Agréablement surprise de retrouver Raphaëlle ici, je la suis régulièrement sur Facebook et fun fact, nous étions même à la fac ensemble, dans la même licence (on a même collaboré sur un travail de groupe) Je peux attester qu’elle aussi adorable et bienveillante dans la vraie vie que dans ses vidéos.
J’aime son contenu parce qu’il me parle naturellement en tant que végétarienne (presque végétalienne) et que ça me donne des idées de repas à moindre coût. Je l’admire aussi pour sa capacité à aussi bien budgéter et sa vision globale et prévisionnelle de ses finances. Même si je suis une personne assez économe, je ne prends jamais le temps de faire ma « compta » bien que ma banque me donne directement le pourcentage de mes entrées/sorties dans le mois et que je pourrai facilement faire le calcul ou même comparer avec les mois précédents, mais flemme
Concernant les questionnements sur Lidl, je n’ai pas les mêmes réticences que certaines de mes VDD. Je comprends où réside le paradoxe qu’elles soulignent mais, le but même des vidéos de Raphaëlle, et plus principalement ses défis et ses retours de courses, c’est de pouvoir donner une illustration concrète et réalisable des économies qu’on peut faire sur des achats de la vie courante, or les courses alimentaires ça peut être un poids vraiment lourd sur un budget si on ne fait pas attention, d’où l’intérêt de planifier ses repas à l’avance (ou reproduire régulièrement des recettes appréciées, accessibles, et plus élaborées qu’un simple plat de pâtes au fromages, pour les personnes qui n’ont pas envie de s’imposer cette charge mentale) et de faire des courses dans une enseigne discount, une épicerie asiatique ou de pratiquer le freeganisme (la récupération d’invendus). C’est sûr que dans un monde idéal, on irait tous au magasin bio, au marché ou chez son primeur local, mais premièrement, c’est relativement cher (ce qui est logique, et normal, quand c’est du bio et local, faut bien rémunérer les producteur·ice·s à leur juste valeur et rentabiliser les coûts de production plus élevés) et secondement, il existe d’autres contraintes qui ne le permettent pas : par exemple, si vous commencez à bosser à 8h ou que vous êtes en 3x8 de 5h à 13h ou 21h à 5h, vous n’avez pas forcément le temps ni l’énergie (ni même l’intention je pense) pour aller au marché. De même, si vous habitez en rase campagne, il n’y aura pas forcément de magasins bios présents (mais peut-être que là, effectivement, les gens seront plus à même de se tourner directement vers des producteur·ice·s locaux).
J’ai l’impression que le public qu’elle touche est très divers : dans les commentaires on retrouve généralement des jeunes adultes mais aussi des plus vieux, des étudiant·e·s, des célibataires, des couples, des mères de famille et des retraîté·e·s qui ont, soit, une situation plus ou moins précaire où il est nécessaire de faire des économies, soit sont juste curieux·ses de ce modèle « frugaliste » et veulent apprendre eux aussi à mieux gérer leur budget (bon on retrouve aussi malheureusement les Jean-Michel Connard épris de diatribes paternalistes et sexistes ou de remarques hautement « intelligentes » sur le fait que tel plat accompagnerait bien une entrecôte saignante ).
Pour moi la situation financière et les partenariats de Raphaëlle ne sont pas tellement « problématiques », certes ça la privilégie sur certain points (mais comme la plupart des Youtubeurs, qu’il s’agisse de gaming ou de beauté, un·e vidéaste connu·e gagnera très bien sa vie et recevra toujours plein de produits de la part de marque, ce qui est loin des réalités des consomateur·rice·s qui le·a regardent et qui ne pourront parfois même pas se permettre d’acheter le dernier jeu ou la dernière console ou la dernière palette d’eye-shadows sortie) mais elle reste toujours transparente à ce sujet et elle veille à ce que ses défis, ses retours de courses et ses recettes soient le plus adaptés et abordables pour son public. Où est le mal franchement ? Son métier c’est littéralement d’utiliser sa plateforme pour éduquer les gens sur le véganisme et les aider à mieux gérer leur budget, ce qui n’est pas de trop en ces temps de crise. Après faire ses courses dans des magasins discount, ce n’est peut-être pas le geste le plus écologique certes, mais on ne peut pas être irréprochable sur tous les points et c’est toujours mieux que d’autres vidéastes qui se prétendent végans et soucieux·ses de l’écologie mais qui prennent l’avion 20 fois/an pour aller à Ibiza, New-York ou Coachella sur un coup de tête (coucou Alohalaïa ).
Néanmoins, je vous rejoins globalement sur le fait que ce n'est pas un mode de vie qui pourrait correspondre à tout le monde, ne serait-ce que le fait de sacrifier des loisirs ou des sorties au profit de ses économies, mais après, je pense que c'est propre à tout chacun et Raphaëlle ne m'a jamais donné l'impression que c'était une injonction à laquelle on se soumet lorsqu'on adopte ce mode de vie.
