Déjà, j'ai adoré lire quelques pages, et tous ces parcours différents...
Bref
J'ai grandi avec une maman qui ne m'a jamais forcé à rien, mais qui m'a toujours fait comprendre qu'on arrivait à des résultats en travaillant, et que ça me tomberait pas tout cru dans le bec et avec un père qui basait la moyenne à 15/20, si je n'avais pas ces résultats en gros j'étais la pire nulle que l'école ait porté et surtout j'me faisais engueuler...
ça me demandait pas des tonnes d'efforts au fond, j'aime pas ce terme mais j'étais ce qu'on appelle une enfant "avec des facilités" (quelle connerie ce genre de propos, m'enfin) alors j'avais de bons résultats pour pas me faire râler dessus.
Ce que j'adorais plus que tout quand j'étais môme c'était faire l'école sur mon lit (je posais des feuilles et je faisais des interros ou de la lecture ) et dessiner des vêtements, spécialement des robes de mariée, j'en avais des cahiers entiers, j'y passais des heures, je faisais aussi les voiles, les chaussures, sans grand talent sûrement, mais j'aimais ça.
Le samedi après midi parfois avec maman on allait dans un magasin de tissu et je m'achetais 1m de ci, 1m de ça, et je reproduisais comme je pouvais avec mes p'tits outils des robes pour mes barbies.
Jusqu'au jour où j'ai tout arrêté. Quand mes parents ont divorcé on a déménagé très rapidement, en même pas un matin... Et il a fallu faire vite, je passe les détails. J'ai tout laissé chez papa, j'ai plus jamais rien touché à ce niveau là.
à ce moment j'avais qu'un but, être avocate, spécialisée dans les divorces. J'avais 12 ans j'avais aucune idée de si ce métier existait ou non mais c'est ça que je voulais faire. Parrallèlement au collège quand j'ai commencé l'anglais et l'allemand et le latin (oui je sais c'est mort mais quand même) j'adorais tellement le fait de parler une autre langue que j'ai voulu être hôtesse de l'air pour tout mixer.
Bref, de fil en aiguille, les affinités se dessinent et j'ai suivi un cursus L. Trois langues, et puis j'ai eu envie de me lancer dans la comm, avec un DUT.
J'pouvais pas aller loin de chez moi pour des raisons familiales et j'ai pris le plus près. ça avait l'air franchement sympa, j'ai appris à me servir d'un PC, j'y connaissais rien en arrivant, et puis j'ai arrêté.
Ensuite j'ai fait une année de commerce qui a été la plus merdique de ma vie étudiante. J'ai vraiment eu la sensation de brasser du vent, de me battre pour pas me laisser formater, je détestais tout ce qui se rattachait au commerce et j'aimais franchement pas ni les matières ni les débouchés. J'ai donc pris la décision d'arrêter après la première année pour reprendre ce que j'aimais vraiment.
J'ai hésité quelques mois entre LEA(langues étrangères appliquées) pour l'amour des langues étrangères et SDL (sciences du langage) et j'ai pensé aux débouchés.
du coup j'ai fini en LEA où j'ai pu découvrir des trucs supers et avoir à nouveau trois langues.
Et puis, un jour, en deuxième année, vraiment au hasard, un choix d'option, j'me suis dit que j'devais tenter, j'ai pris une option en rapport avec le métier de prof des écoles et ça m'a vraiment fait déclic.
J'me suis souvenue de l'amour que j'avais pour ça et ensuite tout est vraiment allé très vite...
Cette voie que j'avais mise de côté tant d'années, oui parce qu'entre temps en parrallèle j'ai voulu devenir prof d'allemand, puis d'italien...
tout est revenu d'un coup. J'ai adoré chaque matière, chaque option, chaque stage et j'me suis vraiment trouvé après avoir essayé beaucoup de trucs au final.
aujourd'hui je sais que c'est ce métier que je veux faire et qu'il représente bien plus que ça pour moi, être instit,
comme quoi je pense vraiment que parfois, on peut oublier longtemps quelque chose et qu'un détail peut tout raviver, ou même se trouver dans quelque chose qu'on ne se soupçonnait pas et ce à n'importe quel âge. Et je sais que dans toutes ces voix certains profs y sont pour beaucoup. Le genre qui vous passionne en même temps qu'eux sont passionnés.
L'essentiel est d'être épanoui.
J'me suis donc clairement laissée guider par la passion, la raison aurait plutôt dit "crétine, avec ta licence, postule au luxembourg tu toucheras 2 fois plus etc" mais au fond, le salaire face à un truc qui te prend aux tripes, ça pèse pas lourd...
