Un goût de sang, de cendres dans la bouche.
On reprend les mêmes, on recommence.
On évite Twitter, parce qu'il y a des photos, des vidéos, des rumeurs, de la récupération.
On recommence, on envoie des messages, "tout va bien?""répond bordel!"
On reçoit des réponses, soulagement.
Puis on pense, on pense à ceux qui n'en n'auront jamais, à ceux qui n'en n'auront plus.
Et on se sent con, en colère.
On pense aussi, aux musulmans, sur qui les jets de cailloux vous encore s'intensifier, on pense aux haineux de tout bord, qui s'en frotteraient presque les mains, de ce nouvel attentat.
Et puis enfin on pleure, désemparé devant tant d'horreurs, de merde, de violence...
Pardon pour ce pavé, écrire me libére, un peu.
Je vous envoie à toutes un énorme flot d'amour, de câlins, de douceurs et de chatons.