J'ai vu l'article, la seule chose qui me soit venu à l'esprit c'est "et meeeeeerde, on va replonger dans le même débat que l'on retourne encore et encore et encore et encore et encore et encore et encore et encore et encore et encore et encore et encore et encore et encore et encore, toujours en utilisant les mêmes arguments vieux de 3000 ans
ff:", et d'ailleurs ça a pas échappé; cet article ne fait que ressasser moult fois ce qu'on sait déja. Sauf les arguments historiques et citations que-c'est-impossible-qu'on-ait-su-ça-au-moment-où-on-a-décidé-de-ne-pas-porter-de-fourrure;ceux-là je trouve que c'est un peu pour clore le débat et que l'autre se sente con, sans vraiment explorer le pourquoi du comment. Parceque bon, en premier lieu, ce genre de convictions est plus du genre affectives, familiales, ou venant de son propre vécu et pas parcequ'un prix nobel a dis tel truc. 'Fin moi, on me sort ce genre d'arguments, je dis "ouais, et alors? J'lui ais pas demandé à lui mais à toi".
Bref rien de nouveau sous le soleil. Mais c'était pas de ça dont j'avais envie de parler.
Personnellement, je suis pas anti ou pro-fourrure. Je n'aime juste pas ça parceque je ne trouve ça moche, mais si un jour j'en voyais une qui me plait, pourquoi pas?
Et je me fiche des convictions des gens. Qu'ils soit anti-fourrures, pro-fourrures, végétarien ou carnivore,
fine by me, du temps qu'ils n'essaient pas de me convertir et transformer les échanges entre nous en meeting "pense à ce petit veau qui te regarderait avec des yeux larmoyants si innocents, s'il en avait encore". Bref, que ça reste dans le respect des opinions des autres.
Ce qui m'hérisse le poil en fait, dans cet histoire, c'est le sentiment de dédain et de supériorité qu'ont certains quand on leur annonce qu'on a un désaccord sur le sujet; d'ailleurs, ici, certaines réactions m'ont énervée, à la "je ne peux pas comprendre qu'on puisse oser manger de la viande ou porter la fourrure de ce si mignon petit poulain oh regardez-le comme il est mimiiiiii", comme si on était des monstres inhumains"
. Même dans l'article, je l'ai trouvé très désagréable dans le contexte, à la "et vazy que j'prend le Philippe pour un con!"
Je sais pas, mais les végétariens/pro-fourrures sont plus facilement agressés si on ose leurs demander quelque chose à propos de ça. Et oui, j'ai l'impression que c'est parcequ'au fond, ils n'ont pas plus d'arguments que ceux sur le plan "affectif"
(je suis une bonne personne MOI, je ne ferais jamais de mal à un animal MOI), et sont souvent désarmés alors, alors que bon, je trouve ces raisons tout à fait légitime. On demande pas un exposé en quoi le végétarisme est la clé pour sauver l'humanité, non plus.
Personnellement, une fois, j'ai demandé à une végétarienne pourquoi elle mangeait du poisson, juste parceque pour moi un poisson, c'est de la viande quoi, et que ça m'avait étonnée (d'ailleurs, elle m'a limite prise pour une conne "bin ouais pfff le poisson ça compte pas tout le monde sait ça"), et elle m'a limite agressé, juste pour avoir posé la question, d'ailleurs sans y répondre. Héo, on se calme, c'était innocent, je voulais juste comprendre
J'ai plus l'impression d'avoir devant moi de la curiosité quand un carnivore demande à un végétarien les raisons de son végétarisme, que si un végétarien aborde avec toi ton carnivorisme, on sera plus en proie à de la culpabilité et du dédain, et ça, ça me gonfle sévère.
Bref, tout ce que j'ai envie de dire; c'est qu'on est pas mieux que vous parcequ'on mange de la viande/porte de la fourrure, et vous n'êtes pas mieux que nous non plus parceque vous n'en mangez pas/portez pas, alors RELAX, bordel!
Et cet article me saoule, parceque c'est typiquement le genre de sujet qui va créer des tensions sur le forum pour...que dalle