@celacanto : je serais même pour un CED si ça en tente certain·es! J'ai bien aimé le format sur l'ECM féministe.
Je vous propose la chose suivante : on découpe chacune notre ouvrage en quatre ou cinq morceaux et on en fait un compte-rendu chaque semaine. Est-ce qu'on pourrait commencer le premier CR le week-end prochain ?
Je viens de mettre
Ain't I a Woman sur mon ordinateur. Il contient cinq chapitres, donc je pense le découper ainsi.
En parallèle, je lis
Ne nous libérez pas, on s'en charge, Une histoire des féminismes de 1789 à nos jours, de Bibia Pavard, Florence Rochefort et Michelle Zancarini-Fournel. Elles intègrent les dimensions classe et race à leur Histoire et me font connaître des femmes dont le nom me disait vaguement quelque chose, voire que j'ignorais complètement (André Léo, Rosa Bordas, Maria Deraisme, Hubertine Auclert, Madeleine Pelletier, Marguerite Durand, Madeleine Clem, Lumina Sophie dite Surprise, Rosanie Soleil...). C'est écrit de manière accessible mais je suis incapable d'en lire beaucoup à la fois. J'en suis à la Belle-Epoque.
Et j'ai commencé aujourd'hui (le précédent étant trop lourd pour être emporté en promenade)
La Guerre n'a pas un visage de femme, de Svetlana Alexievitch. J'avais adoré
La Supplication. L'autrice nous présente des témoignages de femmes ayant combattu sur le front russe, ambulancières, chauffeuses, brancardières, pilotes, fantassines, etc. Elle nous livre aussi ses réflexions sur ce qui y est dit, comment on parle de la guerre, pourquoi le récit de ces femmes a été occulté. Ca se lit très, très facilement. Les témoignages sont poignants, il y a toujours un détail qui fait mouche (une jeune fille qui s'embarque pour le front avec une valise remplie de chocolats, une autre qui a ses premières règles pendant un combat et craint d'avoir été blessée, une qui attache un bouquet de violettes cueillies en chemin à son arme, une aide-soignante qui a donné du pain à un prisonnier allemand transi de froid, une qui, résistante et enceinte, transportait une mine antipersonnelle contre son ventre...).