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Oui mais comme tu le dis si bien, ça peut être intéressant d’en parler quand elle sera ado. Notamment parce qu’elle sera en âge de comprendre et qu’en plus tout le monde aura eu le temps de prendre du recul sur la situation.
Par contre c’est complètement différent de vouloir la garde exclusive ou d’empêcher qu’il aille à une fête de leur fille. Honnêtement si elle se met en travers de leur relation père-fille, il y a moyen que plus tard sa fille lui en veuille… C’est pas une bonne idée.
Il y a aussi, pour compléter les messages qui vont à contre-courant, l'aspect " les bon côtés de la parentalité ". Effectivement il est un père présent mais... Un week-end sur deux et une partie des vacances scolaires. Il peut donc tout à fait se la jouer papa cool, sans porter trop de charge mentale de l'éducation/santé/bien être émotionnel de l'enfant.
Ce n'est pas parce qu'il est présent que sa fille n'est pas un faire-valoir : "t'as vu moi bon papa moi présent école fifille" ; ça peut être une manière de continuer d'être présent dans la vie de son ex, ou encore une façon d'avoir le contrôle sur un individu de sexe féminin auquel il est affilié (pouvoir, contrôle, possession manipulation).
Être un père présent ne signifie pas un bon père, parce que la charge mentale de l'enfantement et l'éducation reste (probablement) porté par la mère, parce que ça ne présume pas des intentions portées par le fait d'être présent.
Et je rejoins totalement l'avis émit précédemment : tromper c'est vivre une deuxième vie en dehors du couple.
Qui a le temps, honnêtement, quand on s'implique un minimum dans sa relation amoureuse, un minimum dans la relation avec l'enfant, un minimum dans l'équilibre de la famille (qui est précaire, instable, prompt a évoluer de manière inattendu en fonction du développement de l'enfant mais pas que) ?
Je ne dis pas que c'est impossible... Mais ça me semble compliqué. Faut aussi dormir la nuit :3
On peut extrapoler comme ça de plein de manière... Mais les gens tordus sont partout, et il y a milles manières de pourrir la vie des autres, sans que personnes ne soit en mesure de le voir/ressentir !
Pour y voir plus clair il faudrait avoir pleins d'autres informations :
- savoir de quelle manière il s'implique dans la charge mentale concernant l'enfant ;
- savoir de quelle manière il a trompé sa compagne, essayer d'y trouver un ou des patterns comportements/attitudes, essayer de vérifier avec la personne qui témoigne si ces patterns sont reproduits sciemment pour entretenir une blessure et/ou toucher a des points sensibles chez elle ;
- avoir le point de vu du père : la question du poly-amour est parfois très difficile a aborder, a explorer, à vivre. Et reproduire inconsciemment/égoïstement un schéma patriarcal (une femme/des maitresses) pourrait être vu comme une manière de vivre pleinement ses émotions/sentiments. C'est pour moi un vrai sujet et une vrai question, qui ne justifie pas le fait de tromper mais pourrait éclairer des comportements que je qualifie (avis perso) de déviant (ne pas respecter un contrat avec sa.on partenaire, mentir, utiliser l'autre, etc) ;
- autres questionnements en vrac : la personne qui témoigne est-elle juste par rapport à la relation père-enfant et la place qu'il est en droit d'avoir auprès de l'enfant ? (NDLR : est-elle influencée par ses propres émotions au point d'avoir un jugement qui n'est pas juste). Le port de la charge mentale donne-t-il un droit sur la présence ou non du partenaire défaillant ?...
On peut aller plus loin et avoir un débat sur la moralité et la légalité...
Mais derrière toutes ces questions faut aussi penser la complexité des individus, des choix, des non-choix, des relations et des émotions.
Bon voilà, ça me semble excessif de prendre position sur la seule base du témoignage, même si émotionnellement la personne qui témoigne est en souffrance et que cette souffrance doit être reconnue et entendue (et que ce témoignage me touche, me donne envie d'être solidaire et de faire preuve de sororité).
@PetitePaille Plus qu'intéressant, je dirais indispensable (mais j'avoue avoir une tendance à l'honnêteté assez immodérée).
Et je viens de relire le témoignage, je croyais que la fille avait 5 ans mais elle en a 10. Selon sa maturité, il est peut-être déjà temps de lui en parler pour qu'elle comprenne l'attitude de sa mère face à son père, qu'elle ne voit pas en sa mère "la méchante" alors que c'est le père qui est un beau salopard. A 10 ans, j'aurais voulu le savoir (et j'aurais sûrement arrêté de parler à mon père en apprenant ça).
