Bonjours les Mad'z! Je suis là pour déballer (je crie en fait ^^), j'ai envie de parler, je ne sais pas à qui en faire part.
Je suis actuellement en 1ère année de Médecine à une semaine et demi des exams (donc la je devrais réviser hin hin). Je ne suis pas encore dans le numérus clausus, (à 200 places à vrai dire), donc il est évident que je dois bosser d'arrache-pied.
Pourtant, j'ai des doutes, beaucoup trop de doutes.
Ce que j'aime dans la médecine, c'est découvrir les pathologies, le pourquoi du comment; et les témoignages des années sup' sur leurs stages, les photos dans les bouquins, les allusions des prof sur certaines maladies, etc... tout cela me met l'eau à la bouche, m'étonne, me donne envie. Et bien sur, il y a le coté humain, on est la personne qui aide les gens, ce qui me renvoit vite à l'humanitaire.
Mais voilà, le problème c'est que la médecine demande beaucoup de boulot et cela pendant 10-12 ans. Et moi j'aime voyager, lire, m'intéresser à la culture... En médecine, il n'y a pas assez de temps pour tout ça. Le boulot, le boulot, les heures qui s'enchainent à n'en plus finir, se consacrer uniquement aux autres...
Parfois, je m'imagine dans l'avenir, au cours d'un repas familial/entre amis à ne pas savoir discuter d'autre chose que la médecine.
C'est vrai, déjà là (bon même si la P1 ne me laisse pas beaucoup de temps pour moi) en parlant avec des amis, je me sens complètement larguée question culture et intérêts.
Donc je me demande si j'ai vraiment envie de taffer pendant 10 ans. Et du coup, rater une part de ma jeunesse...? Bien sur que le résultat n'en est que meilleur, la médecine c'est la promesse d'un avenir assuré, les stages on nous les donne, le boulot est déjà là (beaucoup de demandes), aucun problème d'argent... bref, cela a quelque chose de sécurisant.
J'ai toujours aimé écrire, découvrir les beautés du monde, je suis de nature curieuse, j'ai envie de bouger, de profiter de la vie, au final. C'est pour ça que le Journalisme m'a toujours un peu attirée... mais c'est clair que l'insertion professionnelle me fait beaucoup hésiter. Et puis le parcours pour y arriver n'est pas très clair, pas très sûr (si je me réoriente, ce serait la Licence de Droit, pour tenter une école de Journalisme, ou si je rate, il y a quand même pas mal de débouchés en droit, mais tout cela reste flou).
Et il y a aussi mes parents... Ils ne le savent pas, mais ils sont un frein pour moi. Je n'ose pas parler à ma mère de mes doutes, de mes envies réelles concernant mon avenir. Elle veut quelque chose de sûr, qui m'assure un métier sûr. Et là me réorienter après deux ans de médecine, ça risque de pas le faire pour eux (bon j'ai quand même un an d'avance). Ils vont penser que je ne sais pas ce que je veux, que je ne veux pas m'engager. Et aussi, si je n'aimais pas ma "nouvelle branche"?
Il y a aussi ma fierté: je n'ai jamais rien raté, et là bim! un redoublement, et rebim! une éventuelle réorientation?
En fait j'dois surement être une trouillarde, qui n'a jamais osé prendre de risque, bien dans son confort.
J'aime écrire, lire, me cultiver, partager, voyager, prendre des photos, j'aimerais aller à des expos, dans des musées... Mais tout ça je ne sais pas où "le ranger", n'est-ce que des passions dont je peux profiter à côté d'un boulot? N'est ce qu'une envie de jeunesse?
J'en sais rien.
(j'devrais peut-être voir un psy au final)
Merci à celles qui m'auront lue; certaines sont ou ont été dans le même cas?
Je suis actuellement en 1ère année de Médecine à une semaine et demi des exams (donc la je devrais réviser hin hin). Je ne suis pas encore dans le numérus clausus, (à 200 places à vrai dire), donc il est évident que je dois bosser d'arrache-pied.
Pourtant, j'ai des doutes, beaucoup trop de doutes.
Ce que j'aime dans la médecine, c'est découvrir les pathologies, le pourquoi du comment; et les témoignages des années sup' sur leurs stages, les photos dans les bouquins, les allusions des prof sur certaines maladies, etc... tout cela me met l'eau à la bouche, m'étonne, me donne envie. Et bien sur, il y a le coté humain, on est la personne qui aide les gens, ce qui me renvoit vite à l'humanitaire.
Mais voilà, le problème c'est que la médecine demande beaucoup de boulot et cela pendant 10-12 ans. Et moi j'aime voyager, lire, m'intéresser à la culture... En médecine, il n'y a pas assez de temps pour tout ça. Le boulot, le boulot, les heures qui s'enchainent à n'en plus finir, se consacrer uniquement aux autres...
Parfois, je m'imagine dans l'avenir, au cours d'un repas familial/entre amis à ne pas savoir discuter d'autre chose que la médecine.
C'est vrai, déjà là (bon même si la P1 ne me laisse pas beaucoup de temps pour moi) en parlant avec des amis, je me sens complètement larguée question culture et intérêts.
Donc je me demande si j'ai vraiment envie de taffer pendant 10 ans. Et du coup, rater une part de ma jeunesse...? Bien sur que le résultat n'en est que meilleur, la médecine c'est la promesse d'un avenir assuré, les stages on nous les donne, le boulot est déjà là (beaucoup de demandes), aucun problème d'argent... bref, cela a quelque chose de sécurisant.
J'ai toujours aimé écrire, découvrir les beautés du monde, je suis de nature curieuse, j'ai envie de bouger, de profiter de la vie, au final. C'est pour ça que le Journalisme m'a toujours un peu attirée... mais c'est clair que l'insertion professionnelle me fait beaucoup hésiter. Et puis le parcours pour y arriver n'est pas très clair, pas très sûr (si je me réoriente, ce serait la Licence de Droit, pour tenter une école de Journalisme, ou si je rate, il y a quand même pas mal de débouchés en droit, mais tout cela reste flou).
Et il y a aussi mes parents... Ils ne le savent pas, mais ils sont un frein pour moi. Je n'ose pas parler à ma mère de mes doutes, de mes envies réelles concernant mon avenir. Elle veut quelque chose de sûr, qui m'assure un métier sûr. Et là me réorienter après deux ans de médecine, ça risque de pas le faire pour eux (bon j'ai quand même un an d'avance). Ils vont penser que je ne sais pas ce que je veux, que je ne veux pas m'engager. Et aussi, si je n'aimais pas ma "nouvelle branche"?
Il y a aussi ma fierté: je n'ai jamais rien raté, et là bim! un redoublement, et rebim! une éventuelle réorientation?
En fait j'dois surement être une trouillarde, qui n'a jamais osé prendre de risque, bien dans son confort.
J'aime écrire, lire, me cultiver, partager, voyager, prendre des photos, j'aimerais aller à des expos, dans des musées... Mais tout ça je ne sais pas où "le ranger", n'est-ce que des passions dont je peux profiter à côté d'un boulot? N'est ce qu'une envie de jeunesse?
J'en sais rien.
(j'devrais peut-être voir un psy au final)
Merci à celles qui m'auront lue; certaines sont ou ont été dans le même cas?