@Lorna. je vis en région rurale. Il y a une grande ville à 30 minutes dans laquelle se concentrent les écoles privées, hormis deux trois du secteur. Les écoles publiques sont plus nombreuses.
D’un quartier à l’autre de cette grande ville, les moyens des parents doivent être très différents. Mais je vois où vivent les Csp+ et où est la cité scolaire. L’ips est peu disparate entre public et privé dans la région.
J’entends effectivement beaucoup les CSP + qui soit
- mettent leurs enfants dans le privé pour une contrainte personnelle (=garderie plus tard le soir donc plus compatible avec des métiers qui imposent de finir tard un travail de bureau)
- contournent la carte scolaire pour mettre leurs enfants dans telle école chic (dans laquelle je n’aurais aucune envie de travailler en étant enseignante car vu comme les
Parents pensent avoir mis au monde le prochain prix Nobel, ça va être dur s’il y a des difficultés )
Comme cette situation se produit sur des milieux sociaux qui sont moins différents qu’en Île-de-France et dans une ville moyenne, je pense que les élites parisiennes vont contourner.
Avec le prix de l’immobilier, un couple peut difficilement se loger dans les arrondissements du centre ou certaines villes. Si les écoles privées disparaissent, les enfants de ces personnes vont être localisées dans les mêmes établissements publics quand même. Ou éduqués à la maison. Parce que ça n’est pas impossible de faire soi-même l’école à la maison … ou payer quelqu’un pour instruire ses enfants à domicile. Avec deux trois familles qui font cet entresoi (des anciens élèves d’une école qui sont habitués à réseauter), le salaire d’un prof se lisse assez pour être géré.
Je me souviens aussi de lycées dans ma ville natale qui mettaient une pression pas croyable sur les premières pour que les plus faibles psychologiquement (pas de suivi parental ou de soutien scolaire) décrochent et aillent en général, pour ne pas ternir le pourcentage de réussite au bac général. Ce genre de mécanismes peut encore arriver dans un lycée public (on en revient à Louis le grand).
Je serais plus favorable à une politique de recrutement de ministres sur leurs compétences personnelles. Tu veux être ministre de l’agriculture ? Tu as intérêt à avoir une expérience en maraîchage et pas juste en gestion de l’exploitation. Tu veux être ministre de la justice ? J’espère que tu as été greffier / magistrat. En excluant les emplois donnés par piston. C’est pour moi l’une des seules manières d’éviter que des profils compétents administrativement mais issus du même milieu socio économique restent à la direction de grandes entreprises ou de ministères.
D’un quartier à l’autre de cette grande ville, les moyens des parents doivent être très différents. Mais je vois où vivent les Csp+ et où est la cité scolaire. L’ips est peu disparate entre public et privé dans la région.
J’entends effectivement beaucoup les CSP + qui soit
- mettent leurs enfants dans le privé pour une contrainte personnelle (=garderie plus tard le soir donc plus compatible avec des métiers qui imposent de finir tard un travail de bureau)
- contournent la carte scolaire pour mettre leurs enfants dans telle école chic (dans laquelle je n’aurais aucune envie de travailler en étant enseignante car vu comme les
Parents pensent avoir mis au monde le prochain prix Nobel, ça va être dur s’il y a des difficultés )
Comme cette situation se produit sur des milieux sociaux qui sont moins différents qu’en Île-de-France et dans une ville moyenne, je pense que les élites parisiennes vont contourner.
Avec le prix de l’immobilier, un couple peut difficilement se loger dans les arrondissements du centre ou certaines villes. Si les écoles privées disparaissent, les enfants de ces personnes vont être localisées dans les mêmes établissements publics quand même. Ou éduqués à la maison. Parce que ça n’est pas impossible de faire soi-même l’école à la maison … ou payer quelqu’un pour instruire ses enfants à domicile. Avec deux trois familles qui font cet entresoi (des anciens élèves d’une école qui sont habitués à réseauter), le salaire d’un prof se lisse assez pour être géré.
Je me souviens aussi de lycées dans ma ville natale qui mettaient une pression pas croyable sur les premières pour que les plus faibles psychologiquement (pas de suivi parental ou de soutien scolaire) décrochent et aillent en général, pour ne pas ternir le pourcentage de réussite au bac général. Ce genre de mécanismes peut encore arriver dans un lycée public (on en revient à Louis le grand).
Je serais plus favorable à une politique de recrutement de ministres sur leurs compétences personnelles. Tu veux être ministre de l’agriculture ? Tu as intérêt à avoir une expérience en maraîchage et pas juste en gestion de l’exploitation. Tu veux être ministre de la justice ? J’espère que tu as été greffier / magistrat. En excluant les emplois donnés par piston. C’est pour moi l’une des seules manières d’éviter que des profils compétents administrativement mais issus du même milieu socio économique restent à la direction de grandes entreprises ou de ministères.