C
celeste-san-2
Guest
Si le mois dernier nous vous demandions de faire votre sac à dos en partance pour les Etats-unis , le mois de Septembre, lui, sonne le glas de la rentrée .
Et plutôt que de vous faire ressortir ( précocement ) vos stylos, c'est vos pinceaux et votre gouache que nous vous demandons de tendre haut et fier .
( ceci est un message sponsoriser par la fille qui ne sait pas comment vous balancer la thématique du mois )
Plus sérieusement, la thématique de Septembre est celle-ci: L'art dans le roman . ( Vous l'auriez deviné au titre du topic hein )
Sujet plus ou moins vague , nous souhaitons vous faire découvrir à travers quelques ouvrages les difficultés rencontrées par les artistes , mais aussi vous faire réfléchir à des questions "bateaux" comme la traditionnelle réflexion : "Qu'est ce qu'une oeuvre d'art" ? ( ne vous inquiétez pas, on ne va pas vous demander de disserter ) .
Voici donc les ouvrages :
Un classique : L'oeuvre de Zola .
"Camarade de jeunesse de Cézanne, ami et défenseur de Manet et des impressionnistes, Zola a résumé dans L'?uvre toute son expérience du milieu et des problèmes de la peinture sous le Second Empire et les premières décennies de la
IIIe République. Document de premier ordre sur ces " Refusés ", ces " plein-airistes " que nous considérons comme les fondateurs de la modernité, L'?uvre dit aussi la tragédie d'un homme, Claude Lantier, tempérament romantique hanté par des rêves d'absolu, le désir de " tout voir et tout peindre. Des fresques hautes comme le Panthéon ! Une sacrée suite de toiles à faire éclater le Louvre ! " Mais, devant l'incompréhension de l'époque, l'absolu du rêve deviendra celui de la détresse, et Claude, qui a commencé comme Manet, aura la même fin que Van Gogh. "
492 pages
Un policier : " Trois carrés rouges sur fond noir" de Tonino Benacquista
"La raison de vivre d'Antoine Andrieux, c'est le billard. Employé dans une galerie d'art le jour, il vit sa passion la nuit et rêve de devenir champion du tapis vert. Lors d'une exposition consacrée au peintre Emile Morand, un inconnu découpe au cutter l'une de ses toiles et agresse violemment Antoine qui se retrouve à l'hôpital, une main sectionnée. Fini, le billard ! Le jeune homme n'a plus qu'une idée en tête : la vengeance. Il découvre que Morand, au milieu des années soixante, faisait partie d'un mouvement pictural appelé "les Objectivistes" dont certains artistes refusaient tout mercantilisme. Antoine va plonger dans un monde parallèle où l'art n'a pas toujours son mot à dire. Loin s'en faut ! "
234 pages .
Et enfin, un contemporain pour la fameuse rubrique "Décalé" : " Lorsque j'étais une oeuvre d'art" de Schmitt
"Parce qu?il se sent médiocre et inexistant, un jeune homme va se suicider quand un artiste mégalomane suspend son geste. Il lui propose d?acheter son âme et son corps pour en faire une sculpture vivante, sublime ou monstrueuse, et une marchandise planétaire. Le désespéré accepte le pacte et l?opération, se laisse déshumaniser, et exposer aux yeux des foules, sous le nom d?Adam-bis. Mais peut-il abdiquer entièrement son humanité ? Grâce à l?amour d?une jeune-femme, « l??uvre d?art » tente alors de sortir de l?emprise de son créateur et de retrouver sa conscience perdue. Cette fable excentrique, inquiétante et comique nous entraîne dans un monde rongé par le narcissisme, le culte du simulacre et de l?apparence, le totalitarisme de l?image : le nôtre.
252 pages .
