Témoignage : Mélanie n'a pas eu de Papa
- Initiateur de la discussion Meliy
- Date de début
y'a sans doute moyen d'en faire une dissert 
Faith.;2307790 a dit :Cet article m'a touché, car même si j'ai un père, il n'a jamais vécu avec ma mère et moi. Si on vivait au Moyen-Âge, on m'appellerait la "bâtarde" ahah
Quand on est petit, on a souvent que deux schémas familiaux en tête : parents mariés / parents divorcés, mais comme les miens n'ont jamais été mariés, n'ont jamais vécu ensemble, les gens avaient du mal à comprendre ma situation. Mes parents ont toujours refusés de me parler de quoi que ce soit, et c'est seulement en grandissant que j'ai compris que ma mère avait été la maitresse de mon père. (...)
Mais je peux pas dire que je suis "normale", mon regard vis à vis des hommes est très différent, je ne connais pas la proximité qu'on peut avoir en vivant avec un père, ou un frère.
Mais même si mon père est loin d'être parfait, et loin d'être présent, je sais qu'il est là, et je n'ose pas imaginer ma vie sans lui.
Voilà c'était la minute racontage de vie !
Faith... Si tu repasses par là, comment te dire que... je te comprends.
Effectivement, je n'ai pas perdu mon père, il est toujours là, et je le vois très souvent. Mais je suis dans le même cas. "La batarde", ben, j'en suis aussi une. J'ai le demi frere que je ne vois jamais, la "belle mère" (qui ne me deteste pas c'est deja ça), et le sentiment pendant très longtemps, encore maintenant d'ailleurs, d'être différente, ne pas être normale. Dans mon entourage, toutes mes amies (celles d'enfances, avec lesquelles j'ai grandi) ont un schéma "classique" : parents mariés, ensemble depuis des années, un frère ou une s?ur, bref rien de bien compliqué. Et moi je suis là, au milieu, avec mon père marié à une autre mais tout de même avec ma mère, ma mère seule aux fêtes familiales, et notre famille, juste ma mère, mon frère et moi ressemblant à une famille monoparentale, alors que ce n'est pas tout à fait le cas.
A l'école, je faisais évidemment le traditionnel cadeau de fêtes des pères, mais je ne pouvais jamais lui offrir le jour même, et le plus souvent, il le laissait ensuite à la maison. Quant aux fiches de renseignement, pour moi le problème, c'était quand on me demandait si mes parents été mariés ou non ; va répondra à ça ds ma situation.
Heureusement, la situation a toujours été claire pour nous et il m'est assez facile d'en parler, mais ce sentiment de ne pas être normale n'est pas toujours facile à vivre. Certaines fois, quand j'étais petite, il m'arrivait même de penser que si mon père n'était pas avec ma mère, et ben, alors cela voulait dire que je n'avais pas de papa. Puisque nous n'avions pas une relation père-fille classique, comme j'en avais plein autour de moi, cela voulais dire que je n'avais pas de papa. Alors que si. Il m'arrivait même de m'imaginer m'avancer un jour vers l'autel en me demandant qui m'accompagnerait, tellement je n'avais pas l'habitude que mon père soit là.
Tout ça pour dire que même si je ne suis pas ds le même cas que Mélanie, cet article m'a interpellé, car le sentiment d'être un peu différente je connais, et les rêveries sur "comment aurait pu être ma vie si mon père avait été là (dans mon cas là au quotidien)", je connais aussi. J'aurais adoré avoir une "figure" paternelle, un homme qui compte dans ma vie, mais même si j'ai un frère, un père et des oncles, (malheureusement pas de papi, j'aurais adoré, mais mon grand père maternel est décédé quand ma mère était jeune, et pour le coup, lui je l'ai idéalisé aussi ; mon grand père paternel est décédé il y a peu de temps et ne vivait pas en france) le fait de ne pas en avoir réellement m'a manqué énormément.
