Comment avez-vous trouvé votre voie professionnelle ?

[AnonymousUser]

J'ai longtemps erré, pour ce qui est de mon orientation. Très tôt j'ai eu des facilités pour les matières "littéraires", qui se sont confirmées en arrivant au collège. J'ai eu pendant ce temps un prof de français génial, qui m'a beaucoup aidée, et avec qui j'ai vraiment aimé les livres. Je voulais être comme lui, prof de français, ou prof des écoles.
En rentrant au lycée, je me dis que je ne me vois pas faire prof toute ma vie, qu'il me manque le "truc". J'avais choisi le facile, ce n'était pas mon choix. Je me suis mis en tête de faire dans l'illustration / la BD (encore du facile, je dessine depuis toujours), même si je n'ai pas la passion, au contraire, dessiner me déchire.

Et un jour, en novembre de ma seconde, je crois, une terrible douleur dans la nuque et des migraines, obligée de porter une minerve, premier rendez-vous chez l'Ostéopathe. Il me fait m'allonger, saisit ma tête au creux de ses mains avec une douceur infinie, me remet en place deux cervicales, puis m'explique que mes os du crâne ne sont pas très bien mis, que cela empêche la bonne vascularisation du cerveau, qu'il va me faire un massage crânien pour y remédier, et que cela me détendra, "parce que vous êtes quelqu'un d'angoissé de nature". Et là, y'a un déclic, un "truc" qui se passe, en même temps que toute douleur disparaît.

En rentrant, je cherche la formation pour être Ostéopathe: "bac S obligatoire". Ce bac m'est refusé par mon prof de maths, je suis jugée trop fragile, j'entre en L, par défaut.
En première, je me rends compte que les lettres ne sont pas faites pour moi, les matières scientifiques me manquent affreusement, mais je veux faire quelque chose de mes mains, je sens qu'elles ont un truc. L'Ostéopathie revient naturellement. Formation: "bac S conseillé", loin de "l'obligatoire", je suis joie. Mon médecin de famille me conseille, pour avoir une formation plus pointue et une clientèle fidèle rapidement, et pour payer ma formation d'Ostéo, de coupler avec Kiné. Kiné ? Passage par médecine, écoles privées hors de prix, ou Belgique (et maintenant quelques pays de l'Est). Je suis en médecine actuellement, juste pour la Kiné, le reste ne m'intéresse pas.

Pour moi l'Ostéo est un métier complet, et j'ai du mal à vraiment formuler pourquoi, tellement c'est évident pour moi. Je suis fascinée autant par le côté "anatomique" du métier, la précision et la technique qu'il demande, que du côté relationnel, ce contact étroit qui se crée avec le patient, pour lui faire du bien.

 

[Combustion_interne]

J'ai longtemps erré, pour ce qui est de mon orientation. Très tôt j'ai eu des facilités pour les matières "littéraires", qui se sont confirmées en arrivant au collège. J'ai eu pendant ce temps un prof de français génial, qui m'a beaucoup aidée, et avec qui j'ai vraiment aimé les livres. Je voulais être comme lui, prof de français, ou prof des écoles.
En rentrant au lycée, je me dis que je ne me vois pas faire prof toute ma vie, qu'il me manque le "truc". J'avais choisi le facile, ce n'était pas mon choix. Je me suis mis en tête de faire dans l'illustration / la BD (encore du facile, je dessine depuis toujours), même si je n'ai pas la passion, au contraire, dessiner me déchire.

Et un jour, en novembre de ma seconde, je crois, une terrible douleur dans la nuque et des migraines, obligée de porter une minerve, premier rendez-vous chez l'Ostéopathe. Il me fait m'allonger, saisit ma tête au creux de ses mains avec une douceur infinie, me remet en place deux cervicales, puis m'explique que mes os du crâne ne sont pas très bien mis, que cela empêche la bonne vascularisation du cerveau, qu'il va me faire un massage crânien pour y remédier, et que cela me détendra, "parce que vous êtes quelqu'un d'angoissé de nature". Et là, y'a un déclic, un "truc" qui se passe, en même temps que toute douleur disparaît.

