@Chul
Ha la transphobie bien crasse derrière tes dires. On devine bien les arguments derrière les "convictions politiques", le "mal-être des enfants/ado" (dont au final tu te fiches complètement puisque pour toi nos identités sont des "convictions politiques").
Avant d'être des adultes trans nous étions des enfants et ado trans. Permettre à des ados de tester un prénom dans le cadre scolaire est justement une super initiative afin de pouvoir tester leur identité de genre au fil de leur questionnements (si tu ne donnes pas de contextes pour tester ça, plus de chances que les gens se précipitent à 18 ans).
De plus la loi ne prend pas en compte l'état civil mais bien le choix des deux parents à l'administration de l'école. Donc si tu refuses d'appeler un élève par un prénom qui n'est pas sur son état civil alors que l'accord des deux parents est obtenus, tu es dans l'illégalité (par conviction politique du coup).
hop toutes les études qui parlent de l'amélioration de la santé mentale des mineurs transgenre quand leur transidentité est prise en compte.
La transidentité n'étant plus considérée comme une maladie, voir un psy scolaire pour ce motif seul sans intention de faire une transition médicale mais juste sociale n'est pas indiqué. Sauf si l'élève ou les parents estiment qu'iel doit être accompagné parce que le mal être est notamment de causes multiples.
J'anticipe sur l'argument de la mode trans qui vient d'une étude bidon (mais qui malheureusement fait référence pour toutes les personnes transphobes et/ou ignorantes sur le sujet)
Et effectivement si les parents n'ont pas donné leur accords mais que des profs passent outre, cela les regarde (et honnêtement je salut et je remercie votre courage car ça devrait être ainsi car cette loi, même si c'est une avancée, est discriminante pour les enfants dont les parents sont transphobes). Par contre appeler malgré l'accord des parents l'ado par son état civil, c'est illégal, c'est dégueulasse et c'est clairement inviter ses convictions politiques à l'école (et non accepter la transidentité comme quelque chose qui existe n'est pas politique, c'est juste du respect). Si l'accord a pas été donné, il est toujours possible comme Megann l'expliquer d'utiliser de subterfuges pour que l'élève se sente au mieux (soit prononcer son prénom le moins possible, utiliser le nom de famille, etc).
Je signale certains commentaires de Chul (et je m'en fiche que l'on me dise qu'on fait la police des pensées. Depuis l'attaque du planning familial, nous vivons en France, personnes trans, énormément de transphobie, d'agressions, d'insultes, de danger au quotidien. Des députés reçoivent des transphobes. Heureusement d'autres ministres/députés nous défendent. Nos droits et nos existences sont vraiment menacés sous prétexte de "convictions". On ne laissera plus rien passer quand on peut lutter contre la discrimination !!).