C
claire-delune
Guest
c'est une peu bizarre pour moi de lire ce témoignage et toute les réponses des Mad. je n'ai jamais connu mon père, la 1ère (et la seule) fois que nous nous sommes rencontrés j'avais 15 ans et depuis nous avons de très occasionnels contacts par téléphone (et encore, seulement depuis 1 an).
tout ça pour dire: je le vis BIEN. je ne souffre d'aucun manque. et pourtant je n'ai aucun modèle masculin dans mon entourage, ni oncle, ni grand frère encore moins un grand père. je ne dis pas que je suis forcément complétement équilibré et que cette absence n'a pas laissé quelques marques dans mon rapport aux hommes, j'ai longtemps cru être responsable du départ de mon père. mais j'ai aussi appris qu'une femme pouvait "survivre seule", que l'on peux s'épanouir dans le célibat et surtout que finalement on choisit un peu sa famille.
ma famille c'est ma maman et mon petit frère, j'ai un géniteur que j'apprécie en tant que personne mais pas en tant que père. le coche est loupé, je n'aurai jamais de papa. et même si dans mon enfance cette monoparentalité a pu me peser, ce n'est pas l'absence qui était douloureuse mais bien l'incompréhension. je ne peux pas manquer de ce que je ne connais pas et je retire même énormément de cette expérience.
tout ça pour dire: je le vis BIEN. je ne souffre d'aucun manque. et pourtant je n'ai aucun modèle masculin dans mon entourage, ni oncle, ni grand frère encore moins un grand père. je ne dis pas que je suis forcément complétement équilibré et que cette absence n'a pas laissé quelques marques dans mon rapport aux hommes, j'ai longtemps cru être responsable du départ de mon père. mais j'ai aussi appris qu'une femme pouvait "survivre seule", que l'on peux s'épanouir dans le célibat et surtout que finalement on choisit un peu sa famille.
ma famille c'est ma maman et mon petit frère, j'ai un géniteur que j'apprécie en tant que personne mais pas en tant que père. le coche est loupé, je n'aurai jamais de papa. et même si dans mon enfance cette monoparentalité a pu me peser, ce n'est pas l'absence qui était douloureuse mais bien l'incompréhension. je ne peux pas manquer de ce que je ne connais pas et je retire même énormément de cette expérience.
Heyheymymy;2307292 a dit :
J'ai perdu mon père il y à 7 ans déjà et au début, j'était tout à fait d'accord avec le fait que les gens avaient des réactions débiles quand on leur annonçait que "mon papa est mort". Après avec le recul je me rends bien compte que c'est pas toujours évident de réagir face à une annonce pareille, et moi même aujourd'hui alors que j'ai été dans le cas de l'autre personne c'est pas toujours évident de savoir quoi dire. Je pense que y a juste rien qui peut passer correctement, en tout cas à mes yeux, n'importe quelle réaction est un peu conne, juste y en a qui blessent et d'autres pas... Je pense que ça dépends très fort d'une personne à l'autre. Enfin toujours est il qu'il y a quand même les inévitables a ne pas sortir genre justement comme tu dis parler des gens qui ont perdu leurs pères comme des 'orphelins de père' c'est hyper trash, même si dans les faits c'est comme ça qu'on s'appelle... Moi c'est un terme que j'ai jamais accepté. Un orphelin pour moi c'est quelqu'un qui est abandonné de tous, et qui se retrouve vraiment tout seul, alors que ben, je sais pas moi j'ai plus mon papa, c'est pas pour ça que j'ai personne autour de moi. Et le 'je compatis' j'ai juste envie d'y répondre, comment tu peux compatir! tu ne sais pas ce que c'est de se retrouver sans plus aucun repère du jour au lendemain. ( Heyheymymy: je dis tu mais c'est pas tu genre toi, c'est un tu généralisé :-) pas du tout du tout une attaque personnelle parce qu'à la relecture ça sonne un peu comme tel alors que ce n'est pas du tout le but! :-) )
En faite je pense que la meilleure des réactions c'est juste d'éviter le petit regard de pitié quand on te l'annonce, enfin pour ma part c'est quelque chose qui me fait bondir. Oui c'est dur de perdre un parent. Oui j'en souffre. Mais j'ai besoin de tout sauf de ta pitié! Je crois qu'il faut juste accepter et éviter de se montrer mal à l'aise sans pour autant minimiser la perte de l'autre, même si j'imagine qu'on doit toujours être un petit peu mal à l'aise. moi maintenant quand quelqu'un m'annonce qu'il a perdu un parent, j'uttilise le 'ah je savais pas'. Peut-être que c'est manquer de tact, mais c'est la manière dont j'aime qu'on me réponde quand j'annonce que j'ai plus mon papa. Et quelque chose qui est hyper important aussi ( en tout cas ça l'a été pour moi) c'est d'accepter de parler du parent mort. Et de ne pas changer de sujet, parce que si on vous en parle c'est
qu'on en a besoin! Et surtout ne pas éviter de parler de ses parents de peur de blesser l'autre. Notre parent mort n'est pas un sujet tabou!
