"Les travaux scolaires les plus formateurs sont ceux où la préoccupation de la note s'efface". Cette phrase a été prononcée par Edgar Faure, ministre de l'Education nationale... en 1969.
45 ans plus tard, les notes règnent toujours sur le système d'évaluation des jeunes Français(es) en formation.
Mais les choses pourraient bouger. Le Conseil supérieur des programmes a mis en ligne lundi sur son site un document qui préconise l'abandon des moyennes, ces "calculs artificiels", et suggère la mise en place d'une nouvelle échelle comportant quatre à six "niveaux de maîtrise".
Il s'agit de lutter contre les effets pervers de la note, "perçue exclusivement comme un moyen de récompense ou de sanction et un instrument de tri et de hiérarchisation sociale des élèves", au profit d'une "évaluation bienveillante" respectueuse de la confiance en soi de l'élève, moteur du processus d'apprentissage.
Sans surprise, les syndicats sont divisés. A droite, le Snalc dénonce "une démarche purement démagogique". A gauche, l'Unsa se réjouit : "on ose enfin secouer le cocotier".
Pour l'instant, la ministre Najat Vallaud-Belkacem n'a pas réagi à cette publication. Va-t-elle engager la réforme ? Au risque de remettre dans la rue tout ce que notre pays compte de conservateurs (ça fait du monde) ?
Et toi madmoiZelle, pour ou contre la suppression des notes à l'école ? Pourquoi ?
45 ans plus tard, les notes règnent toujours sur le système d'évaluation des jeunes Français(es) en formation.
Mais les choses pourraient bouger. Le Conseil supérieur des programmes a mis en ligne lundi sur son site un document qui préconise l'abandon des moyennes, ces "calculs artificiels", et suggère la mise en place d'une nouvelle échelle comportant quatre à six "niveaux de maîtrise".
Il s'agit de lutter contre les effets pervers de la note, "perçue exclusivement comme un moyen de récompense ou de sanction et un instrument de tri et de hiérarchisation sociale des élèves", au profit d'une "évaluation bienveillante" respectueuse de la confiance en soi de l'élève, moteur du processus d'apprentissage.
Sans surprise, les syndicats sont divisés. A droite, le Snalc dénonce "une démarche purement démagogique". A gauche, l'Unsa se réjouit : "on ose enfin secouer le cocotier".
Pour l'instant, la ministre Najat Vallaud-Belkacem n'a pas réagi à cette publication. Va-t-elle engager la réforme ? Au risque de remettre dans la rue tout ce que notre pays compte de conservateurs (ça fait du monde) ?
Et toi madmoiZelle, pour ou contre la suppression des notes à l'école ? Pourquoi ?