J'adore AHS, j'ai vu toutes les saisons. Toutes ne se valent pas niveau qualitatif, pour une simple raison : on a vraiment l'impression que les scénaristes posent une situation de base (la maison hantée, l'asile creepy, la sororité de sorcière, le freak show, l'hôtel maudit), développent une première partie de l'histoire qui a été pensée en amont, puis à partir d'un certain point "improvisent" selon les retours qu'ils ont eu et en rajoutent à fond jusqu'à parfois basculer dans l'incohérence. Je ne sais pas par ailleurs si la série est tournée bien avant la diffusion ou dans la foulée. Mais bref, cela donne cette impression de milieu/fin de saison toujours plus dérangeante, gore, voire malsaine parfois. L'autre souci est le fait de survendre des aspects de l'histoire dans les teasers, pour des éléments qui seront finalement sous exploités (oui nous avons tous et toutes été volés concernant le clown ricanant du Freak Show.).
Ce sont pour moi les principaux défauts de cette série, qui ne m'empêchent cependant pas de l'apprécier chaque année depuis 6 ans. Cela reste de bonnes histoires d'horreur, plus ou moins flippantes et plus ou moins gores selon le thème.
Et cette saison 6 s'annonce comme l'une des meilleures! Le concept tournait un peu en rond et la BAM! Roanoke Nightmare. Sans rien dévoiler, cette saison est divisée en deux parties, la première se présentant comme une imitation des émissions type Phénomène Paranormal, Mon Histoire de fantôme, les "histoires vraies" bien que simple témoignage, de soi disant phénomènes Paranormaux impliquant généralement des fantômes qui font du bruit à la cave, déplacent des objets et font peur aux mères de famille brushingées. Ces émissions sont assez marrantes et cheap en soi, ça introduit du coup un élément comique bienvenu qui aura tendance à endormir notre méfiance. ..
C'est vraiment bien pensé et bien fait, la seconde partie s'annonce plus classique mais j'attends de voir avant de juger, il reste 5 épisodes je crois. En tout cas cette série à le mérite de se remettre en question grâce à cette ludique mise en abyme du show dans le show dans le show.