisque elle reste la number one sur ma liste.)
Il est vrai qu'en France, si l'on devait faire la comparaison avec nos voisins du globe, on est plutôt bien loties. J'admire principalement le courage et la force des femmes Ukrainiennes et Arabes, dont les noms demeurent incognitos, mais qui de fil en aiguille, parviennent à faire entendre leur combat jusqu'à nos frontières. Combat qui part de très loin, n'ayant pas besoin de préciser qu'en France, ce n'est pas une "faute" ( à l'instar de l'infidélité) ou un délit qui engendrerait notre future lapidation. Non mais quelle horreur...
J'ai donc choisi dans l'ordre des items proposés : - l'égalité des salaires
Quand est-ce que les hommes comprendront qu'à l'exception de nos pastèques et de notre utérus, rien ne nous sépare intellectuellement parlant ?! Nous, on le savait déjà, mais que leur faut-il en plus de la preuve scientifique ? C'est une sacrée injustice, nous avons tous les mêmes compétences! PER-CU-TEZ UN PEU les gars ! Si même les politiciens font fi de ce souci -à mon sens majeur- dans leurs campagnes, on n'est pas sorties de l'auberge les gonz'!
-combat contre les violences faites aux femmes
Entre les mecs qui reviennent murgés, ceux qui veulent faire entendre leur autorité, ceux qui se sont toujours obstinés à penser que la femme était un être faible et stupide, ceux qui croient que tabasser est un signe de virilité, ceux qui profitent de notre fragile résistance physique (car oui, c'est indéniable), ou ceux qui se donnent le droit de punir leur conjointe lorsqu'ils ont jugé un dire ou un comportement inacceptable... les femmes trinquent. Vivre dans la crainte, ne pas être heureuse de retourner dans ce qui est sensé être un havre de paix, être recouverte d?hématomes violets et obligée de s'orner de lunettes de soleil alors qu'il fait un temps de Yorkshire dehors, ne pas oser sortir seule dans la rue le soir, ne plus pouvoir se saper comme on en a envie, c'est acceptable ça ? S'éteindre sous les coups d'un homme, se faire agresser et mettre en miettes uniquement pour chourer notre sac, se faire violer parce qu'on a eu le malheur de choisir de mettre une jupe le matin...cela arrive beaucoup plus fréquemment qu'on ne l'imagine. La violence psychologique (vous savez, les mots meurtriers qui vous enfoncent jusque sous terre) est tout aussi destructeur, et peut influencer des actes irrémédiables. Résultat : des nanas en totale dépression, pour qui la notion de "confiance en soi" a complètement disparue, parfois las de vivre et qui ne perçoivent plus le sens de leur vie... Urgent de réagir et d'instaurer certaines sanctions dès qu'on apprend que la santé et donc la vie d'une femme est malmenée, non ?
Et pour terminer : -des journées d?éducation à l?égalité des sexes dès le plus jeune âge
Si les hommes agissent ainsi, c'est que leur éducation ne comportait pas la mention "eh oh, respect de la femme!". A la maison, ils ont observé, écouté. Puis, dans leur vie sociale, ils n'ont fait qu'imiter. Eh bah évidemment ! On ne reproduit que ce que l'on voit et que ce que l'on entend! Voilà une des caractéristiques de l'enfance. Le pauvre môme ne peut pas se construire seul, il lui faut un modèle, modèle représenté par les parents. Un enfant deviendra violent s'il a connu la violence familiale, ou s'il a eu une vie familiale difficile où le dialogue n'était pas roi. L'identité ne se forge pas à l'âge adulte. La manière de penser les choses découle inéluctablement de la jeunesse.
Malheureusement, on ne peut plus changer les mentalités des parents, mais il est encore temps, grâce à l'éducation nationale notamment, de faire évoluer celles des enfants. Ainsi ils prendraient connaissance et espérons conscience de valeurs différentes de celles initiées à la maison. Cela me semble être le point de départ, et les dégâts seraient, de mon point de vue, franchement limités !