En rentrant, je cherche la formation pour être Ostéopathe: "bac S obligatoire". Ce bac m'est refusé par mon prof de maths, je suis jugée trop fragile, j'entre en L, par défaut.
En première, je me rends compte que les lettres ne sont pas faites pour moi, les matières scientifiques me manquent affreusement, mais je veux faire quelque chose de mes mains, je sens qu'elles ont un truc. L'Ostéopathie revient naturellement. Formation: "bac S conseillé", loin de "l'obligatoire", je suis joie. Mon médecin de famille me conseille, pour avoir une formation plus pointue et une clientèle fidèle rapidement, et pour payer ma formation d'Ostéo, de coupler avec Kiné. Kiné ? Passage par médecine, écoles privées hors de prix, ou Belgique (et maintenant quelques pays de l'Est). Je suis en médecine actuellement, juste pour la Kiné, le reste ne m'intéresse pas.

Pour moi l'Ostéo est un métier complet, et j'ai du mal à vraiment formuler pourquoi, tellement c'est évident pour moi. Je suis fascinée autant par le côté "anatomique" du métier, la précision et la technique qu'il demande, que du côté relationnel, ce contact étroit qui se crée avec le patient, pour lui faire du bien.

Le jour où tu es officiellement osthéo je viens chez toi en cas de problème! tu as vraiment la passion pour la profession ce qui n'est pas toujours le cas

 

[Eloyce]

Je suis passée par énormément de phases, mais j'ai d'emblée écarté tout ce qui touche au scientifique. J'ai voulu être journaliste, architecte (bon ok c'est un tout petit peu scientifique), puis psychologue ou assistante sociale, avant de me tourner vers le marketing, la vente, la publicité, la communication... tout ce qui fait que je suis aujourd'hui en école de commerce. J'ai longuement hésité entre la voie "ES", éco, commerce, et la voie littéraire, et j'hésite encore aujourd'hui.
Je ne suis pas sûre de trouver ma voie en ce moment dans le commerce. J'ai plusieurs fois voulu arrêter ce que je faisais (la dernière fois c'était pour me lancer dans la cuisine, et puis je me suis résignée) avant de me dire que finalement, j'y suis j'y reste. Ca me plait, c'est assez complet, et en principe je ressors avec un diplôme très reconnu.
Ca c'est pour la partie de mes études je-suis-raisonnable-et-je-ratisse-large. Pour le côté je-prends-mon-pied et éventuellement débuter ma vraie vie professionnelle, je pense, à l'issue de mon école de commerce, m'orienter vers l'édition, parce que j'ai quand même mis deux ans d'études post-bac pour me rendre compte que ce qui m'épanouis le plus c'est d'avoir le nez dans mes bouquins. Et donc retourner vers une idée plus littéraire de mon avenir professionnel. (Comment ça je tourne en rond? )

 

[Dee.]

Petite j'ai voulu faire énormément de choses (même caissière au péage d'autoroute, sisi...)
Puis j'ai toujours aimé dessiner, écrire tout ça.. Pendant tout le college et même jusqu'en terminal, je ne trouvais rien qui m'attirait a par le dessin, donc pour moi, même si j'étais en S j'allais faire des étude d'art appliqué. Mais, je dessinais bien c'est vrai, mais j'étais pas particulièrement doué on va dire, c'était pas un domaine ou j'aurais pu réussir facilement.
Je rêvais de trouver un autre métier, qui me plaise tout autant, mais avec plus de débouchés, ou j'arriverais plus facilement.
En terminal , grâce a mon prof d'SVT tropsupergénial je me suis mit a adorer la bio (y'a pas que moi en plus qui, finalement s'est mit a aimer l'svt grâce a lui), j'ai donc envisagé la fac de bio, puis de pharmacie.
Mais finalement, après avoir bien réfléchit je voulais un métier plus "social" me sentir "utile", avoir de vrai relation avec les gens, j'ai discuté lors de la journée porte ouverte de médecine avec la directrice de l'école de sage femme et je me suis dis "voila ça ça me plairait! je veux faire ça!"
(mes parents étaient soulagés quand je leur ai dis )

Bon voila en fait j'ai trouvé ma voie y a vraiment pas très longtemps et elle a l'opposé de ce que je pensais faire.. reste plus qu'a ce que j'y arrive... (et puis sinon j'ai d'autres études de rechange haha )

 

[AnonymousUser]