Enfin moi c'est comme ça que j'aurais aimé qu'on réagisse face à moi. J'ai perdu mon papa quand j'avais 13 ans donc j'suis vraiment rentrée dans l'adolescence avec une jambe de bois, et ça m'a vraiment blessée que les gens me fasse me sentir si faible, genre la copine éloignée qui a appris que pendant les vacances mon papa était mort qui vient me trouver et me dit "ah ben ça va t'es pas devenue sataniste! j'aurais cru..." je dis NON!
Bon après j'ai un peu l'impression d'être hyper catégorique dans ma façon de dire les choses ( shame on me!) mais c'est les réactions que j'pourrais avoir à chaud. Maintenant avec le recul, ça fait déjà 7 ans qu'il est parti, je suis un peu plus "zen" par rapport aux réactions des autres. J'conçoit tout à fait que c'est pas évident de se retrouver face à quelqu'un qui te balance comme ça que son parent est décédé, et j'imagine que si j'était pas dans le cas je saurais pas trop comment réagir non plus...
C'est vraiment pas évident comme question enfaite...
J'ai également grandi sans père (décédé le jour de l'an 2000, j'avais 6 ans), et avec une mère cancéreuse et avec des problèmes cardiaques en plus. La vie est belle.. 
Alors, les réactions du style " Ah non je lui parle pas, elle est trop bizarre elle a pas de père. ", où " Han t'as trop de chance j'aimerai trop que mon père soit décédé moi aussi ", j'en ai eu un paquet. Il a fallu rajouter à ça le fait que j'étais solitaire, gothique, et ayant eu la puberté à 9 ans, on peut dire que j'me sent plutôt bien maintenant que je suis au lycée.
Enfin, j'ai été élevé par mes deux grands frères, qui m'ont donc donné plus ou moins une figure paternel. Je ne me souviens pas de la fête des pères, je ne saurai dire si je faisais des cadeaux pour lui à l'école, je crois que non en fait. Au collège, j'ai beaucoup souffert de son absence. Je me sentais très proche de lui alors que je ne me souvenais pas des moments que l'on avait passé ensemble, mais quand je me sentais mal, je prenais sa chaîne dans la paume de ma main et je priais très fort pour qu'il m'entende et m'aide. C'est vrai que l'on se pose beaucoup de questions, aujourd'hui encore je m'en pose. Est-ce qu'il aurait accepté mon copain? Est-ce que je serai une élève brillante prête à entrer dans une école prestigieuse? Est-ce que maman serait toujours avec lui?
Mais au final, je souffrais pour ma mère. J'étais jeune et sans vraiment savoir pourquoi, je comprenais que ma mère n'avait pas beaucoup d'argent. Alors, à l'école lorsqu'il y avait des fêtes d'anniversaire, je cachais un bout de gâteau et des bonbons dans un sopalin, et je lui ramenait à la maison en prétextant qu'il y avait eu du gâteau et des bonbons en trop. Alors qu'en fait je n'en mangeais pas, j'avais trop mal de manger ce que elle ne pouvait pas manger par manque d'argent, alors je lui donnait ma part.
(Arf pas le temps de terminer, j'essairai de revenir plus tard, en tout cas du courage à Mélanie)
Alors, les réactions du style " Ah non je lui parle pas, elle est trop bizarre elle a pas de père. ", où " Han t'as trop de chance j'aimerai trop que mon père soit décédé moi aussi ", j'en ai eu un paquet. Il a fallu rajouter à ça le fait que j'étais solitaire, gothique, et ayant eu la puberté à 9 ans, on peut dire que j'me sent plutôt bien maintenant que je suis au lycée.
Enfin, j'ai été élevé par mes deux grands frères, qui m'ont donc donné plus ou moins une figure paternel. Je ne me souviens pas de la fête des pères, je ne saurai dire si je faisais des cadeaux pour lui à l'école, je crois que non en fait. Au collège, j'ai beaucoup souffert de son absence. Je me sentais très proche de lui alors que je ne me souvenais pas des moments que l'on avait passé ensemble, mais quand je me sentais mal, je prenais sa chaîne dans la paume de ma main et je priais très fort pour qu'il m'entende et m'aide. C'est vrai que l'on se pose beaucoup de questions, aujourd'hui encore je m'en pose. Est-ce qu'il aurait accepté mon copain? Est-ce que je serai une élève brillante prête à entrer dans une école prestigieuse? Est-ce que maman serait toujours avec lui?
