Je viens de finir Lorsque j'étais une oeuvre d'art, et bien que l'idée de départ était bonne, et l'écriture accrocheuse, plus la lecture se profilait et moins j'appréciais la tournure des choses.
J'ai trouvé la fin du bouquin totalement bâclée.
[SPOIL] Je n'ai rien contre les fins heureuses, d'ailleurs je souhaitais page apres page, que la situation d'Adam bis daigne bien vouloir s'arranger, mais de là à approuver ce happy ending, ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants, c'était un peu too much à mon goût pour le coup ![/SPOIL]
J'ai aussi été pas mal embêtée par le manque de descriptions physiques.
J'aurais aimé que la discussion au tout début du livre quand Zeus propose à Adam de devenir Adam, soit transposée. J'aurais aimé avoir les détails, les arguments qui ont persuadé Adam à dire oui, et pouvoir imaginer les réactions et les émotions qu'il a ressentit lorsque Zeus lui a parlé de toutes les modifications corporels dont il serait le cobbaye.
Je pense que le personnage de Fiona aurait mérité d'être un peu plus développé.
Par contre j'ai adoré le moment, où Adam devient propriété de l'Etat, et que tout le monde se fout de savoir que c'est un être humain, et à côté de ça, lui offre un lit, de quoi manger, ...
Sur le coup, je me suis dit qu'un jour ce serait bien possible que ça arrive quand on voit toutes les dérives de l'art, si tenté qu'il s'agisse encore d'art.
Ca m'a fait repensé au Jim Rose Circus, une troupe itinérante des années 90, où des gens avaient recours aux modifications corporels, pour attirer les foules, comme les spectacles de freaks d'antan. Contrairement au bouquin, ces gens vendaient leur corps pour être admirer, et gagner de l'argent à leur propre compte, tandis que dans le bouquin il ne s'agit pas de vendre son corps, mais carrement de le donner !
Ce qui m'ammene à la question posée :
Pour moi, il n'en est pas question, mais pas en rêve, ni même pas pour dix millions!
Dejà, ce qu'il y a de bien avec ce bouquin c'est qu'on a l'impression de vivre dans un monde beaucoup plus idélique qu'aujourd'hui. Je ne pense absolument pas que si une telle oeuvre venait à voir le jour en ce moment, elle serait accueillie avec autant d'enthousiasme. Dans le livre, on ne ressent pas la perversion des gens, juste de l'admiration. Dans le monde de Schmitt ce qui est singulier et différent est perçu comme brillant et interressant. Dans le nôtre si on s'interressait à ce genre d'hybride ce serait pour se moquer, ou critiquer la folie humaine. Alors si c'est pour être une bête de foire non merci.
La souffrance endurée, et le fait de savoir que ceci serait contre nature me retiendraient également.
Et par dessus tout, j'ai bien trop de respect pour mes parents, pour les faire souffrir en détruisant ce qu'ils ont mis sur pied avec tant d'amour. Cela dit je ne suis pas suicidaire, peut être que ma vision viendrait à changer si je l'étais , mais je ne le souhaite pas !
J'ai trouvé la fin du bouquin totalement bâclée.
[SPOIL] Je n'ai rien contre les fins heureuses, d'ailleurs je souhaitais page apres page, que la situation d'Adam bis daigne bien vouloir s'arranger, mais de là à approuver ce happy ending, ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants, c'était un peu too much à mon goût pour le coup ![/SPOIL]
J'ai aussi été pas mal embêtée par le manque de descriptions physiques.
J'aurais aimé que la discussion au tout début du livre quand Zeus propose à Adam de devenir Adam, soit transposée. J'aurais aimé avoir les détails, les arguments qui ont persuadé Adam à dire oui, et pouvoir imaginer les réactions et les émotions qu'il a ressentit lorsque Zeus lui a parlé de toutes les modifications corporels dont il serait le cobbaye.
Je pense que le personnage de Fiona aurait mérité d'être un peu plus développé.
Par contre j'ai adoré le moment, où Adam devient propriété de l'Etat, et que tout le monde se fout de savoir que c'est un être humain, et à côté de ça, lui offre un lit, de quoi manger, ...
Sur le coup, je me suis dit qu'un jour ce serait bien possible que ça arrive quand on voit toutes les dérives de l'art, si tenté qu'il s'agisse encore d'art.
Ca m'a fait repensé au Jim Rose Circus, une troupe itinérante des années 90, où des gens avaient recours aux modifications corporels, pour attirer les foules, comme les spectacles de freaks d'antan. Contrairement au bouquin, ces gens vendaient leur corps pour être admirer, et gagner de l'argent à leur propre compte, tandis que dans le bouquin il ne s'agit pas de vendre son corps, mais carrement de le donner !
Ce qui m'ammene à la question posée :
Céleste-san;2586172 a dit :J
Dyingsong: Il y a une question que je me suis posée à la lecture du Schmitt ..." qu'aurais -je fais " ... ou même tout simplement, " serais-je capable de vendre mon corps , même dans la pire dépression qui sois " ... donc je vous pose la question ... est ce qu'il vous est arrivée de vous imaginer à la place du protagoniste ? ( au moment ou il souhaite se suicider, ou lorsqu'il est exposé ... )
Pour moi, il n'en est pas question, mais pas en rêve, ni même pas pour dix millions!
Dejà, ce qu'il y a de bien avec ce bouquin c'est qu'on a l'impression de vivre dans un monde beaucoup plus idélique qu'aujourd'hui. Je ne pense absolument pas que si une telle oeuvre venait à voir le jour en ce moment, elle serait accueillie avec autant d'enthousiasme. Dans le livre, on ne ressent pas la perversion des gens, juste de l'admiration. Dans le monde de Schmitt ce qui est singulier et différent est perçu comme brillant et interressant. Dans le nôtre si on s'interressait à ce genre d'hybride ce serait pour se moquer, ou critiquer la folie humaine. Alors si c'est pour être une bête de foire non merci.
La souffrance endurée, et le fait de savoir que ceci serait contre nature me retiendraient également.
Et par dessus tout, j'ai bien trop de respect pour mes parents, pour les faire souffrir en détruisant ce qu'ils ont mis sur pied avec tant d'amour. Cela dit je ne suis pas suicidaire, peut être que ma vision viendrait à changer si je l'étais , mais je ne le souhaite pas !