" Dans un premier temps, du livre I jusqu?au chapitre 17 du livre II, Sénèque examine ce que nous pourrions appeler ce que doit être le «savoir donner» en opérant une critique des pratiques de la pseudo-bienfaisance de son époque. Selon lui, c?est moins le don que l?abandon qui est pratiqué. En disant ceci, il entend dire que donner est une démarche active en ce sens qu?il faut être attentif à celui à qui l?on donne. Le don s?effectue avant tout pour autrui, et quelqu?un qui donne en calculant le profit qu?il va en retirer simplement pour lui-même est ingrat. Il faut donner pour donner et non donner dans l?attente de recevoir. Ainsi, personne ne peut justifier son ingratitude en raison des ingrats.
Aussi, puisque le don n?attend pas de retour, la comptabilité des dons ne peut comporter de perte. Lorsque l?on n?a pas de retour, il n?y a pas de perte, et lorsqu?il y a retour, c?est du pure bénéfice. Partant de là, le don se distingue de la créance car celui qui donne n?attend pas de retour, tandis le créancier est en droit d?attendre un retour du débiteur "
Commentaire TES. J'crois j'vais rien dire de plus, hein!