C'était l'une des promesses phare du candidat Hollande à destination des jeunes chômeurs : le gouvernement a annoncé aujourd'hui la création de 150 000 "emplois d'avenir" en 2013 et 2014.
Le dispositif s'adressera principalement aux 16-25 ans "sans qualification ou peu qualifiés" et concernera en priorité les habitants des zones urbaines sensibles (ZUS) en "rupture avec le monde scolaire et pas encore pris en charge par le service public de l'emploi".
Le texte prévoit que ces emplois pourront être des contrats à durée déterminée (CDD) d'un an minimum ou des contrats à durée indéterminée (CDI). Quelle que soit la nature du contrat, l'aide de l'Etat sera accordée pour une durée minimale d'un an et maximale de trois ans.
Cette aide s'élèvera à environ 75 % du coût salarial. Elle pourra être attribuée aux "organismes de droit privé à but non lucratif, collectivités territoriales, autres personnes morales de droit public, à l'exception de l'État, et aux groupements d'employeurs qui organisent des parcours d'insertion et de qualification". L'aide pourra bénéficier à des entreprises du secteur marchand, mais marginalement, pour éviter les effets d'aubaine.
Les "emplois d'avenir", seront essentiellement concentrés sur les secteurs d'activité offrant "des perspectives de croissance et de recrutement dans les années à venir", comme les filières vertes, le secteur social, le tourisme ou le numérique.
Le Monde annonce par ailleurs la création d'un "emploi d'avenir professeur" ouvert aux étudiants boursiers en deuxième année de licence venant prioritairement des zones urbaines sensibles. Le contrat ne pourra aller au-delà de trois ans et les bénéficiaires devront s'engager à se présenter aux concours de l'enseignement. Leur revenu, bourse comprise, sera d'environ 900 euros par mois. Il s'agira d'une forme de "pré-recrutement".
Que pensez-vous de ce dispositif ? Peut-il être efficace pour lutter contre le chômage des 16-25 ans pas ou peu qualifiés, sachant que 120 000 jeunes sortent chaque année du système scolaire sans diplôme et subissent un taux de chômage dépassant les 45% dans les quatre années suivantes ?
Cette mesure, qui coûtera annuellement à l'Etat 1,5 milliard d’euros en rythme de croisière, permettra-t-elle de créer des emplois durables ?
Le dispositif s'adressera principalement aux 16-25 ans "sans qualification ou peu qualifiés" et concernera en priorité les habitants des zones urbaines sensibles (ZUS) en "rupture avec le monde scolaire et pas encore pris en charge par le service public de l'emploi".
Le texte prévoit que ces emplois pourront être des contrats à durée déterminée (CDD) d'un an minimum ou des contrats à durée indéterminée (CDI). Quelle que soit la nature du contrat, l'aide de l'Etat sera accordée pour une durée minimale d'un an et maximale de trois ans.
Cette aide s'élèvera à environ 75 % du coût salarial. Elle pourra être attribuée aux "organismes de droit privé à but non lucratif, collectivités territoriales, autres personnes morales de droit public, à l'exception de l'État, et aux groupements d'employeurs qui organisent des parcours d'insertion et de qualification". L'aide pourra bénéficier à des entreprises du secteur marchand, mais marginalement, pour éviter les effets d'aubaine.
Les "emplois d'avenir", seront essentiellement concentrés sur les secteurs d'activité offrant "des perspectives de croissance et de recrutement dans les années à venir", comme les filières vertes, le secteur social, le tourisme ou le numérique.
Le Monde annonce par ailleurs la création d'un "emploi d'avenir professeur" ouvert aux étudiants boursiers en deuxième année de licence venant prioritairement des zones urbaines sensibles. Le contrat ne pourra aller au-delà de trois ans et les bénéficiaires devront s'engager à se présenter aux concours de l'enseignement. Leur revenu, bourse comprise, sera d'environ 900 euros par mois. Il s'agira d'une forme de "pré-recrutement".
Que pensez-vous de ce dispositif ? Peut-il être efficace pour lutter contre le chômage des 16-25 ans pas ou peu qualifiés, sachant que 120 000 jeunes sortent chaque année du système scolaire sans diplôme et subissent un taux de chômage dépassant les 45% dans les quatre années suivantes ?
Cette mesure, qui coûtera annuellement à l'Etat 1,5 milliard d’euros en rythme de croisière, permettra-t-elle de créer des emplois durables ?