Salut, je viens juste partager ma petite expérience avec le sucre.
C'est depuis quelques mois (mars à peu près) une part importante de mon alimentation sous ses formes naturelles donc dans les glucides types patates, riz, fruits etc qui constituent la base de ce que je mange. Et j'ai éliminé les sucres raffinés (et le miel car végétalienne).
Depuis que j'ai rééquilibré mon alimentation ainsi et que je mange des fruits et glucides sans restriction je n'ai plus aucune envie de produits sucrés industriels transformés, mais alors c'est vraiment radical, moi qui étais folle dingue de chocolat (c'était tous les jours) c'est assez magique, je n'ai même pas une pensée nostalgique pour les produits (gâteaux et tout ce qui était à base de chocolat) que je pouvais consommer à l’excès avant, je pourrais en avoir sous le nez que ça ne me dirait vraiment pas plus que ça. J'ai réalisé deux mois après mon changement d'alimentation que ça faisait aussi deux mois que je n'avais plus consommé de chocolat et n'en avais plus envie, du jour au lendemain. ça s'est fait tout seul à partir du moment où mon apports en sucres naturels était suffisant.
à part ça j'ai toujours un poids constant, et beaucoup plus d'énergie et de motivation de manière générale, et les coups de barre après un repas sont de l'histoire ancienne (mais j'ai également beaucoup baissé ma conso de gras ce qui a clairement joué aussi), et j'ai une peau plus belle que jamais (j'ai eu une acné qui avait résisté de mon adolescence à mes 22 ans avec une seule période calme pendant le court temps où je prenais la pilule, maintenant c'est terminé, j'ai parfois un bouton avant mes règles ou après un repas avec trop de gras/sucre/sel quand j'ai mangé dehors mais de plus en plus rarement).
Le truc pour moi a été de m'assurer de consommer assez en terme de calories de glucides, le corps en a un grand besoin qu'on a tendance à sous-estimer en pensant que tous les sucres sont mauvais alors que c'est le contraire, le problème vient principalement des sucres raffinés (mais ça n'est clairement pas le seul coupable de nos déséquilibres alimentaires, le gras fait vraiment aussi sa part de dégâts surtout sous certaines formes), et l'envie pour ceux-ci disparaît quand je ne limite pas mes apports en sucres naturels. Juste pour vous donner une idée, au cours d'une journée normale je peux manger une 10aine de bananes le matin, un kilo de patates le soir et quelques fruits au goûter, + des pâtes ou du riz le midi (pour ne compter que les glucides, évidemment j'ai aussi d'autres apports en légumes, verdure, légumes secs etc), digestion parfaite et énergie constante, pas de "craquages" ou de sensation de vide, je n'ai pas pris de poids (pas perdu non plus) , bref je ne regrette pas une seconde et c'est vraiment devenu un mode de vie qui m'apporte beaucoup de plaisir. Et les éventuelles traces de sucres dans un dessert végane fait par un ami ne sont vraiment plus un danger maintenant.
Du coup quand je lis par exemple :
Sinon, debut de semaine où ça va bien, je n'ai rien craqué à part un micro paquet de M&M's que la prof nous a amené pour Halloween. Sinon, là, maintenant, tout de suite, j'ai grave envie d'une tartine de Nutella. Je crois que je vais manger un fruit pour avoir le gout du sucre... J'espère que ça me fera passer cette envie de sucre
J'aurais tendance à dire que le soucis (de manière générale, ne te sens pas forcément visée) c'est justement qu'on prend ce goût inné qu'on a pour la saveur sucrée pour un ennemi, alors qu'il est précisément là pour nous orienter vers ce qui est riches en glucides et donc bon pour nous, le corps entier fonctionne au glucose, et le cerveau marche à 100% au glucose, c'est un besoin réel et non une addiction, sans un minimum de sucres le corps va forcément chercher à vite se ressourcer en calories sucrées, et si possible par les aliments les plus concentrées possibles (donc avec du gras en rab, càd souvent les produits transformés).
S'il y a une notion de privation il y aura forcément un rebond tôt ou tard car le corps aura simplement besoin de rattraper l'énergie qu'il n'a pas eue pour bien fonctionner (et qui en attendant est économisée en faisant fonctionner les organes légèrement au rabais, et ça joue sur l'humeur aussi).
Malheureusement c'est aussi une saveur liée à de la culpabilité, et à des normes sociales pesantes, ça n'est pas tout de suite facile psychologiquement d'arriver à manger certains aliments pourtant sains jusqu'à réelle satisfaction, sans intellectualiser...