Voilà mon avis sur la question, désolée si j'ai pu paraître un poil sèche ou agressive, ce n'était pas mon intention
J’aime son contenu parce qu’il me parle naturellement en tant que végétarienne (presque végétalienne) et que ça me donne des idées de repas à moindre coût. Je l’admire aussi pour sa capacité à aussi bien budgéter et sa vision globale et prévisionnelle de ses finances. Même si je suis une personne assez économe, je ne prends jamais le temps de faire ma « compta » bien que ma banque me donne directement le pourcentage de mes entrées/sorties dans le mois et que je pourrai facilement faire le calcul ou même comparer avec les mois précédents, mais flemme
Concernant les questionnements sur Lidl, je n’ai pas les mêmes réticences que certaines de mes VDD. Je comprends où réside le paradoxe qu’elles soulignent mais, le but même des vidéos de Raphaëlle, et plus principalement ses défis et ses retours de courses, c’est de pouvoir donner une illustration concrète et réalisable des économies qu’on peut faire sur des achats de la vie courante, or les courses alimentaires ça peut être un poids vraiment lourd sur un budget si on ne fait pas attention, d’où l’intérêt de planifier ses repas à l’avance (ou reproduire régulièrement des recettes appréciées, accessibles, et plus élaborées qu’un simple plat de pâtes au fromages, pour les personnes qui n’ont pas envie de s’imposer cette charge mentale) et de faire des courses dans une enseigne discount, une épicerie asiatique ou de pratiquer le freeganisme (la récupération d’invendus). C’est sûr que dans un monde idéal, on irait tous au magasin bio, au marché ou chez son primeur local, mais premièrement, c’est relativement cher (ce qui est logique, et normal, quand c’est du bio et local, faut bien rémunérer les producteur·ice·s à leur juste valeur et rentabiliser les coûts de production plus élevés) et secondement, il existe d’autres contraintes qui ne le permettent pas : par exemple, si vous commencez à bosser à 8h ou que vous êtes en 3x8 de 5h à 13h ou 21h à 5h, vous n’avez pas forcément le temps ni l’énergie (ni même l’intention je pense) pour aller au marché. De même, si vous habitez en rase campagne, il n’y aura pas forcément de magasins bios présents (mais peut-être que là, effectivement, les gens seront plus à même de se tourner directement vers des producteur·ice·s locaux).
J’ai l’impression que le public qu’elle touche est très divers : dans les commentaires on retrouve généralement des jeunes adultes mais aussi des plus vieux, des étudiant·e·s, des célibataires, des couples, des mères de famille et des retraîté·e·s qui ont, soit, une situation plus ou moins précaire où il est nécessaire de faire des économies, soit sont juste curieux·ses de ce modèle « frugaliste » et veulent apprendre eux aussi à mieux gérer leur budget (bon on retrouve aussi malheureusement les Jean-Michel Connard épris de diatribes paternalistes et sexistes ou de remarques hautement « intelligentes » sur le fait que tel plat accompagnerait bien une entrecôte saignante ).
Pour moi la situation financière et les partenariats de Raphaëlle ne sont pas tellement « problématiques », certes ça la privilégie sur certain points (mais comme la plupart des Youtubeurs, qu’il s’agisse de gaming ou de beauté, un·e vidéaste connu·e gagnera très bien sa vie et recevra toujours plein de produits de la part de marque, ce qui est loin des réalités des consomateur·rice·s qui le·a regardent et qui ne pourront parfois même pas se permettre d’acheter le dernier jeu ou la dernière console ou la dernière palette d’eye-shadows sortie) mais elle reste toujours transparente à ce sujet et elle veille à ce que ses défis, ses retours de courses et ses recettes soient le plus adaptés et abordables pour son public. Où est le mal franchement ? Son métier c’est littéralement d’utiliser sa plateforme pour éduquer les gens sur le véganisme et les aider à mieux gérer leur budget, ce qui n’est pas de trop en ces temps de crise. Après faire ses courses dans des magasins discount, ce n’est peut-être pas le geste le plus écologique certes, mais on ne peut pas être irréprochable sur tous les points et c’est toujours mieux que d’autres vidéastes qui se prétendent végans et soucieux·ses de l’écologie mais qui prennent l’avion 20 fois/an pour aller à Ibiza, New-York ou Coachella sur un coup de tête (coucou Alohalaïa ).
Néanmoins, je vous rejoins globalement sur le fait que ce n'est pas un mode de vie qui pourrait correspondre à tout le monde, ne serait-ce que le fait de sacrifier des loisirs ou des sorties au profit de ses économies, mais après, je pense que c'est propre à tout chacun et Raphaëlle ne m'a jamais donné l'impression que c'était une injonction à laquelle on se soumet lorsqu'on adopte ce mode de vie.
Voilà mon avis sur la question, désolée si j'ai pu paraître un poil sèche ou agressive, ce n'était pas mon intention