C'est sûr que la mère doit accepter que la relation avec le père se maintienne. Après le père est quand même fautif, donc il pourrait avoir la décence de ne pas rajouter de souffrance supplémentaire à la mère en s'imposant dans certains moments. Si la petite fille a vraiment à coeur que son père soit présent à sa fête de l'école, oui c'est important qu'il puisse venir même si ça tord le coeur de la mère. Mais si la fille est déjà heureuse d'avoir la présence de sa mère et peut-être d'autres personnes de la famille comme des grands-parents, elle peut être comblée sans que le père soit présent à cet évènement - et ça permet par le même coup à la mère de vivre des évènements sympa avec sa fille sans que les sentiments douloureux qu'elle ressent à la vue du père ne lui gâchent tous ces instants précieux avec sa fille. Bien sûr, il faut que la fille puisse passer suffisamment de temps avec son père et du temps de qualité mais sans ce n'est pas obligé non plus qu'il soit là à tous les évènements festifs de ce genre - parce que la mère a aussi le droit de profiter de ces moments spéciaux avec sa fille sans qu'ils soient pourris par la présence de la personne qui l'a trahie.
Honnêtement je suis pas vraiment d’accord… Pour moi la fête de l’école c’est avant tout une fête pour les enfants. Pour que eux aient de bons souvenirs, moins pour les parents. Donc faut réfléchir à l’enfant avant tout. Qu’est ce qui est le mieux pour elle ? Que son père soit rayé de chaque moment festif à l’extérieur ? Je suis pas du tout convaincue perso.
Des événements comme ça il y en a pas non plus des tonnes. En général t’as peut être l’anniversaire et peut être 2 fêtes d’école et en général Noël, c’est chacun un jour ou chacun son tour. Du coup ça fait peut être 2-3 fois ou ils doivent se voir lors d’événements à l’extérieur. C’est pas non plus insurmontable, si vous voulez mon avis.
@PetitePaille Oui tu as raison, c'est avant tout pour faire plaisir aux enfants. Mais il y a quand même pas mal de parents pour qui c'est précieux de voir leurs enfants profiter de ce moment et de pouvoir partager leur joie avec eux (sereinement, pas en tremblant et en loupant une respiration sur 2 parce que le connard qui t'a trahi est à 30 mètres de toi - oui j'extrapole pas mal).
Puis même en se focalisant uniquement sur l'intérêt de l'enfant, l'enfant la sent cette tension entre les parents, la probable tristesse de la mère face au père... C'est un peu illusoire de penser que la mère n'a qu'à se foutre un coup de pied au cul, se forcer à sourire et que la petite n'y verra que du feu. Des fois c'est juste pas possible, y'a trop de souffrance pour que les parents puissent être réunis à certains évènements. Le père pourrait avoir la décence de prendre ça en compte.
Il y a quand même 2 poids 2 mesures dans cette affaire :
1) la rancune de la postante : totalement légitime, sa colère et son non-désir de voir son ex également
2) le bien-être de l'enfant : et si le père est un bon papa comme décrit par la postante elle-même, forcément que sa fille a envie de le voir pour la fête de l'école.
C'est touchy de vouloir impliquer un enfant, même de 10 ans (car c'est encore petit émotionnellement) dans des enjeux d'adulte. Voir même d'expliquer à son enfant avec des détails "d'adulte" pourquoi on s'est séparé de papa (à part si l'enfant le demande directement et avec précisions, mais même dans ces cas-là, c'est compliqué de balancer la vérité crue à un enfant qui n'a ni la maturité intellectuelle et sentimentale pour tout comprendre).
On crée ensuite ce fameux conflit de loyauté, qui peut se retourner après contre la mère (car pour l'avoir vu, l'enfant peut "détester" le parent qui "critique" l'autre parent, quand bien même c'est justifié).
Même si je comprends complètement la grande détresse de la maman face à cette situation, je trouve ça très violent de dire "le papa pourrait ne pas venir pour la préserver". Enfin c'est le papa de la petite, c'est normal qu'il ait envie de voir sa fille à la fête de l'école.