Mais au final, je souffrais pour ma mère. J'étais jeune et sans vraiment savoir pourquoi, je comprenais que ma mère n'avait pas beaucoup d'argent. Alors, à l'école lorsqu'il y avait des fêtes d'anniversaire, je cachais un bout de gâteau et des bonbons dans un sopalin, et je lui ramenait à la maison en prétextant qu'il y avait eu du gâteau et des bonbons en trop. Alors qu'en fait je n'en mangeais pas, j'avais trop mal de manger ce que elle ne pouvait pas manger par manque d'argent, alors je lui donnait ma part.
(Arf pas le temps de terminer, j'essairai de revenir plus tard, en tout cas du courage à Mélanie)
Breathe.Me;2313152 a dit :
Breathe. Me, ce passage là m'a rendu toute
... Mon frère cachait les factures de ma mère quand il étais jeune pour pas qu'elle ait les mauvaises nouvelles... Ca me rappelle deux trois trucs donc pour toi et pour les autres Madz un peu de 
siuoL;2307800 a dit :
J'ai bien dit que je ne souhaitais plus me justifier, tout est dans mon article, mon commentaire et si avec les deux réunis je reste incomprise, je ne vois pas ce que je peux faire d'autre. Cependant, je tenais à répondre à ce commentaire qui attaque directement Fab, car je ne peux l'accepter.
Il ne m'a pas mis le couteau sous la gorge pour que j'écrive cet article, j'ai répondu à son appel sur facebook, lui ai parlé de mon idée par mail et on en a longuement discuté.
Je ne peux que lui être reconnaissante, car comme à chaque fois que je lui soumets un article, quelque soit son sujet, il accorde de l'importance à mon avis, et bien évidemment cela a pris une dimension toute autre avec celui-là qui est sensiblement différent des autres en général plus accès sur l'actualité.
Il n'est en aucun cas responsable du manque de respect / tact / délicatesse de certain(e)s. J'accepte d'être critiquée sur ma manière d'écrire, ce n'est que comme ça qu'on s'améliore, mais je ne m'attendais pas à des critiques sur le fond puisqu'il n'y avait pas lieu d'en avoir. Il s'agit d'un témoignage, par conséquent qui peut discuter ce que j'ai vécu et ma façon de le percevoir ? Personne. Pour le côté "inévitable" des commentaires blessants, je crois que tout a été dit par Denis !
Ceci étant dit, Fab est un rédac' chef en or; qui prend soin de ses lectrices et de celles qui souhaitent contribuer au contenu de Madmoizelle et en plus de ça il en a une sacrée paire parce qu'il ose publier régulièrement un tas d'articles amenés à faire polémique (et je ne parle pas du mien là) alors sur ce coup, rejeter sur lui la responsabilité de la façon que les madmoizelles ont de s'exprimer, je trouve ça plus qu'abusé.
Je voulais dire que j'ai trouvé l'article tres bien écrit (et je tient a le souligner, j'ai pris plaisir sur la forme), il m'a beaucoup émue.
Je tient aussi a dire que j'ai apprecié son coté nuancé, à la fois tristesse et espoir en quelque sorte, j'ai vraiment eu l'impression d'avoir une vision (un aperçus plutot) de la vie de Mélanie.
Je ne sais pas si c'est tres clair, mais en bref, j'ai aimé les nuances de l'article, ou je n'ai pas trouvé de pathos.
Apres lecture des commentaire j'ai envie de de faire des calins aux Mads qui ont eu une situation difficile (l'anecdote des gateau recuperé a l'école m'a donné envie de serrer la Mad' dans mes bras.)
:ellipses:
Je tient aussi a dire que j'ai apprecié son coté nuancé, à la fois tristesse et espoir en quelque sorte, j'ai vraiment eu l'impression d'avoir une vision (un aperçus plutot) de la vie de Mélanie.
Je ne sais pas si c'est tres clair, mais en bref, j'ai aimé les nuances de l'article, ou je n'ai pas trouvé de pathos.
Apres lecture des commentaire j'ai envie de de faire des calins aux Mads qui ont eu une situation difficile (l'anecdote des gateau recuperé a l'école m'a donné envie de serrer la Mad' dans mes bras.)
:ellipses:
Je savais bien que lire cet article était une mauvaise idée... Maintenant j'ai juste envie d'aller faire un câlin à mon papa :-(
Je m'excuse auprès des demoiselles concernées, par pensée à toutes les personnes qui m'ont annoncé la mort de l'un de leurs parents. Je reconnais qu'il est très difficile de réagir face une telle annonce, et très franchement si notre réaction compatissante vous offusque, personnellement c'est juste que je partage en toute sincérité votre douleur.
C'est très égoïste à dire mais je crois que je préfèrerais encore que mes parents me survivent, je ne suis pas sûre que je pourrais affronter une telle douleur...