Quant à la liste additionnelle ( bonus ) ( parce que vous êtes des warrior )
Le chef d'oeuvre inconnu de Balzac ( 93 pages )
La jeune fille à la perle de Chevalier ( 313 pages )
Le pape des escargots de Vincenot ( 373 pages )
En espérant ne pas trop vous avoir effrayées
Et plutôt que de vous faire ressortir ( précocement ) vos stylos, c'est vos pinceaux et votre gouache que nous vous demandons de tendre haut et fier .
( ceci est un message sponsoriser par la fille qui ne sait pas comment vous balancer la thématique du mois )
Plus sérieusement, la thématique de Septembre est celle-ci: L'art dans le roman . ( Vous l'auriez deviné au titre du topic hein )
Sujet plus ou moins vague , nous souhaitons vous faire découvrir à travers quelques ouvrages les difficultés rencontrées par les artistes , mais aussi vous faire réfléchir à des questions "bateaux" comme la traditionnelle réflexion : "Qu'est ce qu'une oeuvre d'art" ? ( ne vous inquiétez pas, on ne va pas vous demander de disserter ) .
Voici donc les ouvrages :
Un classique : L'oeuvre de Zola .
"Camarade de jeunesse de Cézanne, ami et défenseur de Manet et des impressionnistes, Zola a résumé dans L'?uvre toute son expérience du milieu et des problèmes de la peinture sous le Second Empire et les premières décennies de la
IIIe République. Document de premier ordre sur ces " Refusés ", ces " plein-airistes " que nous considérons comme les fondateurs de la modernité, L'?uvre dit aussi la tragédie d'un homme, Claude Lantier, tempérament romantique hanté par des rêves d'absolu, le désir de " tout voir et tout peindre. Des fresques hautes comme le Panthéon ! Une sacrée suite de toiles à faire éclater le Louvre ! " Mais, devant l'incompréhension de l'époque, l'absolu du rêve deviendra celui de la détresse, et Claude, qui a commencé comme Manet, aura la même fin que Van Gogh. "
492 pages
Un policier : " Trois carrés rouges sur fond noir" de Tonino Benacquista
"La raison de vivre d'Antoine Andrieux, c'est le billard. Employé dans une galerie d'art le jour, il vit sa passion la nuit et rêve de devenir champion du tapis vert. Lors d'une exposition consacrée au peintre Emile Morand, un inconnu découpe au cutter l'une de ses toiles et agresse violemment Antoine qui se retrouve à l'hôpital, une main sectionnée. Fini, le billard ! Le jeune homme n'a plus qu'une idée en tête : la vengeance. Il découvre que Morand, au milieu des années soixante, faisait partie d'un mouvement pictural appelé "les Objectivistes" dont certains artistes refusaient tout mercantilisme. Antoine va plonger dans un monde parallèle où l'art n'a pas toujours son mot à dire. Loin s'en faut ! "
234 pages .
Et enfin, un contemporain pour la fameuse rubrique "Décalé" : " Lorsque j'étais une oeuvre d'art" de Schmitt
"Parce qu?il se sent médiocre et inexistant, un jeune homme va se suicider quand un artiste mégalomane suspend son geste. Il lui propose d?acheter son âme et son corps pour en faire une sculpture vivante, sublime ou monstrueuse, et une marchandise planétaire. Le désespéré accepte le pacte et l?opération, se laisse déshumaniser, et exposer aux yeux des foules, sous le nom d?Adam-bis. Mais peut-il abdiquer entièrement son humanité ? Grâce à l?amour d?une jeune-femme, « l??uvre d?art » tente alors de sortir de l?emprise de son créateur et de retrouver sa conscience perdue. Cette fable excentrique, inquiétante et comique nous entraîne dans un monde rongé par le narcissisme, le culte du simulacre et de l?apparence, le totalitarisme de l?image : le nôtre.
252 pages .
Quant à la liste additionnelle ( bonus ) ( parce que vous êtes des warrior )
Le chef d'oeuvre inconnu de Balzac ( 93 pages )
La jeune fille à la perle de Chevalier ( 313 pages )
Le pape des escargots de Vincenot ( 373 pages )
En espérant ne pas trop vous avoir effrayées