Merci pour ce témoignage. Je l'ai trouvé intéressant, mais personnellement je n'adhère pas à tout.
L'idée de sobriété dans le sens écologique du terme me parle, par exemple de chercher à ce que ses loisirs et sa façon de vivre ne soient pas délétères pour la planète. Ça me parle aussi dans le sens "éthique" du terme : le fait d'offrir un cadeau à Noël à son enfant et pas cinquante, considérer un bon restaurant comme un plaisir ponctuel, visiter sa région à vélo avant de prendre un vol long courrier pour une destination lointaine... Finalement ça rejoint le premier point, mais au-delà de l'aspect écologique j'y vois aussi la capacité à apprécier les choses simples, à accorder de la valeur aux "petites choses" qui sont déjà super chouettes.
Par contre, je ne comprends absolument pas le frugalisme dans le sens de se priver, économiser pour économiser.... Et se retrouver à avoir trop d'argent au point de se demander comment ne pas nuire à la planète, justement. Vouloir disposer d'un matelas de sécurité en cas de pépin je comprends bien-sûr, mais accumuler les comptes en banques, les placements financiers, les résidences secondaires, quel intérêt ? De mon côté, je préfère largement ne pas avoir trop d'un argent dont je ne saurais que faire, et vivre une vie joyeuse où un restaurant imprévu, une représentation de théâtre, un voyage en train dans une belle région de France où d'Europe, un concert dans un bar, l'achat d'un instrument de musique, un logement joli et confortable ne soient pas exclus d'office !