Pour ma part, je pense qu'il faut vraiment distinguer l'euthanasie du suicide assisté.
Pour moi, l'euthanasie, c'est quand la personne est en fin de vie, que ce n'est plus qu'une question de jours, semaines au mieux.
A ce moment-là, c'est ne pas prolonger des souffrances pour 3 jours ou 3 semaines de plus.
C'est fini, tout le corps lâche, la personne souffre, la semaine prochaine, quoi qu'on fasse elle est morte, alors à quoi bon prolonger à tout prix ?
Dans cette optique, oui. D'autant plus si la personne à déjà donné des directives anticipées concernant l'acharnement thérapeutique et le stade où elle préfère partir plutôt que de continuer.
Le suicide assisté, nous ne sommes pas en toute fin de vie médicalement parlant, et c'est là que je crains des dérives, surtout dans nos sociétés actuelles.
Pour le moment, dans notre contexte productiviste et utilitariste, où les soins de santés et aux personnes sont définancés et considérés comme des fardeaux collectifs, si on considère qu'un lourd handicap ou une dépression chronique sont des motifs légitimes de suicide assisté, je ne donne pas longtemps avant que les personnes avec des handicaps et/ou des troubles mentaux y soient plus ou moins subtilement poussés.
Et je me demande qui seront les suivants sur la liste.
J'entends bien que certaines personnes ont perdu le goût de vivre mais je crains des dérives vraiment trop importantes si nous allons par là.
Mais je me pose des questions sur le fait qu'on lie tout en bloc comme ça
semi-HS :
A propos des hôpitaux catholiques, on m'a rapporté un service où un des médecins pratiquait l'euthanasie, à l'époque encore illégalement, justement à cause de ses convictions catholiques (tu soulageras les souffrances, etc.) et un de ses collègues laÏcard pur et dur repassait derrière lui pour tout défaire et prolonger les gens. (Pour le contexte, à l'époque, on forçait la dose de morphine pour l'euthanasie)
Mais ça me fait souvent dire que la religion, on peut lui faire dire un peu tout et son contraire
Pour moi, l'euthanasie, c'est quand la personne est en fin de vie, que ce n'est plus qu'une question de jours, semaines au mieux.
A ce moment-là, c'est ne pas prolonger des souffrances pour 3 jours ou 3 semaines de plus.
C'est fini, tout le corps lâche, la personne souffre, la semaine prochaine, quoi qu'on fasse elle est morte, alors à quoi bon prolonger à tout prix ?
Dans cette optique, oui. D'autant plus si la personne à déjà donné des directives anticipées concernant l'acharnement thérapeutique et le stade où elle préfère partir plutôt que de continuer.
Le suicide assisté, nous ne sommes pas en toute fin de vie médicalement parlant, et c'est là que je crains des dérives, surtout dans nos sociétés actuelles.
Pour le moment, dans notre contexte productiviste et utilitariste, où les soins de santés et aux personnes sont définancés et considérés comme des fardeaux collectifs, si on considère qu'un lourd handicap ou une dépression chronique sont des motifs légitimes de suicide assisté, je ne donne pas longtemps avant que les personnes avec des handicaps et/ou des troubles mentaux y soient plus ou moins subtilement poussés.
Et je me demande qui seront les suivants sur la liste.
J'entends bien que certaines personnes ont perdu le goût de vivre mais je crains des dérives vraiment trop importantes si nous allons par là.
Mais je me pose des questions sur le fait qu'on lie tout en bloc comme ça
semi-HS :
A propos des hôpitaux catholiques, on m'a rapporté un service où un des médecins pratiquait l'euthanasie, à l'époque encore illégalement, justement à cause de ses convictions catholiques (tu soulageras les souffrances, etc.) et un de ses collègues laÏcard pur et dur repassait derrière lui pour tout défaire et prolonger les gens. (Pour le contexte, à l'époque, on forçait la dose de morphine pour l'euthanasie)
Mais ça me fait souvent dire que la religion, on peut lui faire dire un peu tout et son contraire