Merci à toutes pour ce débat, vraiment. Voir des opinions différentes exprimées dans le calme et le respect de l'autre, c'est aussi rare que précieux. (Même sur le forum.)
Je me permets de sortir de mon sous-marin un instant parce que comme nombre de mes vdd, j'ai été interpellée par l'idée que participer à un adultère pourrait être considéré comme un service rendu à la femme trompée. En bonne monogame, j'ai tiqué, mais un cas concret m'a permis d'y réfléchir sous un autre angle.
Une femme, dont j'ai soigné la fille. Elle semble toujours être en train de courir, pour gérer ses deux filles, son travail, la maison. Et qu'il faut récupérer l'une après le boulot, et qu'il faut amener l'autre quelque part, et qu'il faut préparer le repas en rentrant... Quand je me permets de demander si le père ne pourrait pas participer, elle lève les yeux au ciel d'un air résigné. On en parle un peu, le temps de constater qu'à priori, Madame gère 80% du foyer. La seule amélioration de la discussion sera que le papa gardera enfin la seconde pendant que je m'occupe de l'aînée avec sa mère. Et moi là dedans, je me suis dit "si c'est vraiment comme ça semble l'être, qu'est-ce qu'elle s'emmerde avec un mec pareil?".
Arrive la question : si son mec la trompait et que ça provoquait une rupture, est-ce que ce serait vraiment un mal pour elle ?
Et là, je crois que je comprends le propos de @Gryffondor . (Rectifie-moi si je me trompe ) Quand un homme cumule déjà beaucoup de défauts, infidèle n'est, selon les points de vue, qu'un défaut de plus au milieu du carnage. Il est évident qu'une tromperie peut avoir de lourdes répercussions sur la personne trompée, il n'est pas question de le nier, mais oui, je comprends l'idée que parfois, ça pourrait presque rendre service. Dans le sens où la découverte d'une tromperie est bien plus souvent considérée comme une raison valable de rupture que l'exploitation de la femme par son conjoint.
On prend en contre-exemple des couples saints où la rupture de confiance est vécue - à raison- comme une violence. Mais si on se base sur les chiffres, les couples égalitaires ne sont pas majoritaires et la situation de la femme mentionnée est plutôt fréquente. Que son mec la trompe ou non, est-ce que ça change tant que ça l'équation ? Si ce n'est une potentielle prise de conscience de la part de sa conjointe ? Parce qu'à priori, la seule violence dans ce couple, c'est que l'un baille aux corneilles pendant que l'autre gère la quasi totalité du foyer. Il est probablement charmant mis à part ça. N'empêche que c'est une forme de domination quand même... non ? Alors est-ce qu'il vaut mieux attendre une prise de conscience ou bien qu'elle soit provoquée ? La question se pose.
Évidemment c'est du cas part cas. Encore une fois, on ne peut pas non plus négliger les conséquences d'une tromperie et je suis d'accord avec @Kaeloolagrenouille, le mensonge et le non-choix qui accompagnent en général un adultère sont difficiles à tolérer. Ceci dit je crois que cette nuance mérite réflexion.
C'est un peu brouillon, j'espère avoir réussi à m'exprimer. Et désolée de revenir en arrière dans un débat qui a déjà évolué depuis, mais ça me paraissait intéressant de m'attarder un instant dessus.
Je repars en sous-marin.
Je me permets de sortir de mon sous-marin un instant parce que comme nombre de mes vdd, j'ai été interpellée par l'idée que participer à un adultère pourrait être considéré comme un service rendu à la femme trompée. En bonne monogame, j'ai tiqué, mais un cas concret m'a permis d'y réfléchir sous un autre angle.
Une femme, dont j'ai soigné la fille. Elle semble toujours être en train de courir, pour gérer ses deux filles, son travail, la maison. Et qu'il faut récupérer l'une après le boulot, et qu'il faut amener l'autre quelque part, et qu'il faut préparer le repas en rentrant... Quand je me permets de demander si le père ne pourrait pas participer, elle lève les yeux au ciel d'un air résigné. On en parle un peu, le temps de constater qu'à priori, Madame gère 80% du foyer. La seule amélioration de la discussion sera que le papa gardera enfin la seconde pendant que je m'occupe de l'aînée avec sa mère. Et moi là dedans, je me suis dit "si c'est vraiment comme ça semble l'être, qu'est-ce qu'elle s'emmerde avec un mec pareil?".
Arrive la question : si son mec la trompait et que ça provoquait une rupture, est-ce que ce serait vraiment un mal pour elle ?
Et là, je crois que je comprends le propos de @Gryffondor . (Rectifie-moi si je me trompe ) Quand un homme cumule déjà beaucoup de défauts, infidèle n'est, selon les points de vue, qu'un défaut de plus au milieu du carnage. Il est évident qu'une tromperie peut avoir de lourdes répercussions sur la personne trompée, il n'est pas question de le nier, mais oui, je comprends l'idée que parfois, ça pourrait presque rendre service. Dans le sens où la découverte d'une tromperie est bien plus souvent considérée comme une raison valable de rupture que l'exploitation de la femme par son conjoint.
On prend en contre-exemple des couples saints où la rupture de confiance est vécue - à raison- comme une violence. Mais si on se base sur les chiffres, les couples égalitaires ne sont pas majoritaires et la situation de la femme mentionnée est plutôt fréquente. Que son mec la trompe ou non, est-ce que ça change tant que ça l'équation ? Si ce n'est une potentielle prise de conscience de la part de sa conjointe ? Parce qu'à priori, la seule violence dans ce couple, c'est que l'un baille aux corneilles pendant que l'autre gère la quasi totalité du foyer. Il est probablement charmant mis à part ça. N'empêche que c'est une forme de domination quand même... non ? Alors est-ce qu'il vaut mieux attendre une prise de conscience ou bien qu'elle soit provoquée ? La question se pose.
Évidemment c'est du cas part cas. Encore une fois, on ne peut pas non plus négliger les conséquences d'une tromperie et je suis d'accord avec @Kaeloolagrenouille, le mensonge et le non-choix qui accompagnent en général un adultère sont difficiles à tolérer. Ceci dit je crois que cette nuance mérite réflexion.
C'est un peu brouillon, j'espère avoir réussi à m'exprimer. Et désolée de revenir en arrière dans un débat qui a déjà évolué depuis, mais ça me paraissait intéressant de m'attarder un instant dessus.
Je repars en sous-marin.
Dernière édition :