Bref
J'ai grandi avec une maman qui ne m'a jamais forcé à rien, mais qui m'a toujours fait comprendre qu'on arrivait à des résultats en travaillant, et que ça me tomberait pas tout cru dans le bec et avec un père qui basait la moyenne à 15/20, si je n'avais pas ces résultats en gros j'étais la pire nulle que l'école ait porté et surtout j'me faisais engueuler...
ça me demandait pas des tonnes d'efforts au fond, j'aime pas ce terme mais j'étais ce qu'on appelle une enfant "avec des facilités" (quelle connerie ce genre de propos, m'enfin) alors j'avais de bons résultats pour pas me faire râler dessus.
Ce que j'adorais plus que tout quand j'étais môme c'était faire l'école sur mon lit (je posais des feuilles et je faisais des interros ou de la lecture ) et dessiner des vêtements, spécialement des robes de mariée, j'en avais des cahiers entiers, j'y passais des heures, je faisais aussi les voiles, les chaussures, sans grand talent sûrement, mais j'aimais ça.
Le samedi après midi parfois avec maman on allait dans un magasin de tissu et je m'achetais 1m de ci, 1m de ça, et je reproduisais comme je pouvais avec mes p'tits outils des robes pour mes barbies.
Jusqu'au jour où j'ai tout arrêté. Quand mes parents ont divorcé on a déménagé très rapidement, en même pas un matin... Et il a fallu faire vite, je passe les détails. J'ai tout laissé chez papa, j'ai plus jamais rien touché à ce niveau là.
à ce moment j'avais qu'un but, être avocate, spécialisée dans les divorces. J'avais 12 ans j'avais aucune idée de si ce métier existait ou non mais c'est ça que je voulais faire. Parrallèlement au collège quand j'ai commencé l'anglais et l'allemand et le latin (oui je sais c'est mort mais quand même) j'adorais tellement le fait de parler une autre langue que j'ai voulu être hôtesse de l'air pour tout mixer.
Bref, de fil en aiguille, les affinités se dessinent et j'ai suivi un cursus L. Trois langues, et puis j'ai eu envie de me lancer dans la comm, avec un DUT.
J'pouvais pas aller loin de chez moi pour des raisons familiales et j'ai pris le plus près. ça avait l'air franchement sympa, j'ai appris à me servir d'un PC, j'y connaissais rien en arrivant, et puis j'ai arrêté.
Ensuite j'ai fait une année de commerce qui a été la plus merdique de ma vie étudiante. J'ai vraiment eu la sensation de brasser du vent, de me battre pour pas me laisser formater, je détestais tout ce qui se rattachait au commerce et j'aimais franchement pas ni les matières ni les débouchés. J'ai donc pris la décision d'arrêter après la première année pour reprendre ce que j'aimais vraiment.
J'ai hésité quelques mois entre LEA(langues étrangères appliquées) pour l'amour des langues étrangères et SDL (sciences du langage) et j'ai pensé aux débouchés.
du coup j'ai fini en LEA où j'ai pu découvrir des trucs supers et avoir à nouveau trois langues.
Et puis, un jour, en deuxième année, vraiment au hasard, un choix d'option, j'me suis dit que j'devais tenter, j'ai pris une option en rapport avec le métier de prof des écoles et ça m'a vraiment fait déclic.
J'me suis souvenue de l'amour que j'avais pour ça et ensuite tout est vraiment allé très vite...
Cette voie que j'avais mise de côté tant d'années, oui parce qu'entre temps en parrallèle j'ai voulu devenir prof d'allemand, puis d'italien...
tout est revenu d'un coup. J'ai adoré chaque matière, chaque option, chaque stage et j'me suis vraiment trouvé après avoir essayé beaucoup de trucs au final.
aujourd'hui je sais que c'est ce métier que je veux faire et qu'il représente bien plus que ça pour moi, être instit,
comme quoi je pense vraiment que parfois, on peut oublier longtemps quelque chose et qu'un détail peut tout raviver, ou même se trouver dans quelque chose qu'on ne se soupçonnait pas et ce à n'importe quel âge. Et je sais que dans toutes ces voix certains profs y sont pour beaucoup. Le genre qui vous passionne en même temps qu'eux sont passionnés.
L'essentiel est d'être épanoui.
J'me suis donc clairement laissée guider par la passion, la raison aurait plutôt dit "crétine, avec ta licence, postule au luxembourg tu toucheras 2 fois plus etc" mais au fond, le salaire face à un truc qui te prend aux tripes, ça pèse pas lourd...