Après la postante peut aussi ne pas vouloir fréquenter son ex, et du coup lui dire bonjour et c'est tout. Et expliquer juste à sa fille que papa et maman seront là, mais pas ensemble (comme dans la vie de tous les jours en fait, histoire de dédramatiser).
Je lui conseille aussi de venir avec une/un ami/e à elle, ou un frère/une soeur si elle en a, ou sa mère, enfin quelqu'un qui pourra la soutenir sur la journée.
@Midnight Rain "A 10 ans, j'aurais voulu le savoir (et j'aurais sûrement arrêté de parler à mon père en apprenant ça)."
Pardon mais qu'est-ce que tu en sais au juste, que tu aurais aimé savoir que ton père a trompé ta mère avec différentes personnes quand tu avais 10 ans ? Si j'en crois l'utilisation de l'hypothèse ensuite ça n'a pas été le cas ? Qu'il faille expliquer certaines choses aux enfants est une chose, leur raconter des trahisons commises par un de leurs parents vis-à-vis de l'autre en est clairement une autre
Alors autant la Madz est légitime a détester son "Trouduk" autant ben malheureusement elle s'est reproduit avec et va devoir le voir potentiellement de temps en temps jusqu'à la fin de sa vie.
Il est temps d'ailleurs qu'elle accepte cet état de fait, parce que là elle ne veut pas le voir pour la kermesse de l'école mais ça va être quoi ensuite pour les autres moments importants de la vie de fille de type mariage par exemple ?
@Azala c'est moi qui ai dit ça, pas Whynaute.
Euh ben je pense le savoir parce que je me connais pas trop mal. Oui il y a une petite proba que je me trompe, mais comme pour tout ce qu'on dit de ce que l'on ferait dans une situation que l'on a pas vécu. En tout cas je me rappelle que quand j'avais 8-9 ans je clamais fièrement à mes parents que si je voyais l'un d'eux tromper l'autre, je le dénoncerai direct à l'autre parent (et c'était je pense le plus haut crime qu'ils auraient pu commettre dans ma vision).
J'ai toujours eu la loyauté comme valeur principale et vu la trahison comme pire chose que l'on peut faire donc oui une trahison pareille envers ma mère, j'aurais pas pardonné ça à mon père (et réciproquement d'ailleurs). J'avoue je me suis peut-être un peu emballée dans mes propos, je dis pas que je lui aurais plus jamais adressé la parole, mais il y aurait eu une période de rupture de lien et de haine (mélangé à une satisfaction oedipienne peut-être mais j'aurais perdu toute mon admiration pour lui en apprenant ça donc pas tant que ça j'imagine...)
Je reconnais que c'est une position un peu spéciale et je comprends qu'on ne la partage pas, mais ça m'aurait brisée de le découvrir des années après en tout cas (et ça refait presque toujours surface ce genre de choses). J'aurais perdu toute confiance en lui de cette trahison cumulée à un secret caché sur plusieurs années. Et puis ça implique quand même que tant que le secret n'est pas dévoilé, la fille n'a pas les clefs pour comprendre les réactions de sa mère face au père. Ce qui peut venir entraver leur relation.
Dire la vérité aux enfants c'est quelque chose de très très important pour moi. Des mensonges bien plus petits que ça ont ruiné ma confiance en les adultes donc je n'imagine pas ce qu'aurait fait un secret d'une telle ampleur. On est pas obligé de parler crûment, on peut adapter les choses à leur âge, il est pas question de parler de sexualité, de tromperie en ces mots-là forcément. Mais dire que papa a menti, n'a pas tenu son engagement, qu'il a fait quelque chose de mal et méchant envers maman et que donc c'est normal qu'elle soit en colère contre lui, ben ouais, je pense que c'est ce qui aurait pu m'aider au mieux à surmonter cette situation dans un cas pareil, pas ne rien me dire sous prétexte que je suis une enfant et que ce sont des histoires d'adultes. Par contre c'est pas à la mère de dire ça, et je pense qu'on ne peut pas compter sur le père pour le faire donc je vois pas trop qui pour prendre ce rôle...
Suis-je bizarre ? Maybe mais c'est une autre question.
SI je comprends le ressenti et le sentiment de trahison qui nait de la situation, et j'ai l'impression que beaucoup de Madz dans les commentaires s'identifient à la personne qui témoigne, j'avoue que je suis un peu choquée qu'on imagine aller raconter ce genre de détail à son enfant. Personne n'a besoin d'être autant méler aux histoires de ses parents, la gamine n'a pas à prendre parti, c'est son père et la témoignante a choisi d'avoir un enfant avec lui et ça ça ne peut être changé (bien qu'au moment de son choix elle ne savait pas qu'elle allait subir cette trahison).
