Club lecture mois de Décembre - Janvier : La littérature japonaise

[KEI-RA]

Je vais essayer de trouver un de ces livres et de participer avant qu'il ne soit trop tard, puis participer aux autres si autres éditions il y a !

 

[LyraNightingale]

@L'aura je pense que je n'aurais pas le temps de relire d'ici fin janvier, mais je vais me replonger dans quelques passages pour donner mon avis de manière constructive :-)

 

[Charuru]

Double Post, désolée (mais où avez-vous filer ?).

J'ai lu les six premiers chapitres de Kafka sur le Rivage, voici mes premières impressions.

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Ne t'inquiète pas, tu vas l'avoir l'explication

J'en suis au chapitre 28, j'avance doucement mais sûrement, chaque soir je lis 1 ou 2 chapitres avant de dormir c'est pour ça que ma lecture n'avance pas très vite!

Où en es-tu Geneviève ?

Oui alors là par contre faut pas en attendre beaucoup.
Edit : Grrr le spoiler n'a pas marché et obligée de tout réécrire!

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J'ai lu Kafka sur le Rivage il y a quelques mois et il me semble que c'est un livre qui nécessite deux ou trois lectures pour être ne serait-ce qu'un peu compris...
Est-ce encore possible de rejoindre votre club de lecture et d'en faire un petit compte rendu?

Moi je veux bien un approfondissement par mp parce que je l'ai lu mais je suis sure que je suis pas mal passée à coté! Enfin si tu veux bien

 

[LyraNightingale]

Pas de souci @charuru, on peut en parler par mp; je suis sûre que ce livre est suffisamment complexe pour qu'on ait une longue conversation à ce sujet!

 

[L'aura]

Il me reste environ 20% de Kafka sur le Rivage que je lis maintenant en pdf vu que j'ai oublié ma liseuse chez quelqu'un.

Je suis contente de ne pas avoir arrêter ma lecture, moi qui aime beaucoup le folklore japonais je retrouve un peu de ces éléments dans ce livre, c'est essentiellement ce qui m'a réconcilié avec . Et aussi le fait que je me marre pas mal en le lisant parfois, je trouve que Nakata est à la fois drôle et touchant .

C'est vrai que : (attention spoiler)

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Je suis trop lente à lire ce bouquin (faut dire que je fais des pauses, avec des bouquins plus courts le weekend), je dois être à 615/840 pages, ca commence à se débloquer mais je trouve que ça traine un peu de la patte quand même.

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Je ne trouve pas que l'histoire avance réellement.
j'espère que ça va se débloquer car :

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[L'aura]

Je suis à 2 doigts de terminer Kafka sur le Rivage, enfin plutôt à 3 chapitres. Je n'accroche plus à l'histoire malheureusement, je trouve ça mou de chez mou sur la fin, a voir dans les chapitres restants...

 

[kenette]

J'ai lu Kafka sur le rivage pendant mes vacances. J'ai trouvé le rythme très lent mais l'histoire est assez bien construite, bien qu'en l'achevant il m'est resté beaucoup de questions sur le devenir des personnages. J'étais assez déçue par la fin, mais globalement c'est une lecture que j'ai bcp appréciée

 

[L'aura]

A rayer de ma PAL : Kafka sur le Rivage

 

[LyraNightingale]

Bon, il est temps d'écrire enfin ma petite contribution sur Kafka:
Beaucoup de personnes m'avaient présenté ce livre comme un chef d'oeuvre de la littérature japonaise. Si je dois reconnaître qu'il est très captivant, Kafka sur le Rivage ne fait pas partie des livres qui m'ont le plus marqué.

Pour commencer par ce que j'ai le plus aimé, je dirais qu'il s'agit du personnage de Nakata, qui m'est apparu extrêmement attachant et touchant. Il a sa propre manière de penser, d'agir, empreinte de beaucoup de poésie (ses conversations avec les chats), et son histoire m'a rendue très triste.

Murakami a aussi beaucoup de talent pour restituer l'atmosphère des forêts japonaises, lorsque Kafka s'y perd. En effet, j'avais lu dans un de mes cours de géographie (oui, oui) que la forêt avait une énorme valeur symbolique pour les Japonais, qui considèrent qu'elle a une âme et abrite bon nombre d'esprits. En cela, j'ai aimé la manière dont l'auteur aborde cette part de l'imaginaire collectif japonais.

J'ajouterai enfin que Murakami sait bien développer des symboles (la pierre qui masque l'entrée, la créature qui sort du corps de Nakata, etc) qui ajoutent à la mythologie qu'il crée au cours de son histoire.

Mais c'est aussi cette mythologie qui m'a déplu: je ne cherche pas à comprendre exactement tout ce que je lis lorsque je me plonge dans un roman, mais il me semble que Murakami se lance parfois sur des chemins dont on ne voit pas la fin, que l'on ne comprend pas, et  qui alourdissent son récit inutilement. Je n'ai pas d'exemple précis à donner, mais si ce sentiment est partagé par d'autres Madz, elles verront de quoi je parle.

Après avoir parlé avec @charuru, nous étions d'accord sur le fait que l'auteur usait parfois d'une violence (les chats trucidés) et de références sexuelles superflues. De temps à autre, cela ne dérange pas, mais lorsqu'on retrouve ce registre constamment et de manière insoutenable en ce qui concerne la violence, je trouve encore une fois que cela alourdit la lecture.

Bref, j'espère avoir été claire et pas trop lassante!