Ca ne va pas trop trop... Je me dis que je n'ai pas raté un an mais que suis en train de rater ma quatrième année et ça me met le moral dans les chaussettes.
J'ai eu le bac sans problème, en ne m'investissant pas autant que j'aurai du le faire. Je pensais m'inscrire en L1 de psycho mais APB ne m'a pas été expliqué clairement (je devais changer de zone à la fin de l'année ce qui a créé quelques embrouilles dans ma tête) et me suis retrouvée en histoire. Sur le coup, ça a été une déception.
En L1, j'ai eu un moment de doute et me disais "Si j'ai mon S1, je continue, sinon tant pis". J'ai eu mon S1 et ai appris à vraiment aimer ce que je faisais. J'étais motivée, travaillé avec régularité, et je me sentais bien dans ce que je faisais sans pour autant savoir quoi faire derrière.
Finalement, en L3, j'ai travaillé tous les soirs et loin de ma fac. Je travaillais ou avais cours sur les heures de bibliothèque, et le fait d'avoir du m'inscrire en contrôle final m'a fait décrocher. J'ai arrêté juste avant les partiels du S5 et ai travaillé à temps partiel (quasiment à temps plein).
Pendant cette pause, j'ai eu la confirmation que je voulais travailler dans l'environnement mais aussi avoir un métier de contact. J'ai donc eu envie de faire un BTS A dans l'animation nature (mais je n'ai pas vraiment envie de travailler avec les enfants). C'était trop cher donc suis partie en DUT CS, aussi animation mais socio-culturelle.
Arrivée au DUT, déception. Je me rends compte que ça ne me mènera pas où je veux, me retrouve avec des gens jeunes et parfois sans expérience du terrain alors que le métier demande à le connaitre ce que la formation ne permet pas, etc. Bref, je comprends que ma formation est en carton et je m'ennuie: pas à me fouler pour obtenir la moyenne. Résultat, pendant deux ans, je ne fais rien scolairement mais continue quand même pour dire que j'ai fini quelque chose, enfin!
Après avoir obtenu mon DUT inutile, et m'être dite que le patrimoine, c'est ça qui me botte avec l'environnement, je me réinscris en histoire suite à une longue hésitation avec l'ethnologie. Je me dis que l'objectif est de finir la licence, au moins pour pouvoir passer des concours et pour que psychologiquement, je m'en veuille moins d'avoir fait cette pause DUT-job. Je voulais travailler un an, prendre le temps de choisir une voie qui me plaise ou plutôt faire une pause après des études qui m'ont écoeurée et repartir plus motivée et moins stressée après. Ma mère m'a poussé à continuer et me disait de ne pas reprendre une année sabbatique, mon père aspire à me voir partir et travailler. J'ai fini par écouter ma mère plutôt que repousser ce départ d'un an. Sauf que voilà, je me suis réinscrite en contrôle final, en me disant que je travaillerais à côté, et j'ai peu d'heures de cours ce semestre avec un emploi du temps gruyère et aie pris l'habitude de ne pas m'investir pendant le DUT.
Résultat, je ne fais rien, suis démotivée, ne vais pas en cours et sais que je vais rater une partie de mon année. Je me sens nulle et inutile et j'ai l'impression d'être en train de préparer un diplôme de chômeuse qui me poussera à coup sûr à faire un métier qui n'aura qu'un but alimentaire. S'ajoutant à ça des problèmes plus personnels, je me sens vraiment mal.. J'ai envie de m'enfermer, pleurer mais ne supporte pas de rater cette année.. Et plus je me motive à travailler, plus un problème autre me déprime et me pousse à rester enfermée à déprimer. J'ai l'impression que je n'ai fait que perdre mon temps depuis cet arrêt de ma première L3 et voir tous les autres finir leurs études avec un master en poche me rappelle mes échecs.
Mon petit espoir, c'est que ce DUT peut me servir si j'arrive à boucler ma L3.. C'est un plus si j'ai à organiser ou interagir avec le public mais je reste frustrée de ne pas me destiner à l'environnement, d'être une littéraire à trois sous et ne veux pas refaire de formation post-bac. J'aurai trop peur d'essuyer un nouvel échec.
Désolée pour ce long post où je raconte ma vie et déprime.. ce n'est pas constructif. Je me sens juste complètement paumée et dans une impasse.