Certaines ne considèrent pas la condition de la femme si atroce... Je suis d'accord, elle ne l'est plus autant qu'avant pour la simple et bonne raison qu'il y a eu pas mal d'actions concrètes entreprises par nos militantes féministes, et que des résultats s'en sont suivis! (si je pouvais, je roulerais un énorme palo à Simone Veil puisque elle reste la number one sur ma liste.)
Il est vrai qu'en France, si l'on devait faire la comparaison avec nos voisins du globe, on est plutôt bien loties. J'admire principalement le courage et la force des femmes Ukrainiennes et Arabes, dont les noms demeurent incognitos, mais qui de fil en aiguille, parviennent à faire entendre leur combat jusqu'à nos frontières. Combat qui part de très loin, n'ayant pas besoin de préciser qu'en France, ce n'est pas une "faute" ( à l'instar de l'infidélité) ou un délit qui engendrerait notre future lapidation. Non mais quelle horreur...
J'ai donc choisi dans l'ordre des items proposés : - l'égalité des salaires
Quand est-ce que les hommes comprendront qu'à l'exception de nos pastèques et de notre utérus, rien ne nous sépare intellectuellement parlant ?! Nous, on le savait déjà, mais que leur faut-il en plus de la preuve scientifique ? C'est une sacrée injustice, nous avons tous les mêmes compétences! PER-CU-TEZ UN PEU les gars ! Si même les politiciens font fi de ce souci -à mon sens majeur- dans leurs campagnes, on n'est pas sorties de l'auberge les gonz'!
-combat contre les violences faites aux femmes
Entre les mecs qui reviennent murgés, ceux qui veulent faire entendre leur autorité, ceux qui se sont toujours obstinés à penser que la femme était un être faible et stupide, ceux qui croient que tabasser est un signe de virilité, ceux qui profitent de notre fragile résistance physique (car oui, c'est indéniable), ou ceux qui se donnent le droit de punir leur conjointe lorsqu'ils ont jugé un dire ou un comportement inacceptable... les femmes trinquent. Vivre dans la crainte, ne pas être heureuse de retourner dans ce qui est sensé être un havre de paix, être recouverte d?hématomes violets et obligée de s'orner de lunettes de soleil alors qu'il fait un temps de Yorkshire dehors, ne pas oser sortir seule dans la rue le soir, ne plus pouvoir se saper comme on en a envie, c'est acceptable ça ? S'éteindre sous les coups d'un homme, se faire agresser et mettre en miettes uniquement pour chourer notre sac, se faire violer parce qu'on a eu le malheur de choisir de mettre une jupe le matin...cela arrive beaucoup plus fréquemment qu'on ne l'imagine. La violence psychologique (vous savez, les mots meurtriers qui vous enfoncent jusque sous terre) est tout aussi destructeur, et peut influencer des actes irrémédiables. Résultat : des nanas en totale dépression, pour qui la notion de "confiance en soi" a complètement disparue, parfois las de vivre et qui ne perçoivent plus le sens de leur vie... Urgent de réagir et d'instaurer certaines sanctions dès qu'on apprend que la santé et donc la vie d'une femme est malmenée, non ?
Et pour terminer : -des journées d?éducation à l?égalité des sexes dès le plus jeune âge
Si les hommes agissent ainsi, c'est que leur éducation ne comportait pas la mention "eh oh, respect de la femme!". A la maison, ils ont observé, écouté. Puis, dans leur vie sociale, ils n'ont fait qu'imiter. Eh bah évidemment ! On ne reproduit que ce que l'on voit et que ce que l'on entend! Voilà une des caractéristiques de l'enfance. Le pauvre môme ne peut pas se construire seul, il lui faut un modèle, modèle représenté par les parents. Un enfant deviendra violent s'il a connu la violence familiale, ou s'il a eu une vie familiale difficile où le dialogue n'était pas roi. L'identité ne se forge pas à l'âge adulte. La manière de penser les choses découle inéluctablement de la jeunesse.
Malheureusement, on ne peut plus changer les mentalités des parents, mais il est encore temps, grâce à l'éducation nationale notamment, de faire évoluer celles des enfants. Ainsi ils prendraient connaissance et espérons conscience de valeurs différentes de celles initiées à la maison. Cela me semble être le point de départ, et les dégâts seraient, de mon point de vue, franchement limités !