Je crois qu'il faut savoir faire la part des choses entre soi et le bien-être de l'enfant même si c'est très dur. Et ce n'est pas nier le ressenti de la mère que de dire que malheureusement pour elle le père de l'enfant a aussi des droits et que le plus important dans tout ça c'est l'enfant.
Quand a ceux qui font un peu des plans sur la comète sur la capacité ou non d'être un bon père quand on trompe sa femme... bon... Donc si on part du principe que quand tu es absent, tu ne fais pas bien ton job, ça me renvoit douleureusement à ce qu'on renvoyait aux femmes dans les années 60/70 quand elles ont commencé à dire qu'elles voulaient travailler. Y a des métiers qui obligent à être loin de ses enfants pendant plusieurs jours, ou en tout cas moins disponible, ça ne veut pas dire que ça en fait des mauvais parents pour autant. Ce que cet homme a fait n'est certes pas cool mais ça présume pas une faute dans son rôle de père.
Pareil pour le reproche qu'il lui est fait dans son non-engagement la semaine, visiblement la madz aurait bien pris la garde exclusive donc c'est peut être elle qui a refusé qu'il l'ait plus.
Enfin désolée de pas être dans la bien pensance, mais un homme qui trompe sa femme, ou une femme qui trompe son mari, c'est quand même l'histoire la plus banale au monde. Je comprends totalement le ressenti de la personne trompée et je ne souhaite pas à quelqu'un de se retrouver dans cette situation, mais vraiment j'ai un peu l'impression d'un procès en moralité pour cet homme.
Donc pour le punir lui, tant pis, on s'en moque de l'enfant, voir même on veut l'utiliser pour prendre un parti? Non mais laissons cette enfant là où elle est... Le divorce de ses parents est déjà une épreuve en soi, elle n'a pas à faire l'arbitre!
Je suis d'accord avec la réponse de la daronne et un peu choquée par certains commentaires. Le bien-être des enfants est censé être la priorité. C'est sûrement parce que je suis moi même enfant de parents séparés qui n'ont pas très bien gérés la séparation. Heureusement il n'y a pas eu de problème concernant la garde partagée et aujourd'hui je m'entends toujours bien avec mes 2 parents. Par contre je trouve qu'ils ne nous ont pas assez bien protégés, qu'ils n'ont pas su dissocier leur rupture amoureuse et leurs enfants. Ma mère notamment a beaucoup critiqué mon père devant nous et fait des trucs pas cool du tout et je pense que ça a énormément joué dans le fait que notre relation a été très conflictuelle jusqu'à la fin de mon adolescence. Aujourd'hui encore il y a des choses pour lesquels je lui en veux alors que par ailleurs c'est une mère aimante. Mais ça laisse des traces de faire ça à un enfant/ado... Visiblement la témoignante prend sur elle pour ne pas critiquer Trouduk devant sa fille et ça c'est important ! Par contre un week-end sur 2 et la moitié des vacances c'est déjà pas beaucoup, vouloir l'empêcher de venir à la fête de l'école c'est vraiment abusé.
Je compatis à la trahison amoureuse subie. Mais ce que j'ai surtout envie de dire à la témoignante et aux personnes dans ce genre de situation c'est : vos enfants ne sont ni vos psy ni vos potes, ce ne sont pas a eux de porter vos déceptions amoureuses. Un chagrin d'amour c'est hyper dur mais ça finit toujours par passer. Le mal que peuvent nous faire nos parents ça ne passe jamais vraiment, même si on peut relativiser en grandissant.
Sinon je comprends pas du tout le débat comme quoi on peut pas être un bon père si on a des liaisons, ça n'a tellement aucun rapport ! Sur madz on voit beaucoup qu'on a le droit de vouloir être à la fois une bonne mère, une amoureuse et être investie dans son job/avoir des passions/des amitiés épanouissantes bref ce qu'on veut sachant que tout ça prend du temps. Je vois pas pourquoi une liaison prendrait plus de temps qu'une passion pour le foot/la photo/la plongée/la danse... Surtout que rien ne dit que le Trouduk en question était très investi dans ses liaisons extra conjugales