Mylouze;922399 a dit :
Elfamelie : dis toi qd meme que cet article a été monté de toutes pieces ^^
la journaliste a interviewé une maman nature mais apres, elle a fait un peu comme elle a voulu, son article etait déjà ecrit avant la rencontre
parceque maman nature, c'est mal, mais maman au foyer, c'est pire -_-
alors que bon, on peut tres bien travailler et etre maman nature, chais pas où elle a vu que ça y est, t'es ecolo alors vu le temps que ça prend, t'as plus le temps de travailler (genre pour lancer une machine de couches lavables, t'en as pour 3 plombes et ça te flingues l'apres midi, mais une machine des fringues de ton mec, en 5 minutes c reglé alors ça tu peux le faire le dimanche. allaiter c'est trop galere alors que preparer 6 biberons par jour c finger in ze nose. preparer de la bouillie pour la semaine c trop chiant, mais faire ta bouffe à toi non, etc etc)
A vrai dire, cet article m'avait interpellée dans la mesure où je connais un exemple dans mon entourage, une femme qui a eu un enfant, du mal à retrouver du travail, et qui du coup surinvestit le côté "écolo". Je crois que ce que l'article voulait montrer, c'est que certaines femmes ayant du mal à retrouver un travail après un congé maternité, ou éprouvant des difficultés à conjuguer vie professionnelle et vie familiale, choisissaient de rester à la maison s'occuper de leurs enfants et avaient une tendance excessive à tout voir d'un point de vue "écologique" pour donner à leur vie un supplément d' "utilité", par rapport à la planète, etc. Une sorte de surinvestissement de la maternité pour pallier la difficulté de conjuguer boulot et bébé.
Cela pour schématiser, l'idée n'est pas de stigmatiser les mères au foyer, je n'ai vraiment rien contre, bien au contraire, j'essaie de résumer le propos de l'article qui rejoint un peu celui de Marianne2 : avoir des enfants et les éduquer de telle ou telle façon peut
parfois révéler un malaise "social" ou individuel.
Ce n'est absolument pas une déduction générale sur les femmes qui choisissent de ne pas travailler à l'extérieur pour s'occuper de leurs enfants !
A réfléchir au "débat" de ce forum, je me rends compte que certaines parlent malgré elles presque en termes idéologiques, très excessifs, d'un côté "c'est une honte de ne pas avoir d'enfants, nous sommes faites pour ça et nous serions égoïstes d'y renoncer, blablabla", de l'autre "une vraie femme libérée devrait renoncer à la prison du mariage et des enfants, blablabla". C'est le meilleur moyen de tuer le débat dans l'oeuf, alors même que cette question est quand même un choix éminemment individuel ! On peut bien sûr s'inscrire dans telle ou telle "lignée" de femmes en faisant tel ou tel choix de vie, mais c'est vraiment une affaire personnelle.
Et puis il y a ce qu'on s'imagine à tel ou tel âge, et l'évolution personnelle. Bon, dans mon cas j'ai eu toujours une image "positive" de la filiation, la parentalité, et quand je me projetais dans l'avenir, enfant ou ado, je me voyais bien finir par fonder une famille, mais j'aurais pu tout aussi bien ne pas l'envisager, ça me paraît normal à 17 ou 18 ans de ne pas se "voir" mère dans l'immédiat même si on est biologiquement prête pour ça, tout comme l'inverse d'ailleurs.
Après, comme le dit Artefact, il y a aussi la vie concrète, les histoires d'amour, qui peuvent nous faire évoluer, envisager plus sérieusement les choses, et on se met à s'imaginer avoir un enfant avec ..., ce qui change pas mal de choses ! Le fait de vivre loin de mon amoureux cette année me fait me rendre compte que j'ai envie de ça, un jour, de me marier et de fonder une famille avec lui, mais pas seulement, de continuer à faire tout ce qu'on aime faire ensemble, de construire ma relation en me disant que j'ai des projets à plus long terme, qui donnent leur place à des enfants. Mais ça n'engage naturellement que moi, je n'ai pas de conseils à donner à qui que ce soit, peut-être que ma vie sera finalement différente de ce que j'envisage, mais je ne me donne pas pour objectif indispensable d'être une working girl sacrifiant tout à sa carrière, je me vois vivre sans forcément un salaire mirifique, mais celles qui ont envie d'autre chose, je respecte. Ca renvoie à un autre sujet sur le fait d'être mère au foyer, d'ailleurs, il faudrait que je le retrouve, il était intéressant.
Edit : concernant mon 2e paragraphe, j'ajouterais, pour répondre à grizzly notamment, qu'il y a tout autant de discours formatés "de l'autre côté", quand une femme a "trop" d'enfants, s'en occupe "trop", etc, elle passe parfois pour une traître à la cause féministe (je caricature), elle se laisse piéger par la société, etc. Et ce sont souvent les femmes qui sont porteuses de ce discours. Je connais bien une femme qui a 30 ans et 4 enfants, et elle éprouve souvent le besoin de se "justifier" dans certaines situations, de dire qu'elle a choisi de vivre ainsi, etc.