Je me permet de poster sur ce topic sans savoir si j'ai vraiment trouvé ma voie mais j'ai envie de mettre tout ça à l'écrit ici et de revenir le lire dans trois ans pour voir ce qu'il en est. J'ai jamais vraiment su ce que je voulais faire plus tard, j'ai du changer d'avis des dizaines de fois. En première je me suis prise de passion pour le métier de maquettiste ou rédactrice graphique, soit la mise en page d'un magazine et pour moi c'était déjà tout trouvé je voulais travailler pour un grand magazine de mode, j'adorais cet univers et le film Le diable s'habille en Prada m'a conforté dans mon idée, j'ai du le regarder une bonne vingtaine de fois en deux ans, mais je préparais un bac scientifique et je n'avais pas du tout un esprit artistique, mes parents ne m'ont pas soutenue, pour eux c'était aller droit dans le mur, ils me disaient que c'était un métier assez inaccessible, je me suis alors résignée. Pendant un an je n'ai eu aucune idée de ce que je voulais faire, j'avais toujours ce métier de maquettiste dans la tête, l'idée ne partait pas, il était impossible pour moi de trouver autre chose. Mais une fois arrivée en terminale, à l'approche du bac, il fallait bien faire un choix, je me suis donc dirigée vers la biologie, c'était la matière qui me plaisait le plus au lycée et même si ça ne me passionnait pas il fallait faire un choix et vite. J'ai donc fais une année de Licence de biologie l'année dernière et quand je suis arrivée là bas je me suis dit que c'était génial d'étudier le corps humain, les plantes, etc... Je me voyais déjà avec ma blouse blanche dans un laboratoire, à faire des recherches et je rêvais de découvrir un vaccin ou un remède pour une maladie. Mais j'ai vite déchanté, ma passion pour la biologie est partie aussi vite qu'elle était venue à peine deux mois après avoir commencée ma licence, j'ai tout de même continué mon année en essayant de trouver quelque chose qui pourrait rester scientifique mais où je pourrais m'exprimer, ce que je ne pouvais pas faire en biologie. Et un soir en lisant un topic sur madmoizelle j'ai vu le mot "géographe" et je me suis demandée ce que ça pouvait bien être, j'ai donc cherché sur internet et je me suis rendue compte que finalement ça concilié bien la filière scientifique et la côté plus imaginatif, plus libre. Ce n'était pas non plus une révélation mais je me suis lancée, sans savoir à quoi m'attendre, sans savoir si ça allait me plaire. Me voilà donc en première année de géographie et aménagement du territoire, je viens tout juste de commencer alors je ne peux pas prétendre avoir trouvée ma voie, peut être que dans deux mois je voudrais tout arrêter mais j'y vais au feeling, je ne cherche pas déjà ce que je pourrais faire comme master, j'avance au jour le jour et je verrais comment ça évolue. Et si jamais je me trompe encore une fois, je passerais les concours pour travailler dans la police ou dans la police scientifique.

 

[Devka.]

Quand j'étais petite, je voulais être chanteuse. Je regardais la Star ac' 1 et j'étais émerveillée, mais j'ai très vite réalisé que je ne savais pas chanter. Par la suite, je me souviens avec clarté que sur les fiches qu'on remplissait au début de l'année, je remplissais d'instinct "médecin", sauf que pas de chance, je ne supporte pas la vue du sang et, je ne suis absolument pas scientifique. Et peu à peu, en 6ème, mon envie de devenir journaliste s'est manifestée. J'éprouvais et j'éprouve encore une vive curiosité pour ce que je ne connais pas. Je voulais un métier où je pourrais allier l'écriture, les langues, la musique, et je crois que c'est ce qui me correspond le plus. Je veux rencontrer, découvrir et surtout être surprise par le monde qui m'entoure. Alors même si, j'ai évalué d'autres possibilités comme aller en Arts Appliqués ou être psy, ces passions n'ont pas décollé. Je n'ai pas eu comme certaines d'entre vous un déclic précis, plus une force, qui s'est affirmée par sa constance dans le temps. Et ce, même si, j'envisage des bifurcations dans ma vie. Par exemple, je me vois bien passer par la case politique un de ces jours, surtout quand je vois à quel point, j'ai besoin d'extérioriser ce que chacun pense et n'ose pas dire, par peur de maladresse, timidité, lâcheté ou facilité. Certaines choses ont besoin d'être bousculées - y compris nous-mêmes - et me présenter pour être délégué, c'était un peu me surprendre moi-même, lever le doigt contre l'auto-censure ambiante. C'est insignifiant et ça n'a pas de rapport direct avec la politique, mais pour moi, ça compte beaucoup. Et j'espère de la même manière que mon travail comptera, qu'il ne s'agira pas seulement d'un gagne-pain mais aussi d'une des raisons qui me donnent envie de me lever le matin.

