Je n'arrive pas à me souvenir d'un livre que j'aurais étudié et pas aimé (en général, un livre que j'étudie finit toujours par me plaire). Voici ceux qui me viennent en tête :
Des oeuvres du XVIe siècle en hypokhâgne et en khâgnes, Les Amours de Ronsard, La Sepmaine de Du Bartas, et Les Regrets de Du Bellay, les lire dans le cadre scolaire m'a beaucoup aidée et j'affectionne désormais tout particulièrement la poésie de cette époque.
Pour le XVIIe, La Princesse de Clèves de Madame de La Fayette, je l'ai lu pour la première fois en seconde, et j'ai adoré, je l'ai réétudié en hypokhâgne avec encore plus d'intérêt ! Et bien sûr, certaines pièces du théâtre classique, Phèdre et Britannicus de Racine, L'Illusion comique de Corneille (euh non celle-là je ne l'ai pas étudiée, mais je l'adore !).
Et pour le XVIIIe, j'avais le Supplément au Voyage de Bougainville de Diderot au programme de TL, qui m'a fait aimer Diderot, en revanche je suis un peu barbée par Voltaire, honte à moi, mais je n'ai pas adoré Candide ni L'Ingénu. Il faudrait que j'essaie d'autres "contes philosophiques". Et Rousseau, j'ai eu Les Rêveries du promeneur solitaire au programme en khâgne, j'ai appris à aimer, mais bon, c'est Rousseau.
Pour le XIXe, j'ai étudié Lorenzaccio de Musset en hypokhâgne, j'ai adoré ce travail, ça m'a aidé à aimer cette pièce, et hors du théâtre, c'est encore l'hypokhâgne qui m'a fait découvrir un recueil de jeunesse de Hugo, Les Orientales, que je trouve magnifique. J'ai aussi eu au programme de khâgne Vingt mille lieues sous les mers de Jules Verne, génial, un travail passionnant, honnêtement je ne m'y attendais pas !
Et le XXe, j'avais Si c'est un homme de Primo Levi et Nadja d'André Breton au programme de TL (ce dernier livre m'a vraiment aidée à comprendre le surréalisme, et à aller lire beaucoup de poésie dans ce courant), et plus tard, en khâgne aussi, Exil de Saint-John Perse, dont l'étude a fini par être douloureuse (c'est très très obsédant, au bout d'un moment), mais elle m'a aussi beaucoup apporté.
J'ai tendance à oublier pas mal d'oeuvres lues au lycée, hormis en terminale, car je retiens surtout toutes les oeuvres que j'ai étudiées en prépa, qui m'a appris à réellement travailler sur un livre, en découvrir les ficelles et les qualités, les significations, et beaucoup d'oeuvres ainsi abordées restent pour moi tout à fait marquantes.
Bon, je ne suis peut-être pas la mieux placée pour répondre à ce sujet, car j'ai toujours adoré le français, les oeuvres qu'on étudiait en cours, je n'ai rien détesté, et j'ai eu l'impression de retirer quelque chose de toutes.