Et même si je suis parfois une petite effrontée bonne à claquer au vu de toutes les choses qu'ils ont pu faire/font/feront pour moi, mes parents sont le centre de ma vie, et j'espère que le jour où j'aurai à mon tour des enfants je saurai transmettre toutes les valeurs qu'ils m'ont inculquées.
Je m'excuse pour ce post larmoyant, je suis plutôt "j'ai tiré le gros lot", mais on n'en est pas toujours reconnaissant... Et sur cette session jepleuretoutesleslarmesdemoncorps, je vous souhaite une très bonne nuit. Des milliers de bisous de courage à toutes celles qui en ont besoin (je me déplace et je fais de bons câlins)
Je m'excuse auprès des demoiselles concernées, par pensée à toutes les personnes qui m'ont annoncé la mort de l'un de leurs parents. Je reconnais qu'il est très difficile de réagir face une telle annonce, et très franchement si notre réaction compatissante vous offusque, personnellement c'est juste que je partage en toute sincérité votre douleur.
C'est très égoïste à dire mais je crois que je préfèrerais encore que mes parents me survivent, je ne suis pas sûre que je pourrais affronter une telle douleur...
Et même si je suis parfois une petite effrontée bonne à claquer au vu de toutes les choses qu'ils ont pu faire/font/feront pour moi, mes parents sont le centre de ma vie, et j'espère que le jour où j'aurai à mon tour des enfants je saurai transmettre toutes les valeurs qu'ils m'ont inculquées.
Je m'excuse pour ce post larmoyant, je suis plutôt "j'ai tiré le gros lot", mais on n'en est pas toujours reconnaissant... Et sur cette session jepleuretoutesleslarmesdemoncorps, je vous souhaite une très bonne nuit. Des milliers de bisous de courage à toutes celles qui en ont besoin (je me déplace et je fais de bons câlins)
R
rose-hybride-de-the
Guest
Je voulais juste dire bravo et merci à Mélanie.
J'ai beaucoup aimé le ton de l'article, et ça m'a vraiment fait du bien au milieu de ce mois de juin et de toutes les pubs pour la fête des pères. Moi aussi j'ai perdu mon papa et à toutes ces pubs des fois j'ai envie de leur dire "et quand on n'en a pas de papa, on fait quoi ?".
Merci d'avoir donner une voix à ceux/celles qui n'ont plus leur papa.
J'ai beaucoup aimé le ton de l'article, et ça m'a vraiment fait du bien au milieu de ce mois de juin et de toutes les pubs pour la fête des pères. Moi aussi j'ai perdu mon papa et à toutes ces pubs des fois j'ai envie de leur dire "et quand on n'en a pas de papa, on fait quoi ?".
Merci d'avoir donner une voix à ceux/celles qui n'ont plus leur papa.
En voyant tous ces nouveaux articles sur Madmoizelles ayant pour thèmes "Mon papa..." , je me disais "Période maudite qui me rappelle mon manque paternel" , mais étant curieuse j'ai regardé tous les titres et je suis vraiment ravie, parce que tomber sur celui-là (et tous les commentaires) m'a vraiment fait plaisir ! Les personnes qui n'ont pas de pères sont quand même rares (heureusement!) mais du coup je ne pouvais avoir l'avis objectif ou le témoignage de quelqu'un dans ma situation...
Personnellement j'ai une réaction que je trouve moi-même assez étrange aux "Je suis désolé" des gens qui l'apprennent: je rigole, les fait dédramatiser en leur disant qu'ils ne pouvaient pas savoir tout ça... Je comprends leur gêne, même si c'est vrai que je la vis mal.
Alors grand merci Mélanie, ça n'a pas du être facile pour toi d'écrire cet article, si beau et criant de vérité. En plus, ça m'a permis de voir que je n'étais pas seule à faire des "cadeaux pour papi".
Et bisous aux autres filles en manque de père, parce que ce n'est pas facile pour nous non plus (surtout en cette période!)
Personnellement j'ai une réaction que je trouve moi-même assez étrange aux "Je suis désolé" des gens qui l'apprennent: je rigole, les fait dédramatiser en leur disant qu'ils ne pouvaient pas savoir tout ça... Je comprends leur gêne, même si c'est vrai que je la vis mal.
Alors grand merci Mélanie, ça n'a pas du être facile pour toi d'écrire cet article, si beau et criant de vérité. En plus, ça m'a permis de voir que je n'étais pas seule à faire des "cadeaux pour papi".
Et bisous aux autres filles en manque de père, parce que ce n'est pas facile pour nous non plus (surtout en cette période!)
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