 

[Nyx]

...

 

[AnonymousUser]

Je n'ai pas l'impression d'avoir trouvé ma voie, malheureusement.

J'ai toujours été passionnée par les langues étrangères donc naturellement j'ai voulu faire traductrice mais on m'a dit que c'était trop bouché, donc j'ai fait S pour m'ouvrir le plus de portes possibles puis là je me suis dit qu'une école d"ingénieurs ce serait pas mal. Je voyais mes deux grands frères s'éclater en informatique donc ça m'a donné envie.

5 ans après je peux pas dire que je "m'éclate", même si j'ai fait une petite réorientation qui me plait beaucoup mieux (du technique pur, je passe au conseil). Mais quelque chose me manque. Je ne sais pas trop dire quoi. Je trouve ce métier très égoïste, on aide personne, on est trop l'esclave du client, c'est finalement assez répétitif et les gens sont pas très humains. C'est chacun pour sa gueule et j'en ai marre de cet état d'esprit.

Dans un ou deux ans je change de boite, je me fais encore un peu la main et je me réoriente. Les professions avec les enfants, l'humanitaire, la documentation, les langues...tout ça me fait envie. A moi de faire le trie et d'en faire mon métier idéal.

 

[kyfia]

Eh bien moi révélation à 10ans, je dessinais beaucoup des petites silhouettes et quand on me demandait "tu vas faire quoi quand tu seras grande" je n'avais aucune idée! et c'est ma grand-mère qui m'a dit "tu voudrais pas faire styliste vu tes dessins?" "c'est un vrai métier ça grand-mère?"
et voilàààà. Par contre les "rêves" de petite fille ça fait toujours un peu peur aux parents qui ne savent pas si on va garder l'idée du coup j'ai suivi des études générales "au cas où" mais au moment où il a fallu s'inscrire pour les études supérieures, je n'ai pas hésité une seule seconde!

 

[kyfia]

je trouvais que l'Odalisque à l'esclave d'Ingres était le plus beau tableau du monde,

je peux comprendre que tu le trouves magnifique, moi mon tableau préféré et je ne sais pas pourquoi est un peu plus gore: La mort de Marat de Jacques Louis David.

 

[CallMeMonday.]

Je n'ai jamais trouvé ma voie, je suis plutôt une sorte de touche à tout... J'ai fait des années d'études, pour tout laisser tomber du jour au lendemain, parce que je voyais mon avenir là dedans bouché...
Du coup je fais un tas de petits boulots et ma voie à moi, c'est ça! J'ai été vendeuse, barmaid, secrétaire dans un service des finances, téléoperatrice, hôtesse pour des grosses soirées bla bla bla... Le plus important pour moi, ce n'est pas ce que je fais, mais comment je le fais, et dans chaque petit boulot, je me donne à fond! Je prends plaisir à apprendre de nouvelles choses, à rencontrer de nouveaux collègues et ça marche... Curieusement dans tout ce que j'ai fait, je me suis toujours très bien débrouillée, parce que je m'adapte et j'apprends vite... Je ne veux pas me lancer des fleurs, mais disons que dans le mode de vie que j'ai choisi, on est assez obligé d'être des gens flexibles... Je ne me vois pas faire 20 ans la même carrière, je finirais toujours par m'ennuyer, du coup actuellement je ne me lasse vraiment pas de ma vie professionnelle... Pour la plupart des gens c'est sûr, c'est pas très glorieux tout ça, mais au moins je m'amuse dans ce que je fais...

 

[Aribeth]

J'ai trouvé ma voie assez tard car je voulais faire du dessin. Mais j'ai abandonné tôt.
Au lycée, j'étais forte en maths, alors sans réfléchir je me suis engouffrée dans la filière S, puis la prépa math-sup, math-spé. Je voyais arriver, avec un peu de dépit, le moment ou il allait falloir choisir entre mécanique, informatique ou une de ces matières qui ne m'enchante pas. Seule une idée m'enchante plus que les autres : le BTP, mais l'école que je présente est au-dessus de mon niveau.

Mais à ma grande surprise, je l'ai eue. Aujourd'hui, après les 3 ans d'école et 3 ans de boulot; je bosse en bureau d'études, et j'ai su faire la part des choses : le bâtiment est ma voie professionnelle, sans l'ombre d'un doute. Le dessin est toujours une passion que j'exerce